Depuis qu'il a quitté la place Charles II, pour s’installer place Saint-Fiacre, le marché de Noël de Charleroi a connu la décrépitude: des exposants ont fui faute de remplir les caisses, et l’organisateur des années précédentes a jeté l’éponge. Les riverains se plaignaient d’un marché de Noël qui ressemblait davantage à un village provençal. Cette année, il sera entièrement remanié: "Le principe est de réduire le nombre de chalets, au nombre de 12 cette année, d’entourer ces chalets d’une centaine de sapins, on espère en avoir 150 pour avoir une vraie impression de forêt, une table brasero au milieu, des tables mange-debout, des champignons chauffants, des produits de bouche. Je pense que ça avait besoin d’un petit rafraîchissement, donc on a décidé de faire quelque chose de plus petit et de faire un projet d’ambiance. Il y aura de la neige sur les chalets et sur le sapin", explique Sophie Collin, directrice de l'asbl Charleroi Centre-Ville, qui coordonne le Marché de Noel carolo, au micro de Gaetan Sgualdino.

 "Fini les petits artisans"

On y servira huîtres, tapas et saumon fumé dans un bar à champagne, mais aussi vin chaud, tartiflette, gaufres et crêpes. "On veut surtout donner la possibilité au chaland d’acheter leur cadeau chez les commerçants du centre-ville de Charleroi. Donc, fini les petits artisans, et tout ce qui n’est pas produits de bouche, cela permet aux gens d’aller chez les commerçants locaux", explique encore la directrice de l'asbl.

La crise actuelle que connaissent les Palestiniens dans la bande de Gaza ne peut pas laisser les membres de la Plate-Forme Charleroi-Palestine indifférents. Une manifestation était mise sur pied, samedi après-midi, devant le beffroi de l’hôtel de ville avec comme slogans : « Gaza, Gaza, on n’oublie pas » ou encore « Une seule solution, arrêtez l’Occupation ».  Une minute de silence était  respectée. Des représentants de différentes associations ( Femmes palestiennes, syndicats palestiniens,…), ainsi que Ingi Rami,  Palestinien de Gaza,  étaient également présents.  Pour plus d’infos : Tél : 071/ 54 51 04 – 0497/ 53 50 34. E-mail : charleroi.palestine@gmail.com

La Fête de  l’Arbre  coïncide avec la Sainte-Catherine. Le dicton dit d’ailleurs qu’à cette période:  « Tout bois planté prend racine » !   

Samedi matin, dans le verger situé sur le site de Parentville, l’asbl Charleroi Nature offrait au public des plants de différentes essences :  groseillier,  houx,  érable champêtre,  prunelier,  fusain,… Pour le houx, c’était une première : un persistant indigène était mis à  l'honneur ! Bien connu et pourtant bien secret, le houx n'est pas que le décor enchanté de nos fêtes de fin d'année. C'était l'occasion de présenter une essence dioïque : seuls ceux qui plantent un pied femelle obtiendront de jolies baies rouges …mais toxiques ! Bon compagnon, il accepte une taille régulière et peut atteindre 300 ans. Le groseillier était aussi distribué. «  Nous souhaitons vraiment ramener les gens à la nature . L’arboriculture fruitière est un bon moyen d’y arriver » reconnaît Thierry Bodart, coordinateur PCDN ( Plan Communal de Développement de la Nature ). Des démonstrations de palissage étaient également organisées.  Il s’agit d’une  méthode  naturelle qui consiste à guider les branches sur un support en les y attachant avec des liens. La technique utilisée permet à la sève de se concentrer vers les bourgeons et de stimuler l’apparition des fruits.  Cette journée de l’Arbre était organisée dans diverses communes par la Région Wallonne.  A Couillet, la distribution d’arbustes était gérée sur les fonds propres de Charleroi Nature.  Cette asbl organise des cours gratuits au Centre de Culture Scientifique de Parentville  ( ULB),  et mène des actions dans les écoles, sur le terrain,… Pour tout renseignement : 071/600 232.

Lionel et Anne ont opté pour des groseiliiers

C’est par la radio que Lionel et Anne ( 32 ans), ont entendu parler de Journée de l’arbre.  Ils sont venus avec leur fille Nina ( 4 ans et ½), très curieuse. Le couple habite un nouveau lotissement à Marcinelle. D’un côté du terrain, une pelouse est déjà aménagée, et de l’autre, ils souhaiteraient faire un potager. « Comme nous n’avons pas un très grand jardin,  et qu’il est en pente, nous optons pour des arbustes fruitiers, comme des groseilliers » note Lionel.   « Nous obtenons ici de précieux conseils : il faut respecter 1m50 entre les plants, creuser, puis  faire un pralinage : tremper les racines nues de la plante dans une bouillie argileuse avant de planter. Le tout doit être bien damé ». Lionel a  la main verte, puisqu’il travaille comme ouvrier d’entretien dans un parc.  Son épouse, par contre, est néophyte.  Avec l’asbl Natagora,  la petite famille a  appris également à construire des mangeoires avec des matériaux de récupération, ainsi que des hôtels pour insectes avec des morceaux de bambous, du sureau,… Un petit refuge très apprécié des papillons, coccinelles, et autres insectes de nos jardins.

Mangeoires et hôtels pour insectes