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Coup de coeur - Page 24

  • CHARLEROI: Jusqu'au 12 décembre, une librairie éphémère au Passage de la Bourse

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                          Une librairie pour « déguster » de la littérature !

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    Jusqu’au 12 décembre, la librairie « éphémère » du Basson est installée au Passage de la Bourse. L’inauguration avait lieu ce week-end.

    Grâce au léger assouplissement des mesures prises dans le cadre de la crise sanitaire, Etienne Vanden Dooren et Joëlle Fensie ont pu mettre sur pied une librairie éphémère.  Ce week-end, il y avait du monde… Les auteurs se livraient à des séances de dédicaces. Mais attention, pas question d’accueillir plus de 5 personnes à la fois ! 

    Le nouvel espace est conçu comme une table ou un banquet littéraire, où l’on peut découvrir, voire « déguster » des centaines de titres venant de 10 maisons d'édition. Parmi les titres, d’étranges manuscrits anciens découverts à Tongres, traduits et illustrés par les auteurs, 3 livres d'une toute nouvelle collection des Éditions du Basson,  « Le Livre du Covid » (mais pas pour longtemps !) par le Professeur Sourire, un cahier de plaisirs solitaires (ou pas...) par Maîtresse Daille, une popote littéraire (pour festoyer sans modération) par la Cheffe Ouicheffe, « Intensif » de Jonathan De Cesare  et prévente avec mini expo,…

    «  Ce sont des offres sympathiques, de belles idées cadeaux pour les fêtes car, oui, cela fait tellement de bien de faire plaisir aux gens qu’on aime, même en cette période difficile » notent les deux responsables des Editions marcinelloises du Basson. Très original : si les livres achetés dépassent le mètre (tout est mesuré dans la librairie, on ne rigole pas !), les clients ont droit à une carte de lector(wo)man,  et pour 8 livres achetés, une participation à 2 concours "panier garni » " pour chaque achat. Notons aussi que des œuvres d'Isabelle Biquet (« Les Manuscrits de Tongres ») y sont exposées.

    La librairie reste ouverte tous les jours de 10h à 18h (et le vendredi jusque 20h) jusqu'au samedi 12 décembre, au Passage de la Bourse, 11,  à Charleroi. Infos : editionsdubasson.com

     J.C.HERIN

  • CHARLEROI- Une Saint-Nicolas... sans Saint-Nicolas !

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    Les enfants ont pris la place de Saint-Nicolas

    Au Centre commercial Ville 2 et dans les locaux de « La Faim du Mois », la crise sanitaire a obligé les organisateurs à se réinventer complètement pour les fêtes de Saint-Nicolas.  Avec succès !

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    C’est du jamais vu : une Sainte-Nicolas fêtée sans le saint patron à la crosse, à la mitre et à la grande barbe blanche ! A Ville 2, les enfants s’étaient même assis à la place de Saint-Nicolas, derrière un fond d’écran vert virtuel. 

    En trois jours, 3800 sachets de bonbons ont été offerts généreusement par le Centre Commercial, à l’initiative de Marie Falisse, responsable des animations.       

    Les bambins étaient 330 à prendre la pose samedi et mercredi passé, et 200 ce samedi.  Puis ils recevaient une photo avec le grand saint… imprimé !

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    « C’est extraordinaire d’avoir mis en place cette animation, tout en respectant les mesures sanitaires liées à la Covid-19 ! » s’exclamaient Sandrine et Ludovic, un couple du Centre Ville, parents de Lucas (6ans) et Noah (2mois). « Nous avions appris l’événement par Facebook. C’est à coup sûr un événement dont on se souviendra ! ». Assez incroyable : non loin de là, un trône est déjà installé pour une Noël… sans père Noël !

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    Marie Falisse, installée à la place... du Père Noël ! 

    des colis par centaines

    C’est aussi en l’absence du grand saint que l’on célébrait, samedi, Saint-Nicolas à la « Faim du Mois ». Pour rappel, parce que  « fin du mois » rime trop souvent avec « faim de mois »,  cette ASBL carolo offre, deux fois par semaine, à la rue Ferrer, un repas chaud à tous ceux qui en ont besoin. Le coordinateur Hicham Imane avait mobilisé une équipe d’une vingtaine de bénévoles, pour distribuer, tout au long de l’après-midi, des colis composés pour chacun de jouets, de peluches et de bonbons. 

    Les dons avaient afflué, provenant de particuliers et de diverses associations : Les Amis de la Rue, Formidable, les Chefs Solidaires Carolos, le FC Gerpinnes, un club de motos,…

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    Le renard rose et bleu, la mascotte de l’ASBL, accueillait les bénéficiaires. Un bel élan de solidarité, en ces temps bien difficiles !

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    JEAN-CLAUDE HERIN

  • LIVRE: "J'avais promis": un roman de société, sur fond d'amitié adolescente et d'évasion

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    Dans son premier roman : « J’avais promis », Bernard Mollet, auteur et psychologue de Châtelet, déroule, avec beaucoup de sensibilité, le fil d’une belle histoire d’amitié entre Charly et Alex. Autour des deux adolescents, que relie aussi la passion de la montagne, vont se croiser des vies tantôt éclatantes,  tantôt trébuchantes,… Rencontre.

    - Bernard Mollet, quel est votre parcours avant de vous lancer dans votre premier roman ?
    B.M. (Bernard Mollet) : Je suis originaire de Châtelet. J’ai fait mes études
    secondaires à l’Athénée de Châtelet. Puis j’ai fait la psycho à l’ULB. J’ai travaillé quelques années comme psychologue dans un centre PMS à Charleroi et à l’IMP à Thuin. Depuis trente ans, je suis attaché à différents services au sein d’une administration publique à Charleroi.

    - On perçoit bien le regard du psychologue dans votre roman…
    B.M : Tout à fait. Tel un sociologue, j’aime beaucoup observer les gens et les relations qu’ils nouent (ou dénouent) entre eux. Charly et Alex, les deux protagonistes, ont un caractère un peu à l’opposé. Le premier est assez réservé, alors que l’autre est plutôt extraverti. Chacun trouve en l’autre ce qui lui manque. A leur façon, ces deux jeunes mènent des combats soit d’ordre environnemental, soit sociétal. Je décris aussi leurs liens tantôt harmonieux, tantôt houleux avec leurs parents et leurs connaissances.

    - Charly, le héros du livre, c’est un peu vous ?
    B.M. Il ne s’agit pas du tout d’une autobiographie, mais je reconnais avoir des similitudes avec Charly. Nous sommes nés la même année : en 1962, et nous sommes tous les deux « amoureux » de la montagne. Encore aujourd’hui, j’aime faire de longues randonnées en pleine nature, qui me permettent de me ressourcer. Plus jeune, j’adorais faire des sorties en plein air avec les scouts de Châtelet.

    - Dans ce roman, vous passez de l’an 2001 à 1975. Une raison ?
    B.M. Ce sont des années qui évoquent des moments importants de ma vie. Avec un peu de nostalgie, j’avais envie de situer le récit dans ces années 70, 80 et 90, dont je peux parler avec d’autant plus de facilité que je les ai vécues pleinement. Avec le recul, j’étais désireux de témoigner de cette période empreinte de légèreté voire d’insouciance.

    - Vous prévenez le lecteur que vont se dérouler de grands bouleversements…
    B.M. Oui, le monde évolue, mais nos propres existences ne sont pas toujours de tout repos, elles non plus. Elles sont quelquefois jalonnées de déboires, de souffrances, voire de drames, à l’image des évènements apparaissant dans le récit, troublant la quiétude du début du roman. Mais face aux épreuves, il faut garder foi en la vie. Je pense qu’il est toujours possible de se relever. C’est le message que j’insuffle dans mon livre.

    Propos recueillis par Jean-Claude Hérin

    Bernard Mollet : « J’avais promis » 314 pages- 18 euros. Le Livre en papier. Facebook : Bernard Mollet. Disponible à la librairie Molière Charleroi, ainsi qu’aux librairies du Perron et Franco-Belge à Châtelet.