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  • JUMET- Retraite aux flambeaux à la Madeleine

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    Baguettes de tambour lumineuses pour David !

    Point d’orgue des festivités,  la retraite aux flambeaux a rassemblé un bon millier de marcheurs et un nombreux public,  jeudi soir. Sous une chaleur intense, comme durant toute la Madeleine !

    Jeudi soir, lors de la clôture de la 638èmeédition de la Madeleine, la nuit était éclairée par des centaines de torches, sur la place Francq. Pour bien se faire voir, certains rivalisaient d’imagination : « Les baguettes de mon tambour sont lumineuses ! » faisait remarquer David Baran  ( 24 ans) , membre des Cipayes anglais. 

    Chaleur pour la météo ( la canicule était bien présente surtout mercredi et jeudi!), mais aussi chaleur dans les cœurs. Après une semaine, les liens n’en étaient que plus renforcés  entre tous les Jumétois et les sympathisants du Tour.

    « A la Madeleine, tout le monde s’invite  les uns chez les autres ! La convivialité fait vraiment partie intégrante des festivités» faisait remarquer  un habitant. 

    Durant toute la journée de jeudi, la place Francq  ne désemplissait pas,  au milieu du champ de foire. Affluence lors du concert du groupe carolo « Los Petardos », puis lors de la retraite aux flambeaux, une tradition qui remonte après la seconde guerre.  

    libres d’y participer

    Les groupes défilaient un à un dans la chapelle de Heigne, lors de la remise des drapeaux. Gérard Monseux, vice-président des Amis de la Madeleine, veillait au bon déroulement des opérations.  

    «Généralement, on compte entre 35 à 40 sociétés sur les 50 à cette cérémonie. La liberté est donnée à chaque société et marcheur d’y participer ou pas » note Jean-Philippe Preumont, responsable communication.  

    Selon leurs convictions philosophiques ou religieuses, les marcheurs se présentaient ou non devant le prêtre, pour embrasser l'ostensoir.  

    Peu avant minuit, une petite déception s’est fait sentir, suite à l’annulation du feu d’artifice.  « Mais on comprend tout à fait cette décision liée aux fortes chaleurs » notait un Jumétois. 

    Le sentiment était plutôt à la joie. « Cela fait 10 ans que mes copains et moi assistons à  la Madeleine, en ne manquant quasiment pas un jour » signalait Filippo Giancola de Couillet. « Nous trouvons que la fête est meilleure chaque année ! Les animations, les spectacles, le défilé,... tout nous plaît. Et en plus, avec la présence policière, nous nous sentons en sécurité» JCH

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    La Madeleine est aussi une procession religieuse

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    Filippo ( à droite ) et ses copains sont heureux d'être à la Madeleine

  • JUMET- Visite des marcheurs à la résidence l'Adret

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    L’Adret est une maison de repos et de soins où l’ennui n’a pas sa place.    Ses 74 résidents sont soignés et choyés par une équipe dynamique, à travers une série d’animations : barbecues, marchés de Noël, concerts, repas familiaux et intergénérationnels, jeux de société, dégustations, sorties diverses,…                  

     « Il n’y a rien de pire que l’inactivité ! Nos résidents sont demandeurs d’avoir des contacts les uns avec les autres, de voir du monde, de sortir du train-train quotidien,… Un bon moyen aussi de lutter contre la solitude »  signale Léon Braems, jeune animateur, responsable des activités. Ce dernier a d’ailleurs eu l’idée de renouer avec  les visites de marcheurs de la Madeleine, qui s’étaient interrompues durant 5 ou 6 ans. C’est ainsi que, mercredi après-midi, les membres de l’Escorte  de Napoléon et des Vaillants Bleus sont arrivés en musique à l’Adret.

    Les marcheurs étaient vivement attendus : les tables étaient dressées pour les recevoir. « Je suis maman d’un Vaillant bleu et je suis contente d’accueillir mon fils et les membres de sa société ! » signalait Pauline. «L’ambiance est vraiment très chaleureuse.  Chaque marcheur a toujours un petit mot amusant pour nous ! » lançait une résidente. Maintenir le lien social vers l’extérieur est une des priorités de Ludovic Gretter, directeur, et de Jenny Detaille, sous-directrice.  Bel exemple de cette interactivité résidents-marcheurs : Vanessa est aide-soignante dans la maison de repos et membre    de l’Escorte de Napoléon !

    J.C.HERIN

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    Arrivée en musique ! 

  • CHARLEROI- Olivier Terwagne,ce soir, au Poche Théâtre

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    La rencontre de Constance, une jeune actrice belge, et de Kiriakos, guide grec, est au coeur du spectacle musical et théâtral : « Mal blessé.e ». Un road movie signé Olivier Terwagne, artiste de Couillet.  A voir au Poche Théâtre,  le 26 juillet.  

    Musicien ( piano/accordéon/guitare), chanteur, auteur, essayiste,    enseignant ( professeur d’Histoire à l’Institut Notre-Dame de Loverval ),… Olivier Terwagne est un peu tout cela à la fois !

    Ce jeune Chimacien de 33 ans, habitant Couillet depuis 2 ans, est capable de faire le grand écart entre la ballade au piano jusqu’au slam, se définissant lui-même comme un artiste de « french pop éclectique » ! Cet amour de l’Histoire, de la littérature, de la musique, de la chanson française,… transparait bien dans le spectacle « Mal blessé.e », qu’il présentera au Poche Théâtre. Olivier sera accompagné sur scène par Stéphanie Gilly (cuivres).

    Ce « concert théâtre » est largement composé d’extraits du journal philo-amoureux ( paru en 2017) : « Mal blessée», mis en musique et récités, ainsi que de voix off. L’auteur nous fait voyager dans le temps en compagnie de Constance, trentenaire qui tente de percer dans le cinéma, et de Kiriakos,  un guide de voyage grec. Les jeunes célibataires, un peu déboussolés, se cherchent…  

    Olivier et Constance : «  néo-Carolos »

    « Constance est un peu mon double. Nous sommes tous les deux fascinés par la Grèce  Antique.  Elle est persuadée d’avoir été une pythie dans une vie antérieure, et j’étais à Delphes en 2016. Elle quitte Chimay et vient s’installer à Charleroi, ce qui est aussi mon parcours.  Nous pourrions être qualifiés tous deux de « néo-Carolos », car nous assistons au renouveau de la Ville».

    Pensée grecque et  romantisme vont se mêler dans ce journal de « pop poésie philosophique ». « Sous un certain angle, « Mal blessé.e » interroge l’articulation entre l’histoire intime et l’Histoire » poursuit l’auteur. Le spectacle comprend aussi « les Cartes de Vacances », dont le single et le clip viennent de sortir.  Clin d’œil à Godard, à 68 et ses utopies, le nouveau titre d’Olivier Terwagne, très vintage, passe l’histoire en vacances : en voiture Simone ! Artiste au talent confirmé, Olivier Terwagne rêve de se consacrer pleinement à son Art,  quitte à renoncer à l’enseignement. Parmi ses (nombreux) objectifs: être  à l’affiche des Francofolies de Spa en 2019 ! « Mal blessé.e » est à voir dans le cadre du festival Eté Divert’  au Poche Théâtre, le 26 juillet à 20h30. Prix : de 10 à 4 euros. Infos et réservations : www.divertiscènes.be. Tél. : 0479/289 827. JCH