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MONTIGNY-LE-TILLEUL- 1er festival de "Parkour" !

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Les figures de « parkour » sont vraiment impressionnantes… voire renversantes !  Le 1er rassemblement international « Move in the air »,  à la rue de Bomerée,  donnera l'envie à certains de le pratiquer.

 

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Ils courent, sautent, se jettent dans le vide, se rattrapent à la barre, font mille pirouettes… Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas froid aux yeux, tous ces sportifs venant de Belgique, mais aussi de France, d’Italie, de Pologne, de Hongrie, de Norvège, d’Angleterre, de Lituanie,… Adeptes du parkour, ils se retrouvent à Montigny-le-Tilleul pour un premier festival qui leur est entièrement consacré.  Un Russe de 23 ans a révélé  qu’il s’entraînaît au moins 10 heures par jour !  Initialement, le parkour vise un déplacement libre et efficace dans tous types d’environnements, en particulier hors des voies de passage préétablies.  Aujourd’hui,  il est devenu un art de vie à part entière.    Ce  festival est mis sur pied par l’école Freerun it, issue des Speeders Family.  Celle-ci, conçue au départ comme un projet monté par des professeurs d’éducation physique de Malonne,  rassemble une bonne cinquantaine de membres : le plus jeune est âgé de 4 ans, et le plus âgé a dépassé la quarantaine. Entièrement rénové, un hangar industriel à Montigny-le-Tilleul sert de terrain de jeux.  Depuis plus d’un an, celui-ci abrite un parkour park indoor, aménagé avec du matériel de gymnastique. Pour les besoins du festival, des structures extérieures ont également été montées.  

 

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« Le parkour est une discipline intéressante,  car chacun peut créer ses propres mouvements,  quitte à se faire passer pour un « original » explique Sylvain Henriet, un des fondateurs de l’école. « J’aime bien aussi cet esprit convivial qui règne entre nous. Les contacts sont chaleureux. La nuit,  par exemple, nous campons tous ensemble sous tente ! ». Il est intéressant aussi d’observer que les sportifs, d’après leur nationalité,  se différencient les uns des autres par leur style.  Généralement, les Anglais, comme Kie Willis,  ont beaucoup de puissance et sont plutôt fonceurs. Les Espagnols, comme Pedro Leon Gomez  ( Phosky),  sont plus fluides.  Au cours du festival, d’autres disciples sont également pratiquées,  comme le vélo, le monocyle,  ou le skate board. La manifestation se poursuit, ce dimanche,

de 10h à 18h, au 336, rue de Bomerée, à

Montigny-le-Tilleul.

 

J.C.HERIN

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Et même en monocyle...

 

Jérémy Lorsignol est professeur d’éducation physique à Fleurus. Il est aussi un des fondateurs des Speeders Family. Ce groupe de jeunes casse-cous, qui existe depuis plus de 10 ans,  est parvenu, faut-il le rappeler,  à la finale de la 1ère saison de Belgium’s got talent ( il n’était pas très loin de la victoire !)   «  Il nous arrive souvent de sauter de toit en toit, ce qui nous a valu parfois l’appellation de « Yamakasi ». Toutefois, nous ne cherchons pas à copier ce groupe fortement médiatisé par le cinéma.  Nous avons notre identité propre ».  Le jeune Fleurusien réalise des figures assez impressionnantes, comme des sauts de 6 mètres en salto-arrière.  Il s’entraîne dans la région de Charleroi, mais aussi à Louvain-la-Neuve,  sur les toits des facultés ! «  Il m’est déjà arrivé de me « péter » la cheville, mais c’est souvent en faisant des exercices tout simples,  ou en étant tout simplement distrait.  J’ai rarement de gros pépins  en réalisant des performances !  ».  Aujourd’hui, Jérémy s’implique pleinement dans les activités de l’école Freerun it. « C’est formidable de pouvoir initier des jeunes et moins jeunes à différentes techniques.  On y enseigne surtout le respect de l’autre. Nous bénéficions aussi de la seule salle en Belgique adaptée spécifiquement pour le parkour. La manifestation de ce week-end fera mieux connaître cette discipline encore assez méconnue pour le grand public. Celui-ci doit savoir aussi que nous calculons toujours bien  nos risques. Nous ne sommes pas des têtes brûlées !

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Jérémy Lorsignol

 

Lien permanent Catégories : Société

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