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CHARLEROI : Femmes de mars: le chant des sirènes

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Un jeu de société sur les femmes et l'art

Jusque fin mars, les Femmes de mars se penchent sur l’image. Comme dans l'exposition : « Le chant des sirènes », où vidéos, photos et performances de 13 artistes sont présentées et proposées au Centre d'Action Laïque/Maison de la Laïcité de Charleroi

Dans plusieurs domaines, les femmes sont sous-représentées. C'est le cas notamment du monde de l'Art. Pour sensibiliser le public à cette problématique, Olivia Hernaïz a conçu un jeu : « Art & My Career (L'Art et ma carrière) », que les visiteurs peuvent tester au Centre d'Action Laïque de Charleroi, au cours de l'exposition « Le chant des sirènes ».

Basé sur des centaines de témoignages, ce jeu met en scène différentes carrières du milieu artistique. Durant le tour de plateau, le joueur est invité à s'engager dans divers projets professionnels. D'étudiante en master, jusqu'à conservatrice de musée, en passant par artiste, professeur(e), galeriste, curatrice ou encore historienne de l'Art, chaque projet professionnel va demander une condition d'entrée, soir un diplôme, soit une expérience, soit un investissement financier. Ce jeu est destiné tant aux hommes qu'aux femmes, de toutes générations et de tous horizons, afin de réfléchir à ces questions essentielles.la sirène, symbole de combativité

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Après l'expo : « Les limbes, figures de l'isolement », également au Centre d'Action Laïque, Lola Meotti a monté cette exposition, dans le cadre de l'événement carolo des Femmes de Mars, tournant autour de la Journée Internationale des Droits des Femmes du 8 mars. « La figure de la sirène ne fait pas vraiment référence ici à l'Antiquité, mais elle est plutôt un symbole de combativité des femmes. L'exemple actuel de femmes ukrainiennes, luttant au côté de leur mari contre l'oppression russe, est l'illustration de cette pugnacité. Elles auraient pu faire partie de cette exposition» souligne la commissaire.

11 artistes femmes et 2 hommes présentent vidéos et photos. Par exemple, Kamand Rasavi fait part de la difficulté d'être une femme dans la société patriarcale iranienne. Dans une vidéo archive de Samuel Beckett, le texte relate la vie d'une femme d'environ 70 ans, abandonnée par ses parents après une naissance prématurée. Dans l'oeuvre « Même avec l'invisible ? » de Ethel Lilienfeld, le spectateur est invité à entrer dans l'univers de 4 personnes malvoyantes. L'expo se vite jusqu'au 26 mars, du mercredi au dimanche, de 10h à 16h, au CAL/ML Charleroi, rue de France, 31. Gratuit. Pour tous renseignements sur le programme des Femmes de mars (1 mois d'activités) : @lesfemmesdemars ou sur la page Facebook.

JEAN-CLAUDE HERIN

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