Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CHARLEROI- Manif sur la place Verte: "Le sexisme est partout, nous aussi ! "

femmesssss.jpg

Lundi,  en fin d’après-midi, 100 femmes ont fait entendre leurs revendications, à la place Buisset et à la place Verte.  Des actions de sensibilisation y étaient menées et des appels à la grève lancés, en collaboration avec la plateforme carolo des Femmes de Mars.

Voici tout juste un an, déjà à l’occasion de la journée Internationale des Droits des Femmes, le collectif carolo des « Femmes de mars » enterrait Pat Riarcat!  Des funérailles symboliques, bien sûr, mais avec un vrai cercueil sur la place du Manège, sous une pluie battante. Cette année, Covid oblige, la formule était assez stricte : 100 militantes, venues avec des panneaux et des calicots, étaient admises sur la place Buisset et sur la place Verte, pour une manif baptisée : « Le sexisme est partout, nous aussi ».  Conditions indispensables: porter le masque et respecter une distance d'au moins 1,5 mètre entre chaque participante. Les deux rassemblements étaient ponctués de chants et prises de parole. Margaux Joachim, coordinatrice de la plateforme carolo, invitait les femmes à monter sur le podium.

Crise sanitaire et précarité

Fatima Ben Moulay et des membres de Vie Féminine avaient inscrit en grand : «  On en a marre d’être la roue de secours de l’Etat ». «  Nous souhaitons plus de protection sociale et de considération pour toutes les femmes que le Covid a précarisées davantage » déclarait cette habitante de  Courcelles.                    

En écho à la polémique suscitée tout récemment par une école wallonne qui interdit les « décolletés et blouses très courtes qui attirent le regard masculin », Laura de l’Institut Saint-Joseph à Charleroi, accompagnée de ses copines Mélina et Lorine,  déclarait : « A l’école, je n’ose pas ( plus) me montrer… Entre les commentaires piquants de mes camarades de classe, qui me trouvent trop provocatrice, les messes basses faites dans mon dos pour dire que je suis une salope, ou encore même des remarques de la direction m’obligeant de mettre une tenue plus « décente »,  je n’ai pas d’autre choix que de me cacher sous une pile de vêtements ».  On le voit : le combat pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes doit se poursuivre !

JEAN-CLAUDE HERIN

Les commentaires sont fermés.