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CINEMA- "Iris", une jeune femme en quête d'amour et d'acceptation

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Lors de l'avant-première avec les acteurs au Caméo. photo: J.C.Hérin 


Le réalisateur de Thuin Brandon Gotto signe un long-métrage dense, intense, et moins sombre que les précédents. A voir sur grand écran les 18 et 27 février.

Habitant de Thuin, Brandon Gotto s'est d'abord fait connaître par des « fans films », où il revisitait des univers comme Star Wars, par exemple, ou "Halloween". Depuis quelques années, le jeune cinéaste réalise en moyenne un film par an, tels que Gravidam, Ida, Pandemonium, tous produits par sa propre société: Deep Dreams Films.

Brandon et sa compagne Margaux Colarusso sont bien connus dans le milieu du cinéma indépendant belge pour leur collaboration créative. Le spectateur retrouvera cette dernière dans « Iris », une jeune femme victime d’une agression très violente dans un tunnel. Hospitalisée, et en proie à des échecs personnels et professionnels, elle va se remettre en question. Un rôle complet de contre-emploi pour l'actrice et qu'elle joue à merveille.

« Ici, je veux surtout tirer la corde sensible du spectateur. Je qualifierais ce film de « thriller social », à l'inverse de mes premiers films qui baignaient dans l'horreur, un genre qui ne me convient plus tout à fait » signale Brandon. « Iris est sans doute mon projet le plus personnel et le plus ambitieux. Auparavant, je tournais surtout en lieu fermé avec quelques acteurs. Ici, nous avons prospecté une quinzaine de lieux différents en Thudinie et dans le Nord de la France, et une dizaine des personnages sont
parlants ».

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« exorciser » des pensées noires
Outre Margaux Colarusso, on retrouve également dans la distribution, Alizé Nickolson (Alice), Annick Cornette (la mère) et Michel Angely (le père). « Je voulais faire le portrait brûlant d'une jeune fille en quête d'amour et d'acceptation, sur fond de tensions familiales (le père est extrêmement autoritaire et la mère subit cette violence), en quête d’elle-même, du regard des autres et de la place qu’elle pourrait enfin prendre dans le monde. Une façon, en quelque sorte, d'« exorciser » des pensées un peu noires que chacun pourrait avoir » poursuit Brandon. « Le film met en évidence la nécessité de s’accepter tel que l’on est,
dans un monde qui tend à briser les individus dans leurs différences. On y aborde aussi les thèmes comme la peur d'un avenir sans perspective (Iris est demandeuse d'emploi), le fait de s'assumer en tant qu'artiste ou encore l'homosexualité féminine ». Le long-métrage (1h 26') sera projeté le mardi 18 février à 20 h 15 au Caméo de Tamines et le jeudi 27 février à 20 h15 au
Ciné Couvin.

JEAN-CLAUDE HERIN

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