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Coup de coeur - Page 20

  • LIVRE- "Féminicides 2/0": un récit poignant par Daniel Stoclet

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    Constanza Gonzalves Torres, la femme d’Albert Ferrer, a été massacrée à son domicile.  Très vite, les soupçons de l’inspecteur Dan Galinno et de sa collègue Mélanie Duponchelle se portent sur le riche entrepreneur  de A.F.C. Consulting à Gosselies, d’autant plus que sa première épouse est morte également dans d’étranges circonstances. 

    Cette intrigue nourrit le roman : « Féminicides 2.0 ». Rencontre avec Daniel Stoclet, auteur de Gosselies et enseignant à la retraite.

    - Votre roman est une fiction. Mais une sombre affaire vous a inspiré…

    D.S.  Les faits remontent à la nuit du 10 au 11 mai 1990. Carine Bogaerts (18 ans), une de mes élèves au Centre Scolaire Saint-Joseph Notre-Dame de Jumet Gohyssart, ainsi que sa fille Laetitia (20 mois), ont été sauvagement assassinées dans un home pour femmes en détresse à Wanfercée Baulet. Philippe Robert, ex-compagnon de Carine, a commis l’irréparable,  parce  qu’il ne supportait pas la nouvelle liaison de la jeune fille avec un de ses amis. Plus de trente ans plus tard, ce crime continue de me bouleverser.

    - Au-delà de l’histoire, votre livre dénonce toute forme de féminicides.

    D.S.  Je fais part de mes opinions à travers les réflexions de l’enquêtrice Mélanie : « L’auteur d’un féminicide choisit la force, la contrainte, les sévices pour obtenir ce qu’il estime lui revenir de droit, il veut contrôler la vie de sa conjointe et prendre le pouvoir. Souvent dans l’impossibilité de réagir, la femme s’enferme dans un cercle vicieux, devenant de plus en plus vulnérables face à leur agresseur ».

    Je pense ici tout particulièrement à  l’affaire « Wesphael ». De nos jours,  que ce soit pour juger des meurtres perpétrés par impulsion ou prémédités, les vices de procédure sont trop rapidement invoqués par les avocats pour blanchir les auteurs de ces actes odieux.  Malheureusement, avec le confinement que nous impose le Covid, je crains que le phénomène s’amplifie…

    - L’action commence à Gosselies. Cet ancrage local était-il important ?

    D.S. : Tout à fait. Je suis le petit-fils d’Emile et le fils d’Albert, grands colombophiles dans la région. Fleurusien d’origine, j’habite aujourd’hui à Gosselies. Déjà tout gamin, je faisais beaucoup de vélo. Je me souviens d’un passage à niveau aéronautique qui s’actionnait lorsqu’un avion décollait !

    Depuis les années 60, les choses ont bien changé, avec un trafic aéroportuaire qui a véritablement explosé… La faillite de Caterpillar est une véritable catastrophe économique. Je tenais à en parler dans le livre. Très attaché à Charleroi  et à sa périphérie, j’évoque aussi le Dôme et les Spirous, le nouvel hôtel de police, la course de côtes et l’ex « Eveil des Sens » à l’M de Bomerée,… Je suis particulièrement content du redressement de Charleroi et de l’image qu’elle nous (r)envoie aujourd’hui.

    - Ce roman sera-t-il suivi d’autres ?

    D.S. C’est bien mon intention. Le deuxième est déjà terminé, et s’intitule « Plongée en enfer de Charleroi à Marseille ».  On y retrouvera le même duo d’enquêteurs,  Max, féru d’informatique, ainsi que la journaliste Marie Cardinal (inspirée de ma femme).  Ce sera de nouveau un polar, alternant passages lourds et légers. En effet, j’aime parsemer mes romans d’un peu d’humour...

    J.C.HERIN

  • LIVRES- Editions du Basson- "Les sots de l'Ange": une nouvelle collection drôle et décalée

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        Renaud Haegeman, Bernard Gillard, Patrick Vanesse avec le livre en main. Crédit : Editions du Basson.

    « Les Sots de l’Ange » : voici le nom de la nouvelle collection des Editions du Basson.  Trois titres viennent d’être publiés : « Cahier de plaisirs solitaires », « Popote littéraire » et « Le Livre du Covid ». A mettre entre toutes les mains !

