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  • FLEURUS- Festival Food Trucks- Comment ne pas saliver devant les Takoyaki?

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    La deuxième édition du Food Trucks Festival se tenait sur la place Ferrer. De quoi combler les fins palais avec hamburgers, wraps, nouilles,... ou autres spécialités

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    Poulpe (octopus), gingembre mariné, ciboule, algues de Wakamé, flocons de bonite séchée,... font partie des Takoyaki. Ou encore les Chikin Yaki, à base de poulet, ciboule, gingembre mariné, oignons frits,... Tout ce week-end, ces petits mets japonais étaient préparés avec beaucoup de patience et servis par Jean-Claude Copette. Après avoir travaillé pendant 45 ans à Infrabel, ce jeune pensionné de 60 ans a décidé de se reconvertir dans ce type de restauration. Avec son truck, il se déplace à divers endroits, comme au BaD Festival ou encore au Festival « Solidarités ». «  Cette cuisine est vraiment saine. Elle m'a d'ailleurs été recommandée par une diététicienne japonaise » signale ce sympathique vendeur.

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    Denis Bernard, quant à lui, proposait des Burgers de tout l'Ouest : The USA (Burger boeuf), The Cow Boy, The Bison Futé ou encore The Chili Meal. Le tout dans un truck décoré avec des éléments typiques du pays de l'Oncle Sam : drapeau américain, chapeaux de cow boys, santiags,... « Tous mes produits sont frais. Et le pain est toujours cuit le jour même » signale cet habitant de Montingies-sur-Sambre. Vu le succès remporté par la 1ère édition du festival Food Trucks, la Ville de Fleurus signait pour une deuxième édition. Les cuisines du monde étaient bien représentées. Un comptoir de saveurs était installé: burgers, churros, falafels, nouilles,...  Il y en avait pour tous les goûts! Et le public a bien répondu présent.

    J.C.HERIN

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    Bon appétit ! 

  • BERSILLIES L'ABBAYE- Jean-Luc Fonck en concert

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    La ducasse de Bersillies (la 3ème plus grande de Wallonie!) fait le plein de visiteurs, avec ses 23 forains, ses concerts et ses diverses animations. Dimanche soir, Jean-Luc Fonck a bien chauffé le public avec ses chansons et jeux de mots !

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    « Mesdames, vous allez danser? » demandait Jean-Luc Fonck aux policières qui se trouvaient près du podium. Blaguant constamment avec le public, et lui demandant de répéter gestes et chansons déjantées comme « La main verte », «Stefan Derrick », « Hélène aimait Alain »,... le leader de Sttellla (en tenue de pyjama!) et ses acolytes étaient très en forme, dimanche soir, dans le cadre de la tournée « Carabistour ». Des pom pom girls sont même montées sur scène !

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    « C'est la première fois que nous mettons sur pied un concert, le dimanche soir. On sent que les gens ont envie de faire la fête, après plusieurs mois de pandémie » soulignaient Kevin Poncelet, coordinateur du Comité des Fêtes, et Pierrick Legrain de la Jeunesse de Bersillies. Si le concert de Jean-Luc Fonck a attiré environ 850 personnes, dans la cour des écoles, le record de participation a été battu, la veille, lors du concert DJ's « open air » : 1200 personnes ! Pour mener à bien les festivités, une quarantaine de bénévoles proposent leurs services. Sur deux jours, l'intendance a suivi, bien entendu, avec 47 fûts de 50 litres de bière pour 2 jours !

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    photos: crédit; Robin Cuvillier 

    Les festivités se poursuivent du 13 au 15 août avec les 2 heures de cuistax, des concours de belote, des jeux de crosse, brocante, soirée dansante,... On n'a pas fini de faire la fête à la Ducasse de Bersillies-l'Abbaye. Certainement le plus gros événement de la Botte, à un jet de pierres de la France.

    J.C.HERIN

  • MARCINELLE- Bois du Cazier- 66 ans après le drame, l'émotion est toujours aussi vive

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    Ce lundi 8 août, un hommage était rendu sur le site du Cazier aux 262 mineurs décédés lors de la catastrophe de 1956. De nombreuses personnalités, familles de victimes et délégations belges et étrangères d'anciens mineurs prenaient part aux commémorations.

