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  • MARCINELLE- "Révélations": une exposition au Bois du Cazier

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    à droite de la photo : Alexandra Boucherie, anthropologue, et Denis Gauvain, photographe.

    En 84 clichés, l'expo-photo : « Révélations » de Denis Gauvain retrace, étape par étape, la procédure d'identification des victimes restées inconnues lors de la catastrophe minière de 1956.

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    Petit-fils d'un mineur ayant travaillé à Roux, Denis Gauvain, photographe pendant 20 ans à La Nouvelle Gazette, et aujourd'hui enseignant en photographie en cours du soir, ne pouvait rester insensible à la volonté du Bois du Cazier d'offrir une sépulture et, quelque part, de redonner une dignité aux mineurs « inconnus ».

    L'expo «  Révélations » en cours à l'Espace Amercoeur, tient du photo-reportage. Elle s'ouvre directement par des photos sur les exhumations de corps de victimes du Cazier, tandis que la partie centrale est davantage consacrée aux études réalisées par les experts. « Pendant tout mon travail, j'ai voulu mettre l'accent sur l'humain. Le choix du noir et blanc était déterminant pour rendre une réalité (un peu plus) acceptable et du grand angle pour être à la fois discret et proche des gens » signale Denis Gauvain.

    « Ma reconnaissance va aussi au personnel scientifique. J'ai passé un certain temps, par exemple, à voir comment une anthropologue lavait les ossements, confirmait le sexe, estimait un âge,... Tout le monde a fait un travail formidable ! »

    faire son deuil 

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    Toutes ces recherches n'auraient peut-être pas effectuées si, en juin 2019, le Bois du Cazier n'avait soutenu, avec détermination, la demande de Michele Cicora, âgé de 4 ans en 1956, lequel demandait des tests ADN afin d'identifier le corps de son père, décédé lors de la catastrophe.

    « Après plus de 65 ans, il y avait un espoir, et nous l'avons tenté. Le résultat est connu, à présent : 2 identifications formelles, 4 exclusions, 5 analyses non concluantes et 3 corps sans descendance retrouvée » expliquait Colette Ista, directrice faisant fonction du Bois du Cazier, lors du vernissage. « L'exposition aborde un sujet délicat, sensible, émotionnel, et peut-être même choquant pour certains. Des familles ont doublement souffert depuis la catastrophe, car un membre n'avait pu être identifié, malgré le processus de reconnaissance mis en place à l' époque. Comment, dès lors, autour de dalles en béton sans nom(s), faire son deuil, étape nécessaire lors de la perte d'un être cher ? Comment se (re)construire, comment grandir avec ce manque , l'absence d'un père ? Cette fatalité, au Bois du Cazier, nous ne l'avons pas acceptée ».

    L'exposition se tient jusqu'au 10 décembre 23, au Bois du Cazier. Pour tout contact : 071/ 88 08 56.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • MARCINELLE- 2ème édition d'El Martchî

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    Mélissa Mélis 

    Le nombre d'exposants rassemblés samedi, aux abords de la Maison Communale, pour le marché local « El Martchî » a doublé par rapport à la première édition !

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    Les Marcinellois s'étant exprimés, à travers une enquête, sur le souhait d'avoir un marché qui les rassemblerait, une première édition de « El Martchï » a vu le jour, le 13 mai 2023. Forts de son succès, les bénévoles du Comité du Bierchamps, de la place de la Villette, de Marcinelle Centre, du Comité de Participation du District Centre et de la Maison de Participation et des Associations ont remis le couvert, samedi.

    Sur ce marché, réunissant 40 exposants, on trouvait surtout des produits créés par des artisans et créateurs locaux, ainsi que des produits de bouche conventionnels d'un marché (charcuteries, fromages, légumes,...).

    Diplômée en boulangerie, Mélissa Mélis, également secrétaire médicale, faisait découvrir ses cake pops, cupcakes, muffins, boules de gâteaux, ainsi que des « browkies », un mélange de cookies et de brownies. « Je personnalise les pâtisseries à la demande du client, selon les thèmes : Harry Potter, Elvis Presley, La Petite Sirène,... » soulignait-elle.

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    La Savonnerie du Terril 

    Valérie Marcq et Yvon Vancoppenolle ont créé La Savonnerie du Terril. Pourquoi ce nom ? «  Après avoir passé de nombreuses années en Afrique à fabriquer du savon en Afrique, nous sommes revenus à Charleroi » explique le couple marcinellois. « Notre méthode de saponification est totale en profitant de l'énergie interne produite par les diverses réactions chimiques ».

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • MONT SUR MARCHIENNE: Musée de la Photo: de la Chine à l'Ukraine

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    L'horreur à Dnipro en Ukraine... 

    Les nouvelles expositions sont consacrées à Virginie Nguyen Hoang : « Ukraine, la vie en guerre », à Bertrand Meunier : « Erased » et Camille Peyre : « Gare à vous ».

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    La scène a de quoi surprendre. Un homme prend son archet et joue du violon après qu'un bâtiment ukrainien ait été été touché par un missile russe à longue portée, à Dnipro. 70 appartements ont été pulvérisés en quelques secondes. Au moins 46 personnes ont été tuées. Cette frappe de missiles est une des photos de l'exposition consacrée à l'Ukraine de Virginie Nguyen Hoang, photojournaliste née à Bruxelles en 1987.

    Dans une première partie, celle-ci raconte l'horreur de la guerre vécue au quotidien par les Ukrainiens entre juin 2022 et mai 2023. Heureusement, au coeur de la tragédie, certaines scènes font retrouver un peu le sourire aux habitants, comme les retrouvailles, après 1 an de bombardements à Kharkiv, de Diana (11 ans) et de son grand-père Dmytro (67 ans), ou encore des scènes de la vie quotidienne : des enfants jouant dans le métro, des jeunes partageant un bon moment dans un appartement,...

    La deuxième partie de cette exposition est consacrée aux soldats ukrainiens qui se battent sur le front de l'est et du sud du pays.

    Inégalités et paupérisation en Chine

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    80 tirages de presse, des vidéos, des installations,... de Bertrand Meunier sont à voir dans la salle principale du musée pour « Erased ». Prix Niépce en 2007, l'artiste, attaché à la photo argentique, possède un style décalé et un regard cinématographique.

    Par des voyages réguliers, Bertrand Meunier a pu saisir les transformations de la Chine durant les vingt dernières années, de l’intégration de cette dernière à l’Organisation Mondiale du Commerce (2001) aux manifestations à Hong-Kong de 2019-2020.

    « Depuis le début des années 90, le pays a vécu des bouleversements économiques et sociaux inimaginables, entraînant inégalités, paupérisation des ouvriers et des petits employés, déracinement des paysans » explique-t-il.

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    photos de Camille Peyre 

    Le Soir ouvre sa galerie à Camille Peyre, sorti de la section photographie de la Cambre. Le photographe s'intéresse beaucoup à l’économie et à la finance et à leur impact sur nos vies. Les expositions sont à voir jusqu'au 28 janvier 2024, au Musée de la photographie, avenue Paul Pastur,11 à Mont-sur-Marchienne. Pour tout contact : 071/43 58 10.

    JEAN-CLAUDE HERIN