Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 494

  • EVELYNE DELFOSSE CHANTE DANS SON JARDIN

    Depuis le début du confinement, la comédienne pousse la chansonnette… Chaque soir, rue d’Azebois à Gosselies, Évelyne Delfosse fait le bonheur de ses voisins en interprétant un titre du répertoire d’Édith Piaf, de Leonard Cohen, etc.

    DELFOSSE&.jpg


    Tout a commencé par un appel lancé aux artistes par Télésambre pour permettre à la culture de continuer à s’exprimer malgré la fermeture des théâtres, des musées, des salles de concerts… La comédienne Évelyne Delfosse s’est prêtée à l’exercice en chantant, dans sa rue, Milord d’Édith Piaf. « Jusque-là, je fredonnais dans ma salle de bain. Ce n’est pas mon métier… J’avais le trac. Je tremblais. Je redoutais de me faire huer par les voisins. On se met à nu en chantant ainsi en rue ». Au final, c’est une bulle d’émotion qui a touché le voisinage. Depuis, presque chaque soir, la comédienne devenue chanteuse récidive devant chez elle… ou dans les rues avoisinantes. Car désormais, on la sollicite au-delà de son quartier. Évelyne pioche dans le répertoire de Piaf, mais il lui arrive aussi de lui faire quelques infidélités du côté de Leonard Cohen… ou de Marilyn Monroe dont elle empruntera ce soir sa célèbre version de « Happy birthday », qu’elle dédicacera à sa voisine. Lundi, elle chantera à quelques centaines de mètres de chez elle, dans un jardin avec vue sur la clinique Notre-Dame de Grâce à Gosselies. Avis donc au personnel soignant et aux patients de l’hôpital, cette chanson est pour vous !

    Évelyne Delfosse ne se contente pas d’interpréter les chansons, elle revisite aussi les paroles. Une « reconversion » réussie pour la comédienne empêchée de scène au Marignan pour cause de coronavirus. La présence des voisins sur le pas de leur porte ou à la fenêtre en témoigne ! Et quand elle ne chante pas, Évelyne Delfosse… coud ! Elle confectionne des masques pour faire barrière au Covid-19. « Je donne un coup de main à ma sœur, qui croule sous la tâche ». Le coronavirus aura révélé une comédienne éclectique et une femme au grand cœur…

    TEXTE DE MARIE-GRACE DESCAMPS DANS LA NOUVELLE GAZETTE DU 17 AVRIL 

  • CINEMA: Dans "AB Négatif", le comédien carolo Tony Pana avait annoncé une pandémie !

    fléau1.jpg

    Tony Pana ( avec le casque) est un visionnaire...

    Dans « AB Negatif», le long métrage de fiction du réalisateur et comédien Tony Pana, un virus mortel est sur le point de ravager la population mondiale aux environs de 2035 !

    Le jeune réalisateur carolo Antoine Panagiotopoulos (Tony Pana) serait-il le nouveau Nostradamus ? Six mois après la grande première du film au cinéma Côté Parc (Quai 10), voilà que ce satané Covid-19 se manifeste ! Est-ce que les scientifiques ont déjà testé le sang « AB Négatif » comme remède potentiel ? « Il y a un monde de différence entre la fiction et la réalité.

    L’apocalypse que rien n’arrête est du domaine de la fiction. Fort heureusement, la population carolo, ainsi que tout le pays, réagit dans le plus grand calme en se prêtant au confinement. Nous sommes loin d’un scénario à la Mad Max où la nature reprend ses droits et où le fort chasse le faible avec un seul mot à l’esprit : la survie. Bien au contraire, c’est bien dans un bel exemple de solidarité que nous nous trouvons actuellement ! Car en restant à la maison, ce n’est pas seulement soi que l’on protège, mais aussi les autres, si l’on est porteur de symptômes. Le seul geste un peu empreint de panique à signaler est le pillage des rouleaux de papier toilette, et cela peut se comprendre… ! Et ça c'est vraiment "chiant » signale Antoine. « C’est pourquoi toute l’équipe du film invite le public à redécouvrir AB Négatif dans le confort de vos foyers.

    Bien que le film traite d’un sujet violent et terrible, il contient un message puissant d’espoir qui ne manquera pas de vous remonter le moral et de vous donner du courage. Le film est disponible sur primevideo.com. Pour reprendre une ligne de dialogue du film prononcée par le personnage de Ty Lowe, interprété par l’acteur Anthony Reese : « La Vie ne veut pas dire grand-chose, c’est ce qu’on en fait ». Alors tirons le meilleur de cette désagréable expérience et tâchons d’en sortir grandi et plus fort. Comme dans les films. Bon confinement, bon film ! "

    tonypana5.jpg

    Tony Pana ( Antoine Panagiotopoulos) 

  • DECES DE JEAN MAUCLET, FIGURE DU FOLKLORE CAROLO

    Le folklore carolo est en deuil ce lundi, avec l’annonce du décès de Jean Mauclet, personnalité bien connue. Jean, 72 ans, a fait partie des Gilles de la jeunesse commerçante de Charleroi et des Gilles marchiennois. La maladie a été plus forte que lui.

    mauclet.jpg


    C’est une mauvaise nouvelle qui s’est répandue comme une traînée de poudre, ce lundi : Jean Mauclet, ancien Gille à Marchienne et à Charleroi, avait perdu le combat qu’il menait depuis quelques jours face au coronavirus.
    « Il avait été admis à Notre-Dame de Grâce de Gosselies, ce samedi », confirme Jean Bougenies, président de la société des Gilles de la Jeunesse commerçante de Charleroi, où il avait côtoyé Jean Mauclet durant 15 ans.
    « Nous avions gardé le contact depuis son installation dans un home, à Jumet. Mercredi dernier, il m’avait appelé pour m’annoncer une mauvaise nouvelle. Il était positif au coronavirus ; nous étions plusieurs à penser qu’il surmonterait cette épreuve », poursuit Jean Bougenies.

    Hélas, l’état de santé du septuagénaire s’est dégradé à un point tel qu’il a fallu l’admettre en milieu hospitalier. C’était hélas pour y succomber. « Je ne garde que de bons souvenirs de Jean », poursuit Jean Bougenies. « Un homme chaleureux, très actif au sein des sociétés où il se trouvait. Je l’ai eu comme secrétaire, comme trésorier… »

    Julie Patte, qui fut échevine des fêtes, se souvient, elle aussi, de Jean Mauclet : « En dehors du carnaval, il était très actif dans les différentes manifestations préparatoires, les soupers… Il s’était aussi inscrit dans la dynamique marchiennoise, où on le voyait, notamment, lors du Parc en fête, en septembre », se souvient-elle.
    Ancien militaire de carrière, Jean avait travaillé en Allemagne : « Il était basé à Ziegen, et y avait piloté des chars Leopard », se souvient encore Jean Bougenies. Après son départ de l’armée, Jean Mauclet était revenu vivre à Charleroi, à Ransart, plus précisément, avant donc de se retrouver dans un home, à Jumet.

    BENJAMIN BERTHAUT - NOUVELLE GAZETTE DE CHARLEROI DU 14 AVRIL