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Coup de coeur - Page 594

  • EXPOSITION- Pauline Beugnies: Génération Tahrir

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    Entre Gilly, où elle a grandi, et les quartiers populaires du Caire, Pauline Beugnies pose un regard optimiste sur la jeunesse. A travers l'expo au Musée de la Photographie : " Génération Tahrir", la photojournaliste témoigne du réveil de la population égyptienne dans les manifestations de 2011.  

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    La place Tahrir ( littéralement place de la "Libération") est tout un symbole au Caire. Les manifestations anti-Moubarak y ont éclaté, en 2011. C'est aussi dans la capitale de l'Egypte que Pauline Beugnies a vécu pendant 5 ans, en effectuant plusieurs allers-retours. La jeune journaliste et photographe carolo n'en était pas à ses premiers voyages. Après ses études de journalisme à l'Ihecs, elle a roulé sa bosse un peu partout dans le monde et réalisé des reportages sur fonds propres en Albanie, au Congo, au Bengladesh,... Mais c'est l'Egypte qui a retenu plus particulièrement son attention. " Ça faisait un bout de temps que l'idée d'apprendre l'arabe dans ce pays était présente. J'avais besoin de comprendre pourquoi notre société avait tant de mal avec cette partie du monde" . La jeune fille a finalement trouvé une bourse via le CGRI en Egypte. Elle a décidé de rester dans ce pays et de travailler sur la jeunesse activiste quelques mois, avant le début de la révolte populaire.

    Le monde arabe n'est pas Daesh

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    Depuis qu'elle est toute petite, Pauline Beugnies a vécu parmi des jeunes d'origine métissée, ce qui l'a rapprochée de la population égyptienne. " J'ai passé mon enfance à Gilly et je suis allée à l'école communale de mon quartier, en discrimination positive. Plutôt que de m'enfoncer, cette expérience m'a ouvert l'esprit. Il y avait des gamins de partout, d'origine turque, portugaise, italienne ou marocaine. " Aujourd'hui, la photojournaliste consacre sa nouvelle exposition à son expérience au Caire. Cinq années après le début de cette révolution, elle offre un témoignage attachant, vécu au creux de l'action, d'une génération qui a choisi l'émancipation à la tyrannie du patriarcat. L'expo se compose de nombreuses photos prises sur le vif, ainsi que d'un grand mur composé d'images, d'affiches et de slogans, donnant l'impression au spectateur de se trouver en plein centre du Caire. "Aujourd'hui, il faut bien faire comprendre, à nos jeunes principalement issus de l'immigration et aux Belges, que le monde arabe n' a rien à voir avec Daesh, ou d'autres mouvements déviants. Il faut éviter les amalgames, et insister sur le fait que les aspirations à la liberté sont universelles ."

    JEAN-CLAUDE HERIN

    L'expo " Génération Tahrir" est à voir jusqu'au 22 mai 2016 au Musée de la Photographie à Mont-sur-Marchienne, 11, Avenue Paul Pastur à Mont-sur-Marchienne, du mardi au dimanche, de 10h à 18h, fermé les lundis. 071/ 43 58 10. www.museephoto.be - info@museephoto.be 

    Le clash générationnel

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    Pauline Beugnies est particulièrement attachée à cette photo. La photographe voulait à tout pris exprimer le clash générationnel qu'elle ressentait après le départ de Moubarak, l'ultime figure patriarcale. " Je faisais un travail sur les jeunes islamistes qui avaient quitté la confrérie des Frères musulmans à cause de leur orientation politique et de leur leaders vieillissants. Je me suis beaucoup intéressée au femmes aussi " signale-t-elle. " Je suivais régulièrement Sara, à gauche sur la photo, depuis quelques mois quand j'ai finalement assisté à cette scène. "

    J.C HERIN

  • TALENTS- Axel Hirsoux et d'autres artistes en pleine ascension !

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    Axel Hirsoux, talent confirmé

    Courcelles est vraiment une pépinière de talents ! Après la brillante victoire de Loïc Nottet dans "Danse avec les Stars", d'autres artistes de la localité se produisaient sur scène , samedi soir, dans le cadre des Féeries de Noël. JC HERIN

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    Les féeries de Courcelles sont aussi synonyme de convivialité

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  • MANNEQUINAT- Thomas Cléda s'est déjà créé tout un univers...

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                                  Willy Vanderperre pour Another Magazine Issue 1 Spring/Summer 2015 

    Voilà plus d'un an que Thomas Cléda s'est lancé dans le mannequinat. Le jeune homme de Biercée travaille déjà avec les plus grands...

    Thomas Cléda ( 20 ans ) est un jeune homme "qui en veut". Après des études secondaires, dont quelques années au Collège du Sacré-Coeur de Charleroi,il a entrepris des études en Communication à l’ISFSC , section publicité, tout en maintenant ses activités de mannequinat. Repéré au Laundry Day 2014 à Anvers, il a été recontacté pour concrétiser le contrat début septembre de cette même année. Grâce à son agence (Rebel Management), Thomas a eu l’occasion de voyager aux Pays-Bas, en Croatie et en Espagne. Il travaille aussi avec un photographe de Bruxelles assez régulièrement pour un Web Magazine (BTB Behind The Blinds). Le mannequin est apparu dans plusieurs magazines papier servant de vitrines aux photographes tel que AnotherMag, FuckingyoungMag et le DeMorgenMag. Les qualités pour un top model, pour lui ? :" Il faut être grand, mince et avoir un visage et une présence atypique" signale-t-il. " Ma morphologie me permet de ne pas avoir de variation de poids sans tenir compte de ce que je mange: c'est intéressant  pour ce travail. Pour ce qui est de la taille, je pourrais mesurer plus, mais je fais tout de même 1,83m."

    réparation d'une Renault 4 L !

    Bon vivant et de nature très sociable, Thomas est plutôt extraverti, au cours des shootings. Il rencontre toutes sortes de personnes qui ont des origines et des façons de travailler très différentes. Pour l’anecdote, son expérience la plus incongrue à été de réparer un Renault 4L entre deux lieux de shootings en Croatie, enrichissant! Souhaite-t-il faire carrière dans le milieu ? " Il faut rester prudent" précise le jeune homme. " Dans une carrière de mannequin, il y aura toujours un âge limite, donc un travail pareil doit rester un "à coté". Ma priorité reste les études. Naturellement, il y a des opportunités qui ne se présentent pas tous les jours (principalement les déplacements à l’étranger), c’est dans ces moments là qu’il faut savoir faire des concessions." En janvier,   Thomas est en option pour un show à la fashion week de Paris pour le couturier minimaliste belge Raf Simons. Souhaitons-lui déjà bonne chance ! JC HERIN

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    Un faible pour les chaussures

    Les vêtements sont essentiels dans le travail de Thomas Cléda, car ils le plongent dans un univers particulier. " C' est l’essence même du mannequinat. Sans eux nous serions comme des coureurs de formule1, sans voiture" souligne le jeune homme. " Personnellement, je suis aussi fort attiré par la mode en général, mais je dois reconnaitre que j’ai un petit faible pour les paires de chaussures. Souvent, pour des shoots, je dois porter des vêtements qui me plaisent, mais je ne peux malheureusement jamais repartir avec. Sans l'amour de la mode, nous n'existerions pas tout simplement. JCH