     

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    Vers 7h30, une camionnette arrive sur le parking du Bois du Cazier. A son bord, d'anciens mineurs de Heusden-Zolder, Eisden, Beringen, Waterschei et Winterslag. « J'ai travaillé à la mine de Heusden-Zolder jusqu'à sa fermeture » signalait Léon Thys. « Mes collègues et moi sommes venus pour rendre hommage aux mineurs décédés en 1956. Comme en Wallonie, la Flandre a aussi connu aussi des tragédies : il est important d'être solidaires ».

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    Léon Thys 

    5 minutes plus tard, des Français de Liévin les rejoignaient. « Le 27 décembre 1974, 90 mineurs ont pris leur poste, mais quelques jours plus tard, 42 d'entre eux ne reverront jamais le jour » déclarait un habitant du Pas-de-Calais.

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    Des Français de Liévin 

    Ce lundi, sur le site du Cazier, la cloche Maria Mater Orphanorum était frappée 262 fois à 8h10' précises.

    Le nombre de tintements correspondait au nombre de victimes, dont le nom était cité pour la dernière fois par Marie-Antoinette Giglioti.

    A l'appel de Jean-Louis Delaet, directeur du Bois du Cazier, le public était invité, ensuite, à aller s'asseoir pour écouter les textes et les discours officiels. Pier Forlano, consul général d'Italie à Charleroi, Alicia Monard, échevine des Associations patriotiques, Mahmut Dogru, échevin de l'Etat Civil et des Cimetières, Caroline Taquin, bourgmestre de Courcelles, Adrien Dolimont, ministre wallon du Budget et des Finances, Philippe Van Cauwenberghe, président du CPAS de Charleroi, Steven Vermeulen, échevin de la commune de Begijnendijk,... avaient pris place dans l'assistance.

    Artem, mort en Ukraine, et les mineurs : des héros

    Parmi les témoins de 1956, présents lors des commémorations, citons encore Urbano Ciacci, entouré pour l'occasion par des jeunes du projet « Belgio chiama... Italia ! ». Ce travailleur au Bois du Cazier a miraculeusement évité l'accident, étant parti se marier dans son pays natal à ce moment-là.

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    Urbano Ciacci , dernier survivant 

    Ou encore Loris Piccolo, orpheline de la catastrophe. « Je pense qu'en ce moment toutes les familles se souviennent de la tristesse, du désarroi de l'horreur et de l'inquiétude que l'on pouvait lire sur tous ces visages qui s'étaient amassés derrière les grilles fermées » soulignait-elle.

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    Loris Piccolo à gauche de l'échevine Alicia Monard 

    Un hommage pluriconvictionnel était également rendu par Daniel Procureur, doyen de Charleroi, le père Nikolaos pour le culte orthodoxe grec, Emmanuel Coulon pour l'Eglise protestante et Mohamed Rharib pour l'Exécutif des Musulmans.

    A leurs côtés se trouvait Mychajlo Dymid, prêtre catholique ukrainien de rite byzantin, installé à Charleroi, père de Artem (27ans), tué le 18 juin dernier par un tir d’artillerie russe dans la région de Donetsk, entre les villes de Mikholaiv et Kherson. « La catastrophe du Cazier est une tragédie. La guerre menée actuellement en Ukraine en est une autre » a-t-il déclaré. « Mon fils est mort pour pour la liberté de l'Ukraine et de l’Europe. Parce que Artem vivait pour son prochain, il n'a pas hésité à combattre et à regarder la mort dans les yeux. En cela, je le considère comme un héros. Les mineurs en ont été d'autres. Il est important de saluer leur mémoire ».

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    Michel Dymid, père d'Artem et Daniel Procureur 

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    La cérémonie au Cazier se poursuivait pas des dépôts de gerbes. La veille était inaugurée l'expo « Verso un 'umanizzazione responsabile del lavoro », rassemblant des oeuvres de 28 artistes italiens.

    JEAN-CLAUDE HERIN