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  • LIVRE- "Je ne suis pas Super Woman" de Amandine Scheers

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    - D’où vous est venue l’idée de ce livre ?

    A.S. D’un blog que j’ai créé. Une sorte de journal intime que j’alimentais par des chroniques, tous les samedis. Encouragée par les remarques positives, je me suis dit que je pouvais les compiler dans un ouvrage, à raison de deux pages par récit. On peut lire ces chroniques indépendamment les unes des autres ; cela dit, elles suivent un ordre chronologique de l’été 2017 jusque l’hiver 2021. Au départ, j’avais un peu peur de ne pas avoir d’idées (ah, le syndrome de la page blanche !), mais au fil du temps, j’ai remarqué que j’étais de plus en plus inspirée.

    - Vous vous exprimez vraiment sur tout…

    Oui, même si j’évite d’aborder des sujets d’actualité brûlante qui feraient polémique. Ce qui m’intéresse a trait à la vie quotidienne, à la famille, à la pratique d’un sport, à la cuisine, aux fêtes folkloriques, aux séries télévisées, aux dessins animés de ma jeunesse, à l’enseignement (j’ai donné cours pendant 10 ans à Lodelinsart et Gilly), aux vacances, au confinement… Je suis curieuse de tout et j’aime me lancer des défis, comme l’apprentissage du japonais, que j’ai pratiqué lors de mes voyages au Japon ! J’ai envie de faire beaucoup de choses, d’être positive en tout. Je mets la barre haute.

    Vous prônez aussi un certain art de vivre…

    A.S. Tout à fait… Je propose, par exemple, de passer une journée « offline », c’est à faire dire sans allumer d’ordi, de tablette ou de smartphone. Totalement déconnectée ! Ou devrais-je dire totalement « re » connectée… à moi-même, à mes sensations, au moment présent. Ça peut paraître facile de planifier une telle journée, mais en fait pas tant que ça ! Je suis aussi une adepte du ZA, c’est-à-dire zéro Achat : mon ambition est d’arrêter de surconsommer : de simplement consommer ce dont on 

    Vous répétez que vous n’êtes pas une « superwoman », avec un humour parfois décalé…

    A.S. En effet, je suis loin d’être la femme parfaite. Je suis consciente de mes failles. Ce qui touche ma vie de tous les jours peut être ressenti et compris par d’autres : le message est assez universel. Oui, c’est vrai, j’aime bien un peu taquiner le lecteur. Par exemple, quand je dis que la famille s’agrandit (alors que je n’ai pas encore d’enfant), c’est parce que j’ai fait l’acquisition d’un canapé. Et quand je parle d’infidélité, c’est parce que je ne fréquente plus le magasin Héma, mais bien le magasin bio « Back To Vrac » à Ransart !

    N.G. Des ouvrages en préparation ?

    A.S. Oui, le tome 2 des Chroniques, ainsi qu’un autre roman jeunesse sur mon héroïne Amandine Beauregard.

    Les chroniques de « Je ne suis pas Super Woman » par Amandine Scheers, 265 pages, 16 euros. Disponible à la librairie Molière, Back to Vrac à Molière, à la librairie de la Sambre à Thuin, chez « Paperas » à Gerpinnes, ainsi que sur la plate-forme Alternalivre.be. jenesuispassuperwoman@outlook.com. Les chroniques sont à lire également sur Instagram et Facebook.

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Marc Hardy dedicaçait à la Galerie des Bulles

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    Le galeriste Daniel Weber accueillait samedi le dessinateur Marc Hardy, père de "Pierre Tombal" 

  • COUPE D'EUROPE- Chaude, l'ambiance à Charleroi et à Gosselies !

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    Forza Italia dans les cafés à la place de la Digue 

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    Des chapeaux aux couleurs de la Squadra Azzura

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    La joie se lisait sur les visages des supporters 

    Les supporteurs italiens ont fêté leur victoire, vendredi soir. Mais peu après le match Italie/Turquie, vendredi soir, une bonne centaine d'entre eux ont descendu à pied les rues Willy Ernst et du Pont Neuf. Le face-à-face avec les policiers a provoqué de vives tensions à hauteur des deux ronds-points.

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    Attention... Les mesures sanitaires n'autorisent pas encore tout... 

    Des voitures qui klaxonnent et des supporters de foot heureux… C’est le scénario classique en cas de victoire.  Sauf que, dans le cas du match pour la Coupe d’Europe qui opposait, vendredi soir, l’Italie à la Turquie, les mouvements de foule étaient scrupuleusement observés par les policiers, en raison des mesures sanitaires en cours.  

    Vers minuit, plus de 150 supporters, dont certains torse nu et un drapeau italien à la main, ont véritablement investi l’Entre-deux-Villes. Plusieurs policiers, accompagnés de chiens, s’étaient postés sur l’Ilot des Sciences, près de la Taverne du Luxembourg, ou encore à proximité du parc Reine Astrid.

    A plusieurs reprises, les agents ont dû séparer des supporters qui s’approchaient trop près des voitures, et, dans certains cas, ils ont dû les repousser.  Une personne, visiblement éméchée, a même été plaquée au sol et emmenée dans une fourgonnette.

    Près de la grille du Collège du Sacré-Cœur, des manifestants se sont assis, organisant une forme de sit-in. « Oui, nous sommes venus en nombre, et nous n’avons pas peur des forces de l’ordre » signalait Massimo (22 ans) de Farciennes. 

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    Après cet « acte de résistance », les supporters se sont dirigés vers l’autre rond-point, en direction du Boulevard Tirou. Encadrés par une horde de policiers, les manifestants se sont ensuite dispersés.

    écrans dans les cafés

    20 minutes avant la fin du match, une altercation, rapidement maîtrisée, a éclaté également sur la place de la Digue, entraînant quelques coups et blessures. Notons toutefois que, mis à part cet incident, tout s’est relativement bien passé, même si les Italiens n’ont pas pu manifester leur joie de la victoire.

    « Pendant toute la durée du match, l’ambiance était très tendue.  En permanence, nous nous sentions traqués par un cordon d’une vingtaine de policiers » déclare Younes Ali (26 ans) de Montignies-sur-Sambre, dont la belle famille est d’origine italienne.

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    Younès s'est senti surveillé pendant toute la durée du match

    Les cafés avaient ouvert leurs terrasses, comme à Chez ta mère, le café Brasserie de la Digue ou encore le Bubble Bar.

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    De grands écrans dans les cafés permettaient au public de suivre le match en direct. Johanna, Laura, Manon, Gwenita et Laura, des Italiennes de la région, avaient prévu une seringue contenant du liquide vert, une des couleurs du drapeau italien. « Nous voulons administrer un vaccin à tout le monde pour nous débarrasser une fois pour toutes du Coronavirus, et retrouver le plaisir de d’être tous ensemble ! »

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    Le drapeau de la Turquie a aussi flotté

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                             Un liquide vert dans la seringue pour rappeler l'Italie et la lutte contre le Covid  

    La place de la Digue était toujours bien animée, le lendemain, lors du match Belgique/Russie. Les terrasses étaient tellement bondées que certains supporters ont dû s’asseoir sur des bancs. C’était le cas pour Silver, Christian et Tula. « Nous sommes venus surtout pour voir Eden Hazard ! » signalait cette famille de Châtelet, d’origine latino-américaine.

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     Cette famille a dû se contenter de bancs sur la place, à défaut de s'approcher des écrans. 

    Bien sûr, lors des 3 buts marqués, le public se levait, dansait et faisait la fête. « C’est vraiment un chouette moment ! » faisait remarquer Jérémy,  accompagné de sa joyeuse bande de copains !

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    Jérémy et ses amis 

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    C'est la fête, oui, la fête, sur la place de la Digue ! 

    PORTRAIT: Florent Debaillie (17 ans) de Gosselies

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    Florent Debaillie est un supporter de la première heure. Ce sympathique Gosselien est venu avec ses amis sur la place de la Digue. Il adore regarder des matches, que ce soit à son domicile ou en public : « Vibrer avec les autres, c’est vraiment ce que j’aime ». Florent pratique le foot depuis l’âge de 4 ans, dans un club de Gosselies. « En toute honnêteté, je n’ai pas de préférence pour un Diable Rouge, mais si je dois en choisir un, je dirais Kevin De Bruyne. Je le trouve très fort, il apporte beaucoup à l’équipe et on ressent un réel manque, quand il n’est pas là ».

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    Florent et ses amis

    Gosselies: 12 grands écrans pour suivre le match !

    Quelle ambiance, samedi soir, à l’hôtel Van der Valk ! Luc Maton, directeur commercial, et Ludger Castin, partenaire, réservent, pendant des rencontres « phares » de l’Euro,  des soirées « d’enfer » aux supporters, avec distribution de chapeaux, de nœuds papillons, de colliers, de bâtons applaudisseurs gonflables,… aux couleurs de la Belgique. Roberto Leone, qui a inauguré en 1986 sa concession Alfa Roméo à Mont-sur-Marchienne, était dans le public.

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          De gauche à droite: Julien Leone,  Ludger Castin, Roberto Leone et Luc Maton, directeur commercial.

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    La folie en noir, jaune, rouge

    Pour le match Belgique/Russie, 350 couverts étaient dressés. Les spectateurs pouvaient suivre la diffusion sur 12 grands écrans, et cela dans tout l’hôtel. Un nouvel espace « La Terrasse », construit en hauteur tout spécialement pour l’été, agrandit encore la capacité d’accueil !  Les supporters étaient bien sûr au rendez-vous, dont Rodrigue, un joueur du club de basket « L’Essor » à Charleroi, habillé complètement en Diable !

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    à gauche, Rodrigue s'est habillé en footballeur 

                                TEXTE ET PHOTOS : JEAN-CLAUDE HERIN