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  • PALAIS DES BEAUX-ARTS: Mélanie De Biasio en concert le 9 mars

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    photo: Maël G Lagadec 

    En interprétant les titres de son dernier album : « Il Viaggio », aux ambiances atmosphériques apaisantes, voire envoûtantes, la chanteuse/flûtiste carolo et fondatrice de l'ALBA Mélanie De Biasio partagera, de sa voix feutrée, son carnet de voyage intime et bouleversant avec le public. Le concert comprendra aussi quelques perles de ses albums précédents : « No deal » et « Lilies ». Rencontre.

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    photo: Maël G Lagadec 

    - Dans quelles circonstances l'album « Il Viaggio » a-t-il vu le jour ?

    Mélanie De Biasio (MDB): Nous étions en pleine période de la pandémie. En ce temps qui semblait s'être arrêté, c'était pour moi, qui suis d'origine italienne, l'occasion d'entreprendre un voyage dans le pays de mes racines. Europalia m'ayant fait une commande sur le thème de l'immigration et du train, j'ai imaginé un parcours en Italie à travers les yeux d'un enfant qui rejoint son père qu'il n'a plus vu depuis longtemps. C'est l'objet du titre : « Lay your ear to the rail ». J'y ai capté des sons récoltés sur place : les vagues, le vent, les bruissements de l'aube, le clocher du village,... Cette odyssée est retracée dans une pièce musicale qui a été montrée au Musée de la Photographie, dans la Boîte Noire.

    - Vous y avez fait de nombreuses rencontres...

    MDP : En effet. A Lettomanoppello, dans les Abruzzes, j'ai retrouvé des descendants de mineurs ayant péri dans la tragédie du Bois du Cazier. J'avais emporté avec moi un studio d'enregistrement portable et un appareil photo « standard » que m'avait prêté Xavier Canonne, directeur du Musée de la photographie. J'ai travaillé les arrangements en Belgique et aux Etats-Unis. Puis j'ai effectué un second voyage en Italie, cette fois, dans les Dolomites, dans le village où habitait ma grand-mère, que j'ai bien connue, et qui est décédée, il y a 15 ans. D'où le titre : «  Nonnarina » que je chante en italien, une ode à toutes les grands-mères du monde, ainsi que «  Mi recordo di te ».

    - Vous considérez-vous chanteuse de jazz ?

    MDB : Oui, et de blues, plus particulièrement. Mais je ne veux pas être cataloguée dans un style musical. J'ai envisagé  l'album « Il Viaggio » comme un voyage sonore, très cinématographique, comme dans la musique du film « Paris Texas ». Les bandes- son(s) sont très visuelles.

    - Le deuxième disque contient le titre « ALBA ». Sous quelle forme ?

    MDB : De rêverie sonore...en 18 minutes. Je me suis beaucoup investie dans cette Maison des Talents partagés que j'ai fondée dans les bâtiments du Consulat d'Italie, au Boulevard Audent. Les chantiers ont été intenses : trois ans de travaux. Il ne reste plus que des aménagements dans les jardins. Mon dernier concert au PBA était donné pour financer la chaudière. Je ne remercierai assez toutes les personnes qui ont collaboré au projet. Aujourd'hui, l'ALBA est une véritable résidence d'artistes aux multiples activités.

    - Contente de retrouver le public ?

    MDB : Oui, après trois ans d'arrêt de concert, j'ai hâte de revenir sur scène, et de retrouver la connexion avec les spectateurs. C'est un besoin vital pour moi de chanter et d'être en osmose avec le public.

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    Mélanie De Biasio en concert au Palais des Beaux-Arts de Charleroi, le 9 mars à 20h. Prix plein : 40 euros Une production PBA/Eden. Infos et réservations : 071/31 12 12.

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

  • MONT-SUR-MARCHIENNE: Peter Knapp a révolutionné la photographie de mode

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    Le Musée de la photographie accueille l'expo inédite en Belgique : « Mon temps » consacrée à Peter Knapp ainsi que 5 autres photographes.

