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  • CHARLEROI- Lutter contre le racisme à l'Athénée Solvay

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    L'Athénée Solvay lutte contre toutes formes de discriminations. L'expo : « I have a dream » en est une illustration. 

    Jusqu'au 9 décembre, l'Athénée Royal Ernest Solvay accueille dans ses murs l'exposition du Centre d'Action Laïque : « I have a dream », qui retrace l'histoire des Afro-Américains, de l'esclavage à l'avènement des Droits Civiques, ainsi que des photos de Frédéric Pourbaix, enseignant à l'Athénée.

    « Les luttes pour les droits civiques menées par les Afro-Américains font partie des grands combats d'émancipation de l'humanité » souligne Sabrina Dehaspe, directrice générale. « L'exposition en cours s'inscrit dans le cadre des commémorations liées aux 50 ans de l'assassinat de Martin Luther King ( 1929-1968). Son action politique non violente sera l'occasion de nourrir un questionnement à portée universelle sur les modalités de la résistance à toute forme d'oppression ». Notons que, durant toute l'année scolaire, l'établissement participe à de nombreuses activités contre le racisme, l'homophobie,.... et, de manière généralisée, contre tous les types de discriminations. Les élèves se rendent chaque année à Breendonk, à Ypres (In Flanders Fields Museum) et à Raversijde pour parler des deux guerres mondiales.

    J.C.HERIN

  • SPECTACLE- "Danser Casa" sur la scène du PBA, le 3 décembre

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    photo: Michel Cavalca 

    En compagnie de 7 danseurs marocains et d'une danseuse congolaise, les chorégraphes Kader Attou et Mourad Merzouki transmettront l'énergie et l'effervescence de Casablanca, ce vendredi. Une création à ne pas manquer!

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    photo: Michel Cavalca 

    Déprogrammé lors du premier confinement, « Danser Casa » pourra enfin trouver son public à Charleroi. Ce projet chorégraphique, à la fois fou et ambitieux, est né à Casablanca, en 2018, avec l'envie de passer de la rue à la scène et de rassembler le public autour des valeurs de partage et d’ouverture véhiculées par le Hip Hop. Anciens compères de la compagnie de hip-hop Accrorap (cela faisait 20 ans qu'ils n'avaient plus dansé ensemble!), les chorégraphes Mourad Merzouki et Kader Attou, devenus de véritables modèles pour toute une génération de jeunes artistes, sont les initiateurs du spectacle. Dans cette aventure, près de 200 danseurs auront été auditionnés. Seulement huit performeurs : sept Marocains et une Congolaise ont été sélectionnés pour la diversité et la richesse de leurs parcours respectifs.

    Baskets aux pieds et rivalisant d'intensité, chacun y a sa spécialité, souvent apprise en autodidacte, comme l'acrobatie, le cirque, le popping, le locking, le parkour, le new style house et même la danse contemporaine. Une vague permanente d’énergie directe et flamboyante submergera le spectateur.

    Sur des musiques électroniques, la chorégraphie se réinvente dans la joie et le partage, balayant le plateau en long en large et en travers. Le spectacle est aussi un voyage à travers les époques et les techniques de cette danse très codée. Une façon de faire ressortir révoltes, espoirs, défis et souffrances. « Ce projet me touche dans ma chair et dans beaucoup de choses liées à mon histoire »explique Moura. Quant à Kader, cette création lui fait réaliser pourquoi il est arrivé à la danse. Un spectacle aussi qui fait réfléchir sur la condition humaine. Une co-présentation PBA- Ancre et Charleroi danse.

    J.C.HERIN

    « Danser Casa », le 3 décembre à 20h, au Palais des Beaux-Arts de Charleroi, Place du Manège. CST exigé. Prix : 16 à 8 euros. info@ancre.be- 071/31 40 79.

  • EVOCATION- Daniel Stoclet: " J'ai vu Joséphine Baker à Fleurus"

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    L'auteur et ex-enseignant gosselien Daniel Stoclet était adolescent quand il a vu Joséphine Baker à Fleurus, à l'occasion d'une visite d'un studio d'enregistrement. La star au grand coeur était panthéonisée à Paris, mardi. 

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    rue du Couvent ( photo: Albert Stoclet ) 

    « Mes souvenirs sont encore très précis... La scène se passait dans les années 60. La grande vedette Joséphine Baker attirait beaucoup de monde à Fleurus, d'où je suis originaire. Comme il était difficile de se frayer un passage dans la foule pour saluer cette grande dame, tant elle était populaire et dégageait une énergie positive, je n'ai pas pas pu la rencontrer personnellement. Cela dit, j'ai toujours admiré Joséphine Baker tant pour ses talents d'artiste que pour ses engagements citoyens » raconte Daniel Stoclet. A l'époque, le jeune homme habitait à la rue du Couvent. Dans ces années-là, Fleurus comptait plus de commerces de proximité que la localité n'en compte aujourd'hui.

    Sa mère, Jeanne Wijnant, tenait une mercerie (aujourd'hui occupée par une agence de voyage), « Au Petit Bénéfice », un lieu très prisé de la Ville où toutes les couturières des environs se donnaient rendez-vous. La boutique tournait le dos à « La Bonne Source ».

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    Daniel Stoclet

    un événement bien annoncé !

    La maison voisine, séparée du magasin par une étroite ruelle, abritait une boucherie chevaline, qui sera transformée en maison de disques et studio d’enregistrements. « C'était un pari risqué qui ne survivra pas très longtemps » poursuit Daniel. « Mais l'évènement du siècle avait été annoncé partout : Joséphine Baker, la meneuse de revue et résistante franco-américaine, vient à Fleurus à l’occasion de l’inauguration du studio ! Ce bon moment me revient en apprenant son entrée au Panthéon voulue par Emmanuel Macron, un acte que je considére à la fois comme un véritable acte politique pour le chef de l’État, ainsi qu'un symbole en vue de bâtir une « France réconciliée et métissée ». La Cité des Bernardins en est aussi honorée !

    J.C.HERIN