Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CHARLEROI- Rire sur la Ville: Tatayet, Henri Dès, Pirette, Annie Cordy,... ont ouvert le show!

rireville8.JPG

Tatayet n'a toujours pas sa langue dans la poche... 

Le rire descend sur la Ville ! Henri Dès, Tatayet, Pirette, Annie Cordy,… faisaient le show,  le premier soir,  au Centre-Ville.  Un bon départ pour cette toute première édition ! Il a même fallu parfois refuser du monde… J.C.H.

rireville2.JPG

Henri Dès: pas seulement pour les enfants!

rireville4.JPG

Le public au rendez-vous d'Henri Dès, dès vendredi...

rireville12.JPG

Inusable Anny..

Installés en plein air à la rue de la Montagne,  vendredi en début de soirée,     les spectateurs ne cachaient pas leur joie à l’idée de voir Henri Dès :  « Grâce à maman, jécoutais déjà ce chanteur à l’âge de 4 ou 5 ans.  J’ai toujours apprécié  ses musiques très rythmées et drôles »  affirme  Anne-Sophie ( 32 ans ) de Forchies-la-Marche.  « Je n’ai donc pas hésité  à inviter mes enfants  Robin et  Tristan  à venir écouter  ses chansons ».   L'œil pétillant, l’artiste interprétait des titres comme : « La glace au citron », « Les bêtises à l'école », « La petite Charlotte »,…  Le public participait de bon cœur, en répétant des paroles, mimant des gestes… Et dans le public, on ne comptait pas que des jeunes.  En témoigne Jacqueline ( 55 ans ) de Marchienne-au-Pont :  «  Henri Dès, c’est vraiment toute mon enfance. C’est dommage qu’on ne  l’entende  plus beaucoup à la radio.  J’adore son côté truculent, parfois un brin provocateur, quand il dit, par exemple, « Quand on partage tout, on partage même ses poux ! »

L'ambiance du show de François Pirette à Charleroi le 29.06  (Extrait audio sur place) S.Delhez

rireville3.JPG

A quelques centaines de mètres, la galerie Bernard affichait complet. On pouvait s’y attendre, puisque Tatayet et François Pirette s’y produisaient !  Les adultes nostalgiques, qui suivaient régulièrement des émissions comme « Zygomaticorama » ou « Tatayet Show »,  redécouvraient, avec beaucoup d’émotion,  la  marionnette créée en 1995.   Le  ventriloque, Michel Dejeneffe, n’a rien perdu de sa verve : « On va s’acheter une baraque à Charleroi, et on ira se promener au boulevard Tirou ! » lançait-il. Les spectateurs faisaient aussi connaissance avec d’autres membres de la famille de Tatayet, comme Julius le grand père  de 87 ans ( pas très tendre envers la Reine Fabiola, puisqu’il propose, après sa mort, de la « re »congeler !)  ou Antoine, le petit dernier, très tendre envers sa maman, puisqu’il lui a dédié une chanson. Tatayet a pris aussi sur ses genoux le petit Romain ( 8 ans et ½), et ils ont chanté ensemble :  « Au clair de la lune ». «  C’est la toute première fois qu’il voit cette marionnette !  »  fait remarquer Véronique ( 40 ans). «  Nous sommes venus en famille, avec son frère Laurent,  et des amis. C’est un moment que nous n’oublierons jamais ! ».

rireville9.JPG

Julius Tatayet ( 87 ans!)

 

rireville10.JPG

Antoine... le petit dernier

Si les spectateurs étaient bien à l’abri à la galerie Bernard, il en était autrement pour les fans d’Annie Cordy. «  On n’a pas beaucoup de chance avec le temps ! » déclarait-elle sur la scène. Dans une forme éblouissante ( il faut tout de même rappeler que la chanteuse affiche 85 printemps au compteur !),   Nini la chance chantait « Frida Oum Papa », « Cigarettes, whisky, p’tites pépées », «  Chaud cacao » ou encore « Tata Yoyo ». Les parapluies étaient ouverts,  mais la pluie n’atteignait pas le moral du public !

 

rireville13.JPG

rireville14.JPG

La pluie n'entame pas le moral des fans d'Annie Cordy

JEAN-CLAUDE HERIN 

 

Représentations jusque dimanche :  Infos et réservations : 070/660 601. www.riresurlaville.com. Prix en prévente : 10 euros .

 

Certains spectacles « saturés ! »

 

« Rire sur la ville » serait-il déjà un peu « victime » de son succès ? Si le public accédait facilement à la plupart des spectacles, il n’en était pas de même pour le spectacle de Tatayet et de Pirette.  ( Était-il raisonnable de les programmer l’un à la suite de l’autre, étant donné leur notoriété ?  NDLR ) . Plusieurs dizaines de spectateurs attendaient dehors, sous la pluie.  « C’est inadmissible ! Nous attendons ici depuis 17h30 et il est passé 21heures ! Résultat : nous avons payé une place, et nous n’assisterons à rien ! » regrettait Kevin de Froidchapelle. « Pourquoi,  quand 10 personnes sortent de la galerie, ils n’en font pas rentrer 10 autres qui attendent dehors ? C’est pas logique ! »  se demandait Sébastien. « Les organisateurs auraient dû prévoir une centaine de chaises dans la galerie Bernard.  Il restait encore de la place ! » tonnait un autre. Des remarques auxquelles les coordinateurs du festival seront très certainement sensibles…

rireville11.JPG

Des spectateurs frustrés...

 

     Ambiance de spectacle de rue

 

A la rue de Dampremy, le festival avait aussi des petits airs de « Namur en mai » ou de « Chassepierre ». Des artistes ambulants de la Compagnie de « la Fanfare des Amis réunis »  s’y produisaient dans un numéro centré sur les instruments de musique.  Le public se prêtait volontiers au jeu.  Ici, personne n’avait vraiment l’air ridicule : tout le monde gardait son âme d’enfant.

rireville7.JPG

On s'amuse à la rue de Dampremy!

rireville6.JPG

Dans ce genre de numéro, tout le monde garde son âme d'enfant...

Les commentaires sont fermés.