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  • MARCINELLE- Quartiers libres: le funambule Olivier Zimmermann a marché entre deux immeubles !

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    crédit photo: Christophe Vandercam 

    La performance d'Olivier Zimmermann est à couper le souffle ! Samedi soir, dans le cadre de « Quartiers Libres », le célèbre funambule a traversé deux immeubles de la Cité Parc, distants l'un de l'autre de 61 m. Une première pour l'Eden et la Ville, réalisée dans des conditions climatiques assez particulières...

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    Voyez-vous le funambule? 

    En toute fin d'après-midi, l'équipe organisatrice de « Quartiers Libres » décide d'avancer la traversée du funambule Olivier Zimmermann, en raison des nuages menaçants dans le ciel.

    Vers 18h30, une pluie abondante, mais de courte durée, pousse même le public à trouver un abri sous les tonnelles. Heureusement, vers 19h, une accalmie permet à l'équilibriste d'entamer sa marche entre le bloc14 et le bloc 8 de l'avenue du Chili.

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    « Dès mercredi, les riverains ont pu assister à l'installation. Une façon pour eux d'être déjà dans le coup ! » fait remarquer Arno Baugnée de l'Eden.

    Le principe ? Des câbles sont reliés à des poutres mises en travers des ouvertures de portes de chaque bâtiment. La pente est légère à cause d'une légère différence de hauteur.

    D'origine allemande, Olivier Zimmermann a un parcours qui force le respect. En 1998, ce dernier part pour 2 ans à Paris à l'école de cirque Annie Fratellini. Ses spectacles suivent en Allemagne, en Belgique et en France. Ensuite, il continue à voyager avec Clowns sans Frontières en Jordanie, au Championnat du monde de funambules à Séoul en Corée (où il marche sur une distance d'1km au dessus du fleuve Hangang, son record!), et au Cambodge.

    avec des chaussures de surf !

    Le public retient son souffle. Parmi les spectateurs, on note la présence de notre bourgmestre Paul Magnette, ainsi que des échevines Babette Jandrain, Julie Patte, Alicia Monard,...

    Olivier Zimmermann tient en mains une perche de 12 mètres de long et évolue prudemment...à une hauteur de 38 mètres. La difficulté vient surtout de l'humidité sur les câbles ! Le funambule a dû même enfiler des chaussures de surf, en plus de sa combinaison blanche, pour « glisser » plus facilement. Des tonnerres d'applaudissements se font entendre, sitôt l'exploit terminé !

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    Des danses urbaines ! 

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    Depuis jeudi, les diverses animations de Quartiers libres : danses urbaines, création participative avec du bambou, le Canaroscope de Circomédie,... ont attiré un bon millier de personnes à la Cité Parc.« Quartiers libres est un bel événement estival qui fait venir les animations au coeur des quartiers » signale Julie Patte, échevine de la Participation citoyenne.

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    Le Canaroscope ! 

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    Pédaler pour faire avancer les canards ! 

    Une dernière escale aura lieu au Parc du Château Nelson Mandela de Monceau-sur-Sambre, entre le 26 et le 29 août, avec entre autres, une course de caisses à savon le dimanche. Et toutes les animations sont gratuites, qu'on se le dise !

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • HAM-SUR-HEURE Saint Roch: Les marcheurs ont défilé en "mode sanitaire"

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    Covid oblige, ce dimanche était le deuxième et déjà dernier jour de la Saint-Roch, ce qui laissait poindre une déception chez certains marcheurs et habitants d'Ham-sur-Heure. La pluie du matin a laissé place à un temps ensoleillé l'après-midi, puis de nouveau à la grisaille en début de soirée. 

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    La pluie toujours...

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    La pluie matinale est devenue presque une tradition à la Saint-Roch d'Ham-sur-Heure. Il y a 2 ans (rappelons que l'édition 2020 a été annulée), les marcheurs avaient dû subir des précipitations bien plus importantes encore ! Le public était déjà bien là en matinée.

    « Chaque année, nous assistons à la Trinité et à une quinzaine d'autres marches. Celle que l'on apprécie le plus ? La Saint-Roch à Ham-sur-Heure, parce que les marcheurs sont « droits », dirons-nous. Et puis, le cadre est magnifique ! » soulignent Christian (75 ans) et Mireille (69 ans) de Walcourt. « J'ai déjà marché à la Saint-Roch dès l'âge de 4 ans » poursuit Nicole (76 ans) d'Ham-sur-Heure. « J'ai deux fils qui marchent dans les Sapeurs, une petite-fille qui accompagne le tambour-major et puis une arrière-petite-fille dans la petite Marche ». « Quant à moi, c'est ma 46ème marche ! » signale Evelyne (62 ans) de Beignée. « On se taquine souvent entre Bentis (Beignée) et Bourquis ( Ham-sur-Heure), mais pour moi, ça n'a pas d'importance... Mon fils est Zouave et mon mari est Flanqueur de la Garde à Beignée ».

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                                           Nicole, Evelyne, Mireille et Christian.

    Trop de contraintes ?

    Si la 348ème édition a été maintenue, les conditions étaient assez strictes : des bulles de maximimum 200 marcheurs, qui partaient de demi-heure en demi-heure, sans jamais se croiser. Sur la place, les commentaires allaient bon train. « Mes amis marcheurs auraient voulu être soumis à moins de contraintes, d'autant plus que les membres de notre société sont vaccinés à 95%  et que les habitants de la localité ont reçu 2 doses de vaccin » signalait Guy Forêt, président des Zouaves, membre de l'ASBL Saint Roch, et porteur de Saint-Roch.

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    Guy Forêt, porteur de la statue de St Roch 

    « Nous sommes un peu les « disbautchis » de la Saint-Roch » poursuivait Michèle, une habitante de Beignée : «Pas de réception ni d'applaudissements des groupes au château. Et on nous a enlevé le lundi, qui était Le jour des Bourquis ! »

    Adrien Dolimont donne des précisions

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    à gauche, l'échevin du Folklore Adrien Dolimont 

    Interrogé sur les restrictions, l'échevin du Folklore Adrien Dolimont a tenu à être clair : « Les habitants semblent lésés, mais nous ne faisons que respecter le protocole sanitaire, en demandant encore le port du masque, notamment aux lieux de concentration. Des assouplissements sont prévus, mais seulement à partir du 1er septembre. Il faut déjà se réjouir que les marcheurs aient pu défiler en costumes et que l'HoReca et les métiers forains aient pu reprendre leurs activités !  Pour ma part, j'étais déjà content d'entendre les tambours ». Sur place, 700 marcheurs ont défilé au lieu des 1500. «  Ce nombre s'explique par le fait que certains marcheurs se sont désistés. Nous n'avons pas non plus invité les sociétés extérieures. Le but était d'éviter de tros gros rassemblements. Nous y avons réussi  » se félicite Adrien Dolimont. Le public espère maintenant un retour à une marche « normale » l'an prochain.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Au château, mais sans public 

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