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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 309

  • CHARLEROI DANSE- Le 9/02/22- Elenit: un théâtre de personnages étranges

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                                                         Crédit: Julian Mommert

    Avec « Elenit », le performeur grec Euripides Laskaridis enchantera le public de Charleroi/danse. Une fable chimérique sur les grandeurs et les failles de l’humanité.

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    Le ridicule, la transformation, l'absurde et le grotesque, marqueurs du chaos du monde, inspirent l'artiste Euripides Laskaridis. Dans « Elenit », sa nouvelle création, où il parle des désordres de l'humanité, le chorégraphe met en scène dix interprètes, oscillant entre abattement et surexcitation, dont lui-même, et une éolienne, auxquels s'ajoute la ronde des corps créée sur le plateau par d'ingénieux dispositifs visuels et plastiques. Attendrissants, ridicules ou fascinants, ses personnages évoluent dans un espace « sans passé, ni futur ». Un monde hors du temps, entre le rêve et la fin des idéaux. Un monde où « tout ce que l'on pense savoir » est désormais derrière nous. Un système monumental qui ne s'intéresse qu'à l'urgence du moment.

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    Dans ce monde fantasmagorique et jouissif, se côtoient une infante à corps de naine, des humains-batraciens ou encore des technocrates en costume. Jonchée de tôle métallique, la scène en chantier devient un lieu d’apparitions insolites, librement inspiré de la mythologie personnelle de Laskaridis. Comme dans les rêves, ce théâtre raconte la réalité et puis la déforme, en la grossissant sous la loupe de la scène. Un récit désarticulé qui va de catastrophes en sursauts d’énergie. Au bout de ce périple, « la vie et le monde restent une énigme ». Formé au jeu au Karolos Koun Art Theatre d’Athènes, Euripides Laskaridis travaille comme acteur à partir de 1995 sous la direction de metteurs en scène tels que Robert Wilson et Dimitris Papaioannou.

    À partir de 2000, il réalise ses propres mises en scène au théâtre ainsi que plusieurs courts-métrages pour le cinéma, tous couronnés de prix. En 2009, il crée l'Osmosis Performing Arts Co et présente son travail dans différents théâtres en Grèce. Depuis «Relic » en 2015 et son duo « Titans » en 2017, cet artiste hors normes orchestre un théâtre vraiment original et créatif.

    «  Elenit- the things we know we knew are now behind » est à voir le 9 février à 20h, aux Ecuries (Charleroi Danse), Boulevard Mayence, 65c à Charleroi. Prix : 15 euros (tarif plein)- Pour tous contacts et réservations : O71/ 20 56 40. ticket@charleroi-danse.be contact@charleroi-danse.be

    J.C.HERIN

  • CHARLEROI- Les Soumonces annoncent le Carnaval

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    Julie Patte soutient les Gilles du Charnoy 

    Samedi, les battements de tambour et les martèlements de sabots se faisaient entendre un peu partout dans la Ville.

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    Les Gilles du Pays Noir, soutenus par leur marraine Alicia Monard 

    Après les répétitions en batterie, il y a trois semaines,  les soumonces en batterie se déroulaient dans la Ville. Bravant le froid, plusieurs sociétés s'étaient rassemblées, dont les Gilles du Charnoy, accