PETIT THEATRE DE LA RUELLE: "Chocolat piment " à partir du 13 mars
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Le public s’est rendu en très grand nombre, samedi soir, au Musée de la Photographie, pour découvrir un nouveau cycle d’expos. « René Magritte : les images révélées », « Studio Madame » (photos-vidéos avec Laurence Bibot ) et « My America », sans oublier la Galerie du Soir et la Boîte Noire, sont à voir jusqu’au 10 mai.
Installé à l’âge de 6 ans à Châtelet avec toute sa famille, le petit René Magritte aurait-il pu deviner, plus tard, qu’il deviendrait l'un des symboles de notre pays, avec son chapeau, sa pipe et ses nuages ? Une fois n’est pas coutume, le Musée de la Photographie a décidé de mettre en avant non pas le peintre, mais le photographe, à travers une exposition de prestige intitulée «René Magritte : Les images révélées », laquelle a voyagé dans plusieurs pays avant d’arriver en Belgique ! On y retrouve l’album de famille avec ses photos d’enfance, ses parents, son épouse, ses proches,…
L’expo est composée de 131 photographies originales, la plupart créées par René Magritte, et d’un chapitre reprenant ses films d’amateur se mettant en scène avec ses complices.
« Durant toute son existence, René Magritte n’aura eu de cesse de s’interroger sur le rapport au réel. Toutes les photos exposées tracent des liens avec son œuvre, révélant en outre un Magritte intime » précisait Xavier Canonne, directeur du Musée de la Photographie, lors du vernissage.
Bibot, entre amusement et hommage
Laurence Bibot et son public
Amélie Nothomb, Barbara, Marguerite Duras, Juliette Gréco, Sœur Sourire, ... mais aussi une directrice d’école, une femme de ménage, à la salle de sport, un travesti,… l’humoriste belge Laurence Bibot adopte, avec un réel plaisir, les mimiques, les tics et les attitudes d’une centaine de personnages féminins connus ou inconnus, à travers des capsules vidéos qui ont été réalisées de mai à septembre 2017.
En Marguerite Duras !
Réservées jusqu’à présent aux réseaux sociaux, ces vidéos sont présentées pour la première fois au Musée de la Photographie. Lors de l’inauguration, le public s’amusait beaucoup à les visionner et, pour beaucoup, à découvrir ces personnages hauts en couleur(s)! « J’adore changer de look, de genre, de tenue vestimentaire,… Soit que je m’amuse, soit que je rends hommage, mais je ne me moque jamais. Déjà toute petite, je me regardais devant la glace. Je faisais rire les copains et les membres de ma famille » signalait Laurence. Une collection de perruques et de foulards utilisés par Laurence pour ses transformations est d’ailleurs visible à l’entrée de la salle ! L’expo intitulée « Studio Madame » a été réalisée avec la collaboration et le soutien technique de la Sonuma, les archives audiovisuelles de la RTBF. JEAN-CLAUDE HERIN
Les perruques et foulards de Laurence
Avec son époux Marka
Diana Matar revient sur des lieux de violence policière aux USA.
Diana Matar
La lutte contre les violences policières et les discriminations raciales est l'un des sujets de société les plus brûlants aux États-Unis. Une étude publiée en août 2019 dans l’Express révélait que les hommes noirs ont 2,5 fois plus de risques que les hommes blancs d'être tués par la police aux States. Fin 2015, Diana Matar s’est lancée dans un projet un peu fou : la recherche aux USA des endroits où la police a tué des civils issus de minorités. Pendant deux ans, la photographe a sillonné les routes américaines pour photographier la plupart des 2 200 sites, où ces meurtres ont eu lieu. « Je mets l’accent sur l’histoire des injustices raciales mais aussi sur l’absence d’instruction et de préparation, et l’un des plus bas niveaux de police par habitant au monde » souligne l’artiste. Diana Matar entend livrer bien plus que des statistiques : « Pour moi, chaque image de « My America », où aucun humain n’apparaît pour signifier le vide, représente non seulement un acte de violence mais aussi la perte d’un individu- un individu avec famille. C’est pourquoi je n’ai pas peur d’user d’une certaine beauté en ces descriptions, un concept qui tend à la controverse dans la représentation de la violence. Pour le Musée de la Photographie à Charleroi, Diana Matar a opéré une sélection de 99 photographies sur un ensemble de 300 images.
J.C.HERIN
A voir également Galerie du Soir : Matthieu Van Assche et la Boite Noire consacrée à Nina Berman et Jon Lowenstein. Toutes les expos sont à voir jusqu’au 10 mai, au Musée de la Photographie, Avenue Paul Pastur 11 à Mont-sur-Marchienne. Tél. 071.43.58.10. E-mail : mpc.info@museephoto.be
La plus grande exposition de matériel de pêche à la mouche de Belgique s’est tenue à SambrExpo, ce week-end. Mis sur pied par l’APMC-Thymallus, le salon en était à sa 25ème édition.
Passionné de pêche à la mouche et membre de l’APMC (Amicale des Pêcheurs à la Mouche de Charleroi)- Thymallus, Koen De Schepper effectuait une démonstration au salon : il montait des mouches, dites « chironomes », imitations de larves de moustique. A l’aide d’un fil de montage, il fixait, sur un hameçon nu, des matériaux naturels (poils, plumes) ou artificiels. Depuis trente ans, cet informaticien flamand pêche régulièrement en lac en Belgique, mais aussi à l’étranger.
Comme Koen, des mordus de pêcheurs à la mouche se sont rendus en grand nombre au salon. Un monde fou : entre 5000 et 6000 personnes - parmi lesquelles une grande majorité d’hommes, même si les femmes s’y mettent de plus en plus !-, ont arpenté les allées de SambrExpo.
Et parmi les visiteurs, des Belges, bien sûr, mais aussi des Français, des Hollandais, des Slovènes, des Autrichiens, des Irlandais,…
une discipline… créative !
« Ce salon, qui a commencé, il y a 25 ans, avec 2 ou 3 exposants, a bien grandi, puisqu’il en compte à présent une centaine » faisait remarquer Jacques La Gauche, fondateur du club Carolo. 95% des stands concernaient la pêche (cannes, appâts, lignes de vêtements,…), d’autres proposaient des produits régionaux. Ce qui fait le succès de la pêche à la mouche ? « C’est une discipline qui peut être pratiquée dans le monde entier. Mais des règles strictes sont à respecter. Pour éviter la surpêche, certaines zones sont dites « no kill », c’est-à-dire qu’on ne peut y pêcher. Des poissons sont protégés, comme, en Belgique, l’ombre Thymallus, qui a donné le nom de notre club » poursuit Marc Lison, trésorier. « La pêche à la mouche fait appel aussi à la créativité, puisque chaque pêcheur crée ses propres appâts ».
JEAN-CLAUDE HERIN
Les vêtements du pêcheur aussi