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CHARLEROI- Sur la scène du PBA, 8 danseurs/lutteurs !

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photo: Marc Coudrais

La dernière représentation de "Clameur des Arènes" s'est déroulée au PBA, en coproduction avec Charleroi Danses. Dans un spectacle mêlant à la fois lutte, danse contemporaine et musique.

Les spectateurs du PBA n'étaient pas loin d'un millier pour assister, vendredi soir, au spectacle " Clameur des Arènes", qui clôturait une tournée de trois ans ! Partant du rituel de lutte africain et l'ouvrant plus largement à la lutte en général , Salia Sanou, chorégraphe burkinabé, insiste sur le " poids symbolique d'un combat", dans la défaite autant que dans la victoire.              

La troupe recrée l’ambiance des arènes sur une scène réduite à l’essentiel,  mais offrant une esthétique puissante et qui colle bien à l’esprit de cette pratique: un sol blanc sur un fond formé par des sacs de sable rouge.              

Sur scène, trois danseurs, cinq lutteurs, quatre musiciens et chanteurs, pour une métaphore de la lutte quotidienne pour la survie, en quatre tableaux. Les hommes se heurtent, s'empoignent, se repoussent,...De leurs corps sculptés d'ébène se dégagent force et violence, mais aussi grâce et élégance.

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photo: Marc Coudrais

ni tambours, ni djembés !

Le spectacle était suivi d'une rencontre avec le public menée par Pierre   Van Eechaute, responsable de la communication du PBA, en présence de Salia Sanou, concepteur, Emmanuel Djob, chanteur, musicien et auteur-compositeur ( candidat à The Voice 2 sur TF1!) , et des danseurs/lutteurs.

" J'aime aller où on ne m'attend pas, créer la surprise,... " confiait Salia Sanou. " La lutte, qui est vraiment un sport national au Sénégal, est aussi un prétexte pour moi d' interroger la jeunesse africaine, qui ne renie pas ses racines, mais veut aussi aller de l'avant."

A une spectatrice, frustrée de n'avoir entendu ni tambour, ni djembé, le chorégraphe a répondu: " Le spectacle veut aller au-delà des clichés, et battre en brèche l'image un peu naïve que l'on se fait de l'Afrique.   Ce mélange de sensualité, d'énergie qui ose le corps- à- corps, de musique brassant la soul, le funk, le blues... , nous ouvre à la modernité". JCH

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Rencontre avec le public

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