Samedi soir,  19 groupes internationaux  ont enflammé les deux scènes du PACRock.  Le festival n'a pas fait le plein de participants, à cause de la pluie tombée en  soirée.

Un public motivé !

Tous les deux ans,  Pont-à-Celles se transforme en " Mecque" du rock, du post-rock,  du rock lourd, de l'art-punk, de la pop travaillée, du hardcore, du doom,... pour le festival en plein air : "PACRock" , en partenariat avec l'Eden. " C'est une tradition bien ancrée maintenant dans la localité " signale Florian  De Blaere, échevin de la Culture. " A l'instar de ce qui se fait  pour le festival Django à Liberchies,  la commune accueille dans son centre  les festivaliers. C'est très symbolique d'organiser les concerts à proximité  du prieuré! " Cela demande une fameuse organisation!  Une quarantaine de bénévoles de l'asbl PACrock  sont sollicités pour l'organisation pratique et l'intendance,  dont  dix  pour le montage et le démontage des chapiteaux, qui se fait en 6 jours.  Comme il a fait mauvais, il a fallu, en plus, rendre le terrain moins boueux,  en plaçant des palettes. " Mais quand tout le monde s'y met, tout est possible! " s'exclame David Croix, bénévole.

             Rien ne serait possible sans les bénévoles !

 "These new puritans" en tête d'affiche

Difficile de donner un chiffre de fréquentation bien précis, car la pluie a joué les trouble-fête en fin de soirée... Pour sa 10ème édition, le PaCRocK avait mis le paquet sur une programmation qui s’annonçait  toujours plus alternative. Un rendez-vous que les férus de musique rock -au sens très large- attendent chaque année avec impatience. Découverte musicale et diversité étaient, une fois de plus,  les maîtres mots de cette édition 2015! Depuis 2013, le PACRock s'était recentré sur ses originalités: la découverte, l'éclectisme et la mise en avant d'autres formes d'art. Les groupes venaient  de divers pays.  Cette année, la tête d'affiche était "These new puritans".  Les musiciens ont repris la route en 2015 avec un nouveau  line-up et un nouveau show. Ce groupe typiquement anglais,  tantôt tribal et puissant, tantôt symphonique ou carrément intimiste, a conquis les festivaliers ! JCH