    Sous l'oeil de Peter Knapp, les mannequins se libèrent, montrent leurs émotions, bougent,... En passant par plusieurs couturiers célèbres, le photographe, graphiste et plasticien suisse raconte, à travers ses clichés, l'émancipation des femmes. Il accompagne la transformation de leur vestiaire avec la généralisation du prêt-à-porter. Ses connaissances en typographie, peinture, techniques d'impression, mise en page et typographie sont mises à profit.

    Peter Knapp se fait connaître d'abord comme directeur créatif au sein des Galeries Lafayette, au milieu des années 50. A la fin de la décennie, il arrive à la direction artistique du magazine Elle. En tant que photographe de mode, il ne se contentait pas, dans les années 1960-1970, de mettre en scène des mannequins. Il inventait carrément une image modernisée de la femme avec ses clichés publiés dans «Elle», «Stern», «Vogue», «Marie Claire» ou «The Sunday Times». L'exposition : « Mon temps » met en valeur les étapes majeures de son parcours, lesquelles ont forgé sa personnalité créative de 1965 à 1980. Elle présente aussi le cadre de travail de l'artiste et fait revivre toute l’ambiance d’une époque.

    A voir également les photos de Thomas Chable « Au-dessus des nuages », Elliot Ross : « Seeing Animals » ( galerie de portraits d'animaux en noir et blanc), Natalie Malisse et Camille Seilles « Le coeur à même la peau » (Galerie du Soir) et Ingle Vaikla (Boîte Noire): « Papagalo, what's the time » ? A voir jusqu'au 26 mai 24 au Musée de la photo, 11, avenue Paul Pastur à Mont sur Marchienne, du mardi au vendredi de 9h à 17h et les sa/di de 10h à 18h. Infos : 071/43 58 10.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • LIVRE- "Bande de cinglés" d'Amandine Scheers

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    L'auteure de Gilly Amandine Scheers a créé une galerie de personnages hauts en couleur. Destination : la Bretagne, pour un voyage thérapeutique !

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    Ex-institutrice et actuellement assistante de direction et attachée aux ressources humaines dans une PME, Amandine Scheers ne peut plus se passer de l'écriture.

    Dans chacun de ses livres, cette habitante de Gilly sonde particulièrement la psychologie de ses personnages. C'est encore le cas de « Bande de cinglés », aux éditions ransartoises Bande à part, un récit polyphonique, où une dizaine de personnages parlent en « je ».

    Dans ce roman fictionnel, Charly, psychothérapeute, emmène une dizaine de personnes en Bretagne, dans le but de leur proposer une ressourcement.

    Parmi les touristes se trouvent Emilie, secrétaire, bourgeoise un peu coincée, mère de deux enfants, et Eva, une ancienne championne de gymnastique, au comportement un peu déjanté, véritable accro aux réseaux sociaux. « La dualité entre Eva et Emilie est un peu le pivot de de roman. Il y a aussi Jimmy, un junkie au parcours cabossé, qui m'a donné l'idée du titre. Et Matthieu, Pénélope, Jean-Marc, Yvette,... Le lecteur découvrira tous ces personnages aussi bien dans leur face claire que sombre. N'oublions pas Rudolf, le chien, qui a droit également à un chapitre et à la couverture ( superbe!), créée par David Canon, responsable éditorial ».

    des thèmes parfois difficiles

    « Cinglés» ne veut pas dire «fous», mais plutôt hors du commun. J'y vois une dimension plutôt affective » souligne Amandine Scheers. « Le but, en écrivant ce livre, était de donner « du bien » au lecteur. Si mon livre est nourri par des sentiments très positifs tels que la bienveillance, la découverte, l'acceptation de soi, il n'élude pas pour autant certains thèmes plus difficiles tels que l'infidélité, le rapport difficile à la nourriture, le départ des enfants du « nid parental »,...

    Amandine Scheers était déjà l'auteure de « La merveilleuse histoire d'Amandine Beauregard » et « Je ne suis pas une Super Woman » en auto-édition. Elle prépare un album illustré pour les enfants : «  Le roi désastre », et un nouveau roman de société. Amandine Scheers dédicacera « Bande de cinglés », le 2 mars, à la FNAC (Ville 2), de 15h à 17h. Le livre est en rayon à la librairie Molière et Huwart. 310 pages. Prix : 20 euros. www.editions-bap.com

    JEAN-CLAUDE HERIN

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