    Jamais à court d’imagination, Etienne Vanden Dooren et Joëlle Fensie des Editions du Basson lancent une collection de livres-cadeaux, humoristiques, parodiques, créatifs, osés… et souvent interactifs.  « Le Livre du Covid » (mais pas pour longtemps) par le Professeur Sourire invite le lecteur à remplir les pages de réflexions « covidiennes » dans les jours, semaines ou… mois à venir.  Une fois terminé, l’ouvrage pourrait être retenu et publié par le Comité de lecture ! 

    Réalisé par Maîtresse Daille, « Le cahier de plaisirs solitaires » contient jeux, énigmes, tests psycho et autres exercices physiques en tous genres. 

    Très original également : « Popote littéraire »  (pour festoyer sans modération !) par la Cheffe Ouicheffe est un condensé de recettes décalées, comme « La poupée au micro-ondes », « La baguette fraîche des ravisseurs » ou encore « Les nounours au chocolat de Franckie » !

    « Les sots de l’Ange, voilà une collection qui traîne dans les tiroirs depuis un certain temps et que le Covid-19, entre autres choses, a dévoilée au grand jour » signalent Etienne  et Joëlle.

    « Nous sortons ces ouvrages parce que le monde a bien besoin d’un peu d’occupations de papier pour se retrouver, pour rire et écrire, ainsi que d’un peu de cette popotte littéraire qui fait du bien à l’esprit et aux papilles. Des ouvrages bientôt mythiques, écrits  par des grands noms, voilà sans prétention ce qu’est cette nouvelle série des « Sots de l’Ange ! ». 8 le livre. Pour tous contacts : www.editionsdubasson.com .

    J.C.HERIN

  • RISK MARCHES ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSE: SORTIE EN 2021 !

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    La crise sanitaire retarde la sortie du « Risk » des marches de l’Entre-Sambre et Meuse.  Il manque encore 271 commandes pour que la boite de jeu puisse sortir en 2021. Un appel est donc lancé aux amateurs !

    Sans marche ni procession organisées, les marcheurs et les sympathisants des marches de l’Entre-Sambre auront vécu une année 2020 bien triste…

    Effet corollaire du Coronavirus : à cause des annulations successives de ces manifestations folkloriques, François Damay, Laurent Damay, Nicolas Bohain et Jean-Ghil Honorez, les 4 initiateurs du « Risk » Entre-Sambre-et-Meuse, ont rencontré plus de difficultés pour faire connaître leur jeu et pour le diffuser.  

    Un petit rappel s’impose.  Passionnés par le folklore local et également grands fans de ce jeu mythique de stratégie, les amis, également marcheurs, ont réuni ces deux passions pour lancer ce concept innovant. Pour ce faire, ils ont veillé à ne pas dénaturer le jeu d’origine, en conservant le même nombre de territoires,  en transposant la carte originale en carte de l’Entre-Sambre-et-Meuse,  tout en gardant le même gameplay et les mêmes difficultés d’accession d’une région à l’autre. Après de multiples tests, deux règles ont été ajoutées comme la protection du tambour ou « le pas de charge », qui permet d’ajouter des régiments lors d’une attaque.

    On avance !

    Même si le lancement du jeu avait été prévu lors du premier confinement, François, Laurent, Nicolas et Jean-Ghil gardent le moral. Objectif visé : récolter une somme nécessaire à l’envoi de la commande chez Hasbro.                                 

    « Si nous rassemblons 271 précommandes, ce sera parfait » note François Damay.  « Déjà, nous sommes hyper contents des gens qui nous soutiennent,  la presse, les marcheurs, les communes, les sympathisants, etc ... Finalement, c’est grâce à toute cette belle énergie qu’on avance et qu’on va y arriver. Dans notre dernière grosse publication, nous avons lancé l’idée de nous adjoindre quelqu’un qui pourrait investir dans le lancement du processus, nous soutenir en attendant de vendre les jeux, et qui serait ouvert pour accélérer les choses ». Notons qu’une réduction de 5 (sur 58 ) sera octroyée sur les 21 prochains jeux commandés en utilisant le code RISK2021.  Voir site www.risk-esm.be

    JEAN-CLAUDE HERIN