Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • CHARLEROI- Qui a tué Charles II ? Cluedo géant à Rive Gauche et à la Ville Basse

    cluedo1.JPG

    Jérôme Roose ( Louis XIV) et Didier Colart (gend'armes) en pleine recherche

    Qui a assassiné Charles II ? Le public mène l’enquête…

    L’Histoire de Charleroi est à la base de ce Cluedo géant

    Imaginée comme un grande escapegame outdoor et un jeu de piste par les concepteurs de CharleroomS, la « Grande escapade », basée sur le Cluedo  de Charleroi 1666, a passionné, samedi, 500 personnes, tous âges confondus. Un beau succès pour cette première édition.

    cluedo2.JPG

    10 août, 10 heures du matin. La dépouille de Charles II, roi d’Espagne à qui Charleroi doit son nom, est retrouvée au niveau -1. Visiblement, la victime a été traînée jusque là. La mort est jugée suspecte. Qui aurait bien pu commettre ce crime horrible ?

    cluedo3.JPG

    Marquis de Castel Rodrigo

    Dans le Complexe Rive Gauche et à la Ville Basse, plusieurs groupes se sont constitués pour retrouver le coupable du meurtre, mais  aussi déterminer la scène du crime, l’arme utilisée et le mobile. Un plan détaillé des lieux était remis aux candidats. Parmi les armes : une barre de fer, le chandelier, une corde, un pistolet, un poignard et une clé à molette.                

    cluedo6.JPG

    à droite: Vauban

    Parmi les suspects : le Marquis de Vauban, La Reine-Mère Marie-Anne d’Autriche, L’Abbesse, le Marquis de Castel Rodrigo, La Favorite Marquise de Montespan et Louis XIV. Jérôme Roose avait pris les traits et la tenue vestimentaire de ce dernier. « Petit plus culturel : je propose un quiz culturel sur les écrivains du 17èmesiècle » notait le comédien carolo.

    G.S.M et S.M.S. au 17ème siècle !

    cluedo4.JPG

    Flair et réflexion étaient nécessaires pour arriver au bout de cette enquête.                        

    « On repère les indices sur le parcours. On a déjà trouvé la corde au Novotel ! » s’exclamait un participant. Le jeu rassemblait plusieurs générations : par exemple, dans le groupe de Christelle, une habitante de Montigny-le-Tilleul, on notait un sérieux écart entre Greg : 42 ans et Capucine : 4 ans.

    Cette « grande escapade » a été imaginée par Didier Colart, concepteur du Cluedo 1666 et grand collectionneur de boites de jeux Monopoly (exposées à la galerie Bernard). Anne-Sophie Gérard, responsable marketing du complexe commercial, faisait remarquer : « Nous avions déjà pris l’habitude de rassembler les familles au cours du Family Day.  L’adaptation de ce jeu pour Rive Gauche est parfaite. A voir autant de monde, on fera une deuxième édition, l’an prochain ». De beaux prix étaient remis en fin d’après-midi : un Cluedo 1666, une heure d’escape game à CharleroomS, et 1 gift card d’une valeur de 50 €. Petit clin d’œil au monde moderne : au cours de la partie, les candidats pouvaient utiliser le S.M.S. : Service de Messagerie Secrète à l’aide de leur G.S.M. : Garanties de Sa Majesté !  JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Visite de la Ville et Boucle Noire pour les jeunes du Sporting

    trimpont.jpg

    de gauche à droite : Emanuele Lepore – Thomas Trimpont - Alain Decuyper - Olivier Stiers.

    Allier sport et culture est l’objectif de la journée

    Jeune homme dynamique, très attaché à Charleroi, Thomas Trimpont (26 ans) est instituteur de formation et responsable éducation au Sporting de Charleroi. Ce Marcinellois projette de faire découvrir Charleroi et ses alentours à 120 jeunes de 13 à 20 ans de l’école du Sporting + l’équipe des U-21, en compagnie d’Olivier Stiers, coordinateur en préparation physique,  Alain Decuyper, directeur technique, et Emanuele Lepore, entraîneur gardien. Le départ sera donné le mardi 13 août à 9 heures au stade, pour rejoindre ensuite la tour de police, le parc Reine Astrid, la place Charles II, la place du Manège, le Viaduc,…

    Originalité : la balade pédestre passera par le terril des Piges à Dampremy, une des étapes de la Boucle Noire, où des explications sur le passé industriel sur Charleroi seront données par une guide. Ensuite, une navette les conduira au Bois du Cazier.

    « Tous ces jeunes qui habitent le Centre Ville et les alentours, et les autres aussi qui viennent de l’extérieur, ne connaissent pas toujours Charleroi, sa richesse patrimoniale et architecturale, ses industries,… Ce sera une belle occasion d’allier sport et culture ». J.C.HERIN

  • MARCINELLE- La tragédie du Cazier, c'était il y a 63 ans...

    caz1.JPG

    les parapluies se sont ouverts pendant les tintements de cloche...

