Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • BEAUMONT- Des salamandres à la Cité des Macarons !

    beaum1.jpg

    Après 28 ans d'absence, les Durs à Cuire ont à nouveau égayé le Carnaval beaumontois. Les festivités se sont déroulées dimanche sous une légère pluie.

    beaum2.jpg

    Déguisés en salamandres, les Durs à cuire ont effectué leur grand retour, dimanche. Cette société avait quasiment disparu en 1996, bien qu'il en restait toujours l'un ou l'autre membre au Carnaval des années suivantes. « Quand mon père Pierre (78 ans), un des fondateurs, est décédé en juin 2023, Mathieu, son petit-fils, a voulu lui rendre hommage en relançant la société, qui compte aujourd'hui 34 membres, ainsi qu'une musique. Nos habits font référence au nom de la célèbre Tour du XIème siècle, emblème de la Ville » signalait Charlotte Solbreux, une des membres.

    beaum4.jpg

    Les Conspirateurs 

    beaum6.jpg

    beaum7.jpg

    D'autres sociétés avaient pris part aux festivités, comme les Gilles (41 ans d'existence) et les Paysannes, les Macarons, les Cas-Mai-Léon, les Arlequins, les Turlupins, les Archimim's, les Stratos et les Conspirateurs. Cette dernière société revêt des tenues d'écoliers anglais. Les BeauFoutois n'étaient pas présents cette année.

    beaum15.jpg

    Des groupes, spontanés, s'invitaient comme des Gothiques. En matinée, les différentes sociétés étaient reçues à l'hôtel de ville par les autorités communales pour les remises de médaille, tandis que les groupes, très colorés, paradaient joyeusement dans les rues de Beaumont, à partir des abords du parc de l'Esplanade. Lundi avaient lieu le raclot (à partir de 16h) et le brûlage de bosses, avant le feu d'artifice.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    beaum8.jpg

    beaum12.jpg

    beaum14.jpg

    beaum6.jpg

    beaum11.jpg

  • MARCINELLE- "Robados" du jeudi 21 mars au dimanche 24 mars à la Ruche Théâtre

    robados2.png

    Constitué de monologues et de flamenco, le spectacle : « Robados » revient sur ce drame vécu durant la Guerre civile et la dictature en Espagne. A voir du 21 au 24 mars à la Ruche Théâtre.

    robados1.jpg

    En français, « Robados » signifie : « volés ». C'est, en effet, d'un épisode très sombre de l'Histoire que le metteur en scène et auteur carolo Thierry Piron traite dans sa création théâtrale : entre 1936-1939 et 1939-1975, plus de 300 000 enfants ont été retirés à leurs mères en Espagne.

    Cette sordide opération, qui a débuté sous le franquisme, consistait à soustraire, à la naissance, les bébés de femmes communistes, accusées de transmettre « le gène » du marxisme. Les nourrissons, que l'on faisait passer pour morts-nés, étaient confiés ensuite à des familles de droite, chargées de leur éducation.

    Afin de justifier ces vols d’enfants, le régime va se reposer sur une idéologie pseudoscientifique influencée par l’eugénisme radical et la biologie raciale des nazis. Parmi les scientifiques et les intellectuels espagnols, une figure se détache, celle d’Antonio Vallejo-Nágera, lui même proche de Franco, psychiatre en chef des armées nationalistes.

    Inès Madrigal, sous le nom d'emprunt Alba

    Ce n'est qu'en 2006 que le Conseil de l'Europe reconnaît pour la première fois l'existence de ces enfants prisonniers républicains. En 2018, le tribunal madrilène reconnaissait coupable Eduardo Vela, obstétricien, considéré comme l'un des principaux acteurs du trafic d'enfants. Un texte de loi phare du gouvernement de gauche sera adopté définitivement par le Sénat, le 7 novembre 2022.

    « Personnage principal de la pièce, Alba est en fait Inès Madrigal, la première Espagnole à avoir amené l'affaire des bébés volés devant les tribunaux. Je fais monter sur scène ses parents adoptifs, la vraie mère, un médecin franquiste, et d'autres personnes encore » signale Thierry Piron.

    Pour apporter une respiration, les témoignages sont entrecoupés de danse flamenco par Rakija Gomez. « Moi-même espagnole, je me suis toujours interrogée sur cette chape de silence autour de cette affaire ». « Robados » est à voir les 21, 22, 23 mars à 20h et le 24 mars à 16h à la Ruche Théâtre Royal, 1, avenue Meurée à Charleroi. Prix plein : 17 euros. Infos et réservations : info@laruchetheatre.be. Tél. 0473/39 00 82.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI - Une file impressionnante pour l'auteur Joël Dicker !

    dicker2.jpg

    L'auteur Joël Dicker était en dédicace au Grenier de la librairie Molière pour son dernier roman: Un animal sauvage

    dicker1.jpg

    dicker3.jpg

    Une file se formait même depuis la place Verte !