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  • FLEURUS- Expo" Unisverre" encore ce dimanche

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    Maria Palatine dans son arche de verre

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    Bernard Tirtiaux

    Combinant à la fois l’eau, le verre, la musique et la lumière, un spectacle était donné sur l’étang de Martinrou, vendredi soir, pour l’inauguration de « UNISverre ». L’expo, rassemblant 40 artisans verriers, est visible jusqu’à ce dimanche. 

    « Depuis la nuit des temps, la substance translucide qu’est le verre nous émerveille ». Fondateur et propriétaire de la Ferme de Martinrou, Bernard Tirtiaux prenait la parole, de sa voix grave, lors du vernissage de « UNISverre ». En début de soirée, la chanteuse Maria Palatine caressait les cordes de sa harpe et interprétait une de ses compositions sur le grand étang, qu'elle traversait dans une barque faite de lames de verre.

    « Défiant le principe d’Archimède, cette embarcation marie à la fois l’eau et le verre » poursuivait le maître verrier fleurusien.

    Autour du personnage romanesque de Nivard de Chassepierre, dont Bernard Tirtiaux a fait le héros de son roman : « Le passeur de lumière », le projet « UNISverre » rassemble, à Martinrou, 40 praticiens du verre. Certains artisans sont venus de France, comme Pascal Lemoine d’Angers : « Mon travail a commencé avec la réalisation d'urnes funéraires » explique-t-il. « Au fur et à mesure, les pièces se sont couchées, devenant des lames, galets ou conques dans lesquelles figure un monde, peut-être marin. Puis, ces mêmes pièces sont devenues « Origines », jouant l’ambiguïté de ce qui était, de ce qui est et de ce qui sera ».

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    Pascal Lemoine

    L’association « Terre et Verre » est présente. Bernard Vaisières, un autre artisan verrier, fait des démonstrations de soufflage à la canne de boules de Noël. Le sable, la potasse et la chaux fondent dans le four à 1200° pour être « cueillé » et, grâce à la dextérité du verrier, devenir boule de Noël, presse-papier, vase,… La terre sur le tour va se transformer en vase, bol ou encore en assiette,… C’est un peu ça la magie de sa création ! L'exposition, qui s'étend dans les prairies et le long d’un parcours jalonné de grandes sculptures translucides, emmène les visiteurs dans les salles et ateliers.

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    Bernard Vaisières

    A voir encore ce dimanche 13 octobre de 11 h à 17h, Chaussée de Charleroi, 615 à Fleurus.  J.C.HERIN

  • COMMENT SAUVER UNE VIE ?

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    En reconstituant une scène d’accident sur le parking, - une personne git sur le sol, à côté de sa moto - le Centre hospitalier de Lobbes Hainaut a mis les visiteurs face à la réalité, lors des Journées Découvertes entreprises. Quels sont les gestes à faire et à ne pas faire ?

    Félix Gendebien, médecin urgentiste au SAMU, donnait les premières instructions, avant l’arrivée des ambulanciers et des médecins. « Quelques secondes peuvent décider de la vie, de la mort ou des séquelles d’un accidenté. C’est pourquoi il est vital d’agir correctement et de décider rapidement des mesures immédiates qui peuvent sauver une vie. Prêter secours d’urgence et premiers secours est un devoir envers son prochain. »                         

    Parmi les recommandations données, il faut stimuler la personne accidentée de façon tactique, sécuriser le lieu de l’accident si nécessaire, mettre les victimes en sécurité si nécessaire, et alerter les secours professionnels.                  

    « En moyenne, les secours arrivent dans un délai de 10 minutes » poursuivait Félix Gendebien. « Arrivé sur place, le personnel médical évalue l’état du patient selon le schéma A-B-C-D : c'est-à-dire les voies aériennes, la respiration, la circulation et le système nerveux. Des techniques sont mises en place pour apaiser les douleurs de la victime, avant d’être admise à l’hôpital. Nous disposons à l’hôpital d’un spray nasal qui permet à des antidouleurs d’être plus efficaces que par baxter ».  