    Il y a 63 ans, jour pour jour, 262 mineurs périssaient au Cazier. Cette tragédie reste(ra) dans toutes les mémoires et dans tous les cœurs. Précédée de l’inauguration de l’installation : «  L’âge du charbon », une journée de commémorations, à laquelle participaient 500 personnes, se déroulait jeudi.

    caz.JPG

    caz2.JPG

    de nombreuses associations patriotiques étaient présentes

    Inattendue, une pluie courte s’est invitée sur le site du Cazier pendant les 262 tintements de la cloche. Les noms des malheureuses victimes ont été égrainés, dans un recueillement total, à partir de 8 h 10’, le moment précis où s’est déclaré le drame, le 8 août 1956.

    Assistaient à la cérémonie Jean-Louis Delaet, directeur du Bois du Cazier, Luc Lysy, le doyen de Charleroi, Laurence Leclercq, échevine des Relations Internationales, Françoise Daspremont, échevine des Associations patriotiques,… des membres d’associations patriotiques, ainsi que des personnalités belges et étrangères (dont de nombreux représentants diplomatiques).

    André Flahaut, ministre au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles, insistait : « A l’heure de la montée des nationalismes, notamment en Italie, il faut absolument clamer que la solidarité n’est pas un vain mot. Elle existait bien entre les mineurs ».

    caz6.JPG

    André Flahaut: " la solidarité, avant tout"

    « Cette journée est essentielle à la mémoire » poursuivait la Ministre fédérale de l’Energie Marie-Christine Marghem.

    La journée se poursuivait par un hommage convictionnel, des discours officiels, des dépôts de fleurs au monument aux victimes, un cortège vers le cimetière de Marcinelle et par la réception du Consul général d’Italie.

    caz4.JPG

    L’association « Les Gueules Noires » de Liévin était la première à arriver sur les lieux, dès 7 heures.  Cette localité française du Pas-de-Calais a aussi connu un drame. Le 25 décembre 1974, au fond d'une galerie de la fosse 3, 42 mineurs ont trouvé la mort. « Nous pensons aux victimes de Lens-Liévin, mais aussi à celles du Bois du Cazier. A Marcinelle ont disparu 2 Français. Nous honorons leur mémoire » soulignait Christian Vallez, président de l’association. 5 anciens mineurs, dont Jean-Claude Clerbout (72 ans),qui a travaillé 30 ans dans la mine française jusqu’à sa fermeture, faisaient partie de la délégation, ainsi que des femmes habillées en hiercheuses.

    caz7.JPG

    Les membres de l’association des Gueules Noires » de Liévin, arrivés les premiers sur les lieux. Parmi eux, Jean-Claude Clerbout ( 4ème à gauche sur la photo).

    caz8.JPG

    en tenue de hiercheuse

    L’Amicale des Sauveteurs de Freyming-Merlebach (département de la Moselle) avait tenu aussi à être là. A La Houve sur le territoire de Creutzwald, l’arrêt de la production, le 23 avril 2004, a marqué la fin de l'exploitation du charbon en France. « On nous surnommait « les pompiers ». Nous avons gardé le casque jaune, que nous portions lors des interventions » signalait l’un d’eux. L’incendie qui a enflammé la fosse du Cazier en 1956 nous rappelle notre mission ».

    caz3.JPG

    Les hommes du feu en orange

    « L’âge du charbon » : une installation en photos et montage vidéo

    caz10.JPG

    Les derniers témoins de l’âge du charbon s’offrent aux visiteurs sous la forme d’images photographiques par Fabio Caramaschi et d’un montage vidéo par Silvia Caracciolo. Les deux artistes de Milan et de Rome se complètent ainsi pour conserver la mémoire des mineurs. L’expo photo présente 8 tirages 75 x100 à partir de la pellicule n/b Polaroïd 55. Particularité : le studio de prise de vue pour les portraits a été créé en montant un appareil photographique 4x5 pouces Linhof à soufflet des années 50.

    Fabio Caramaschi précise : « J’ai photographié d’anciens mineurs italiens de la province du Hainaut » précise-t-il. « Certains ont voulu être représentés dans des vêtements qu’ils portaient à la mine, avec le casque et la lampe, d’autres sont assis dans les cuisines de leurs maisons, mais tous, sans hésitation, m’ont fixé, comme dans les portraits du début du XXème siècle.»

    caz12.JPG

    Six entretiens, qui donnent la parole aux mineurs italiens depuis leurs villages reculés, ont aussi été réalisés par Silvia Caramaschi. Le visiteur peut suivre ces entretiens sur des moniteurs individuels, munis d’un casque audio. Cette installation se tient jusqu’au 8 septembre 19. Pour plus de renseignements : www.leboisducazier.be J.C.HERIN