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  • LIVRE: Chrysline: "Rien n'est dû au hasard"

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                                                                Chrysline devant sa villa à Nalinnes. Photo: J.C.Hérin 

    Journaliste, femme de culture et de coeur, et amoureuse de Charleroi, Chrysline se raconte dans « De la cave au sommet du Mont Blanc ».

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Avant de dédicacer son dernier ouvrage à la librairie de Nalinnes Bultia, Chrysline Laitem nous reçoit dans sa très coquette et verdoyante villa de située à Nalinnes, où chaque objet révèle son intérêt pour ses origines alsaciennes (par sa mère) ainsi que pour l'Art et la culture en général. Une photo accrochée au mur, prise à l’occasion de ses 70 ans, la montre très entourée par ce qu'elle appelle la FAmies, c'est-à-dire la contraction du mot famille et amies.

    « Je suis toujours très heureuse de voir à quel point j'ai pu créer des liens avec des personnes de la région qui me lisent et/ou m'apprécient pour mes actions. C'était encore le cas dernièrement à la librairie Molière, lors d'une séance de dédicaces » souligne cette Marcinelloise d'origine. « Dans mon livre, je précise que, si j'avais la possibilité de refaire ma vie, à l'exception de la disparition de mon petit Alan en 1981, je souhaiterais que rien ne change. Je me base sur une pièce adaptée du livre « Biographie » de Max Fischer que j'ai vue au Palais des Beaux-Arts. C'est l'histoire d'un homme en fin de vie à qui on propose de recommencer sa vie. Il veut modifier certains événements, mais se rend compte qu'il va refaire exactement les mêmes choses. C'est vraiment ma philosophie de vie : rien n'arrive par hasard ».

    Chrysline a intitulé son récit : « De la Cave au sommet du Mont Blanc » car, dans sa jeunesse, elle était parfois enfermée par son père dans la cave quand elle refusait de manger. « Malgré tout, ce comportement autoritaire m'a forgé le caractère » explique-t-elle. Elle raconte aussi un incident qui l'a marquée. «  En mai 56, j'ai reçu le contenu bouillant d'une casserole de bouillon. Si je n'avais pas été brûlée, je n'aurais pas eu l'envie de créer Edelweiss, cette association si chère à mon coeur et qui vient aux petits brûlés de l'IMTR depuis plus de 20 ans avec la précieuse aide de toute une troupe de théâtre amateurs. Dans peu de temps, l'hôpital des Viviers accueillera l'ASBL dans le hall d'accueil".

    La deuxième partie du titre indique qu'elle a pu « s'élever » dans plusieurs activités : comme journaliste à La Nouvelle Gazette - elle avait tissé de très bons contacts avec le rédacteur en chef Daniel Liénard – puis dans d'autres publications, ensuite comme  soliste au sein de Charleroi Opérettes et de nombreuses autres associations. Elle a rencontré des personnalités telles que Eddy Merckx ou encore Jean-Paul Belmondo, Serge Lama,... Actuellement, Chrysline est très active lors de conférences au Cercle de Wallonie/Bruxelles. Elle met en scène la pièce « Folle Amanda » pour Edelweiss à La Ruche Théâtre. « La retraite, je ne connais pas » précise-t-elle.

  • FLEURUS- Fabrique des jouets- Les lutins demandent du renfort !

     

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    Greg et ses deux enfants.

                                                   Une aventure immersive et interactive unique !

    Jusqu'au 19 janvier 25, les visiteurs pourront se plonger au cœur d'une Fabrique à Jouets, où réalité augmentée, jeux interactifs et décors enchanteurs se mêlent pour offrir une expérience inoubliable.

    « Cette Fabrique à Jouets » est un véritable enchantement ! » souligne Greg. Pompier à la Ville de Charleroi, ce policier s'est vu offrir des places par l'Amicale pour y entrer. « Josh, mon fils, a particulièrement apprécié de participer activement au bon fonctionnement de la fabrique : trier des colis, peindre des jouets ou réparer des machines. Ma fille Mila, elle, a aimé se promener dans une forêt mystérieuse où une petite fille, égarée, trouve refuge dans un manoir enchanté ».

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    La Fabrique à Jouets se distingue non seulement par son histoire féerique, mais aussi par sa technologie de pointe. Grâce à des projections 4K et des décors immersifs, chaque visiteur devient acteur de cette aventure. Un parcours d’1h30 magique est conçu pour émerveiller petits et grands. Après avoir percé les mystères de la Fabrique à Jouets, les enfants pourront s’amuser dans une piscine à boules de neige géante, tandis que les adultes se régaleront de crêpes, gaufres ou hot-dogs, en profitant d’un moment convivial autour d’un verre.

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    JEAN-CLAUDE HERIN 

  • LODELINSART- La mort rôde au Petit Théâtre de la Ruelle

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    Un plan machiavélique, échafaudé pour éliminer un mari naïf, réussira-t-il ? Réponse dans "Le mari, la femme et la mort"  jusqu'au 17 novembre.  

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Si la pièce: « Le mari, la femme et la mort » date de 1954, elle est encore d'une étonnante modernité. D'origine marseillaise, son auteur, également journaliste, André Roussin (1911-1987) s'est illustré dans la Compagnie du Rideau Gris, en la dirigeant et tenant les principaux rôles des spectacles. Le pitch est le suivant : Sébastien (Jacques Delmeire), un homme réputé avare, ayant gagné de grosses sommes d'argent aux courses, Arlette (Lucelia Vandel), une astucieuse jeune femme, décide de se faire épouser et de le berner avec la complicité de son jeune frère appelé curieusement Kiki (Salvatore Vullo), sorti de prison, afin d'hériter de cette immense fortune. Un dénommé Percier (Francis Dehasseleer) est engagé pour supprimer Sébastien parti à la pêche...

    Dans la distribution, on retrouve aussi Véronique Brabant. « En réalité, la pièce est une adaptation d'un fait divers qui s'était déroulé en Italie : une paysanne avait par deux fois payé quelqu'un pour tuer son mari. Le thème pourrait constituer une formidable tragédie, mais, chez Roussin, tout est traité sur un ton léger de comédie de boulevard bien efficace. La femme monstre, dupée par sa propre machination et victime de celle-ci, en devient comique » explique Jacques Delmeire, à la mise en scène.

    Dans la pièce jouée par la troupe des Molières et Mocassins, on ne peut que souligner la justesse des propos. Tout sonne vrai dans la bouche des cinq comédiens. Dès le départ, le spectateur est pris par cette intrigue assez surprenante et aux rebondissements multiples. L'émotion est souvent au rendez-vous. « Le mari, la femme et la mort » d'André Roussin, au Petit Théâtre de la Ruelle, jusqu'au 17 novembre. Vendredi et samedi à 20h et dimanche à 16h. Entrées : Prix plein : 17 euros. Infos et réservations au 0474/388 032.

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    Arlette ( Lucelia Vandel ) et Kiki (Salvatore Vullo )