Vendredi dernier, le Village de Noël entamait son deuxième week-end. Si les heures de fermeture ont été maintenues à 23 h, Pierre-Nicolas Houyoux de 50N5E n'affiche pas un enthousiasme débordant...
Ce nouveau Week-end a commencé sous les meilleurs auspices, vendredi soir, sur la place de la Digue, au Village de Noël. Une fois le précieux Covid Safe Ticket présenté à l'entrée, les visiteurs pouvaient boire un bon vin chaud ou déguster boudins, cougnous, crêpes, crêpes, tartiflettes, gaufres,...
Les discussions allaient bon train autour des chalets. Valentine et Carole de Roux étaient venues avec Lalie de Gosselies et Quentin de Jumet. Les quatre amis se remémoraient la « fameuse » soirée de samedi dernier. « On nous avait bien demandé de garder nos masques et nos distances... Mais avec la boisson et l'ambiance qui montait, nous nous sommes vraiment retrouvés collés les uns aux autres, surtout dans le grand chapiteau » raconte Carole. « Nous avons vraiment pris conscience que nous avions dépassé les limites, surtout en cette période de crise sanitaire. Je pense que tout le monde revient ici avec un autre état d'esprit ».
Les quatre amis
des mesures renforcées
A l'entrée du chapiteau, les contrôles sont stricts pour éviter tout débordement. « Pas plus de 200 personnes à l'intérieur ! » avertissait un garde. Autres mesures : Les Djs ont été interdits. Une demi-heure avant l'heure de clôture, le public ne peut plus entrer sur le site. Les effectifs de sécurité ont été renforcés de deux policiers supplémentaires. Certains d'entre eux ont dû intervenir par la force pour écarter certaines personnes refusant de se plier aux règles.
renfort de police
Cette nouvelle édition est-elle un succès ? Pierre-Nicolas Houyoux a un avis mitigé. « L'événement a été maintenu, c'est très bien, surtout pour la population. Mais dans quelles conditions ? » se demande le coordinateur au sein de la société 50N5E.
« Certes, on a évité la catastrophe, en maintenant l'heure de fermeture à 23h. Mais je réalisais mes plus grandes recettes entre 23 h et 1 heure du matin. Vu les investissements très coûteux, j'essaie juste de limiter les pertes financières. J'espère toujours un soutien de la Ville. M'entendra-t-elle ? ».
JEAN-CLAUDE HERIN