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MARCINELLE: Ruche Théâtre: Scène et atelier slam pour Sadia

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De jeudi à samedi s'est tenu le festival Caméléon, en mémoire de Sadia Sheikh, jeune fille carolo d'origine pakistanaise, assassinée, il y a tout juste 10 ans,  pour avoir refusé un mariage forcé avec un lointain cousin. " Aujourd'hui , des espaces comme La Maison Plurielle, dédiée à la lutte aux violences de genre, sont mieux outillés pour apporter une aide concrète aux victimes" signalent Tamara Pierno, Fanny Brouyaux et Olivier Roisin de l'asbl Mouvance.  

" Cela dit, le combat n'est pas terminé. D'où la raison de ce festival, qui est avant tout la rencontre d'amis, de travailleurs sociaux, d'animateurs, ou personnes touchées par l'histoire de Sadia". Conférences, concerts, danse,  café philo, expositions,... avaient lieu à Quai 10, Charleroi Danse, la Manufacture urbaine et la Maison du Hainaut. A la Ruche Théâtre se déroulaient une scène et un atelier slam, par Hugues Jusniaux, slameur et animateur à l'Atelier/M. de Monceau, maison de jeunes offrant diverses activités telles qu'ateliers de cinéma, musique,...

Par des textes écrits de  leurs propres mains, des élèves du secondaire de l'Athénée Royal Vauban et des slameurs confirmés partageaient leurs regards sur les "identités plurielles". Parmi les récitants, Olivier Vanderaa a passé quelques jours dans la jungle de Calais. "Le but du slam est avant tout de pouvoir libérer la parole " pointait Hugues Jusniaux. " Dans le cas de Sadia, si elle avait été mieux entendue, le drame aurait sans doute pu être évité". J.C.Hérin

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Hugues Jusniaux

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Olivier Vanderaa a passé quelques jours dans la jungle de Calais.

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