MARCINELLE- "Caveman" à la Ruche Théâtre du 22 au 27 avril
Et si nous n’étions pas si loin de l’homme préhistorique ?
Depuis la préhistoire, les hommes et les femmes gardent leurs réflexes de « chasseurs » et de « cueilleuses ». Ce serait une des explications défendues dans le spectacle « Caveman » pour comprendre la psychologie des deux sexes ! Une création en Belgique, avec Antoine Vandenberghe.
Avec « Caveman », Antoine Vandenberghe fait pour la première fois un« seul en scène », pendant plus d’une heure trente ! Un fameux défi que s’est lancé le comédien carolo, habitué de partager la scène avec les acteurs de Cabaret 2000 à la Ruche Théâtre. « J’ai eu l’idée de ce spectacle, alors que j’étais en vacances en Espagne. Je suis passé devant l’affiche de « Cavernicola ». J’ai pensé immédiatement que je pourrais m’y voir ! » déclare-t-il. Caveman a été écrit par l’Américain Rob Becker, et recueille énormément de succès à Broadway. A ce jour, Caveman a été présenté à près de 5 millions de spectateurs, produit dans plus de 30 pays, dont 16 en Europe. C’est Pierre Dubey qui a créé une version française. En Belgique, il s’agit d’une première ! La pièce n’est pas sans rappeler « Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus », car on y analyse les rapports entre les hommes et les femmes, et ce qui fait la singularité des deux sexes. « Mais Caveman est antérieur au spectacle de John Gray ! » se plaît à rappeler Antoine Vandenberghe.
« Que veut dire : être un homme aujourd’hui ? » Telle est la question que se pose le comédien, entouré de deux peintures rupestres, et pourtant bien ancré dans l’époque contemporaine. Le contact avec Caveman, l’homme préhistorique, lui révèle que nous avons gardé en nous des traces de cette période très reculée. Par exemple, les hommes anciennement « chasseurs » vont droit au but. Les femmes « cueilleuses » auraient plutôt tendance à s’éparpiller et à rentrer dans tous les détails ! La gent masculine serait plutôt encline à « négocier », tandis que la gent féminine serait plus prompte à « coopérer ». Multipliant les exemples de la vie quotidienne, sous le biais de l’humour, l’acteur intègre aussi à son jeu une bonne dose de tendresse et de poésie. Et puis, on ne se lasse pas des mimiques d’Antoine, et des situations qui sentent vraiment le vécu ! JCH