    Le Centre hospitalier de Lobbes est un des 6 hôpitaux du Groupe Jolimont, qui emploie plus de 6000 personnes. Au travers d’un parcours dans l’hôpital, le public découvrait l’hôpital de jour chirurgical et le bloc opératoire, avec présentation de nouvelles techniques en matière de chirurgie, le service d’auto-dialyse, le projet d’agrandissement et la rénovation de l’hôpital (avec maquettes et vidéos), la pédiatrie, ainsi que les services de gastro-entérologie et d’oncologie. J.C.HERIN

  • BIENNALE DE DANSE- Annie Bozzini, une directrice heureuse !

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    "Infini"

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    "Inoah"

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    Annie Bozzini

    Omniprésents, les chiffres s’alignent et se bousculent dans « Infini ».   Cette dernière création du chorégraphe français Boris Charmatz était présentée en première belge, ainsi que « Levée » et « Le chant des ruines », lors de l’ouverture de la Biennale de danse. Le festival se tient jusqu’au 26 octobre. Rencontre avec Annie Bozzini, directrice de Charleroi danse.

    - Annie Bozzini, vous voici déjà à la barre de votre deuxième Biennale.

    Eh oui, depuis mon arrivée en janvier 2017 à Charleroi danse, le travail n’a pas manqué. La Biennale est un énorme événement, unique en son genre. Tout comme l’édition précédente, j’ai apporté un soin tout particulier à la préparation de celle de 2019. Mon objectif : en faire le nec plus ultra en matière de danse contemporaine.

    - Vous mettez en avant des artistes belges mais aussi internationaux…

    Tout à fait ! La moitié des artistes de cette Biennale sont issus de la Fédération Wallonie Bruxelles. L’affiche les confronte avec des danseurs venus des quatre coins de la planète. L’Asie, l’Afrique et l’Amérique du sud sont venus rejoindre la programmation. Le Brésil est particulièrement mis en valeur à travers le spectacle « Inoah » de Bruno Beltrao. Depuis le début des années 2000, ce chorégraphe pratique un langage énergique et stylisé, en s’attachant à déconstruire les codes des danses urbaines, en particulier le hip hop.

    - La diversité est un impératif…

    Oui, mon équipe (une trentaine de personnes en tout !) et moi avons voulu un festival très éclectique présentant une quinzaine de pièces. Israel Galvan, incarnation du flamenco actuel, revient avec sa version de  « El amor brujo », Ayelen Parolin, créatrice bouillonnante argentine, réconcilie les contraires dans « WEG », le collectif (LA) Horde poursuit son enquête des danses à l’épreuve d’Internet dans « Marry Me in Bassiani », musique, lumières, corps,… entrent en vibration dans « Clairière » de Louise Vanneste,… Dans « When Birds Refused to Fly », le soir de clôture, le chorégraphe Olivier Tarpaga fait le rapprochement des indépendances avec l’expérience des Afro-Américains qui, durant ces mêmes années 60/70, luttaient pour leurs droits civiques aux Etats-Unis.

    - Bien entendu, la programmation ne s’arrête pas avec la Biennale…

    Bien sûr, la saison ne s’arrête que le week-end du 11 au 13 juin 2020. D’ici là, une bonne vingtaine d’autres spectacles de grande qualité seront présentés. En 2018-2019, nous avons rassemblé 12 000 spectateurs. Cette année, avec la Biennale, nous espérons 6000 de plus. Mon mot d’ordre : aller toujours plus vers le public… qui nous le rend bien d’ailleurs !  JEAN-CLAUDE HERIN

    Jusqu’au 26 octobre. Tarif unique par représentation : 10 €. Réservation sur le site charleroi-danse.be – par mail : ticket@charleroi-danse.be . Par téléphone (en semaine, de 10h à 13h et de 14h à 17h) au 071/20 56 40.

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    Lors de la première soirée. Le chorégraphe français Boris Charmatz est avant-dernier sur la droite.