CHARLEROI - Jeff Panacloc à Pathé pour présenter "A la poursuite de Jean-Marc"
La salle a vivement applaudi le ventriloque et comédien français Jeff Panacloc, venu présenter le film :« A la poursuite de Jean-Marc ».
C'est à un véritable marathon (64 présentations dans les salles !) que s'est livré Jeff Panacloc pour venir parler du film « A la poursuite de Jean-Marc ». Le long-métrage était projeté au cinéma Pathé Charleroi, samedi après-midi. « Merci d 'être venus aussi nombreux ! Je n'ai d'autre objectif que de vous divertir et de vous faire passer un bon moment » s'est exclamé le comédien et ventriloque. Quelques spectateurs avaient amené une réplique de la célèbre marionnette ! Dans « A la poursuite de Jean-Marc » du réalisateur Pierre-François Martin-Laval, Jeff, un homme calme et un peu candide, croise la route de Jean-Marc, un singe en peluche tout juste échappé d'une base militaire. Particularité : cette peluche est... vivante. Jean-Marc, sans gêne et sans filtre, embarque alors Jeff dans une aventure déjantée. Autant dire que rien ne se passera comme prévu !
rire et émotion
Adriano et Sabrina de Fontaine l'Evêque et Didier et Lyse de Jumet, spectateurs
Qu'en a pensé le public ? « Je suis d'abord scotchée par l'aspect technique : contrairement à la scène où il est « collé » au ventriloque, Jean-Marc, ici, est un personnage à part entière, qui se déplace sur ses deux jambes. J'ai bien aimé, mais je m'attendais à plus de « trash». Bien sûr, on retrouve quelques répliques cultes, comme « Salut, les Trouducs! » ou « Il a lâché sa blague de cons », mais la marionnette nous a habitués à plus de grossièreté(s) dans les sketches. Dans le film, je trouve Jean-Marc un peu trop lisse » fait remarquer Lyse de Jumet. « Le film est un chouette divertissement familial avec d'excellents gags ainsi qu'un bon thriller qui nous tient en haleine avec une course-poursuite et de « vrais » méchants. Il n'y a aucun temps mort. J'ai beaucoup apprécié le jeu d'acteur de Jeff, ainsi que ses rapports tendres avec sa grand-mère. Au-delà du rire, il y a aussi de l'émotion » poursuit Adriano de Fontaine l'Evêque.
JEAN-CLAUDE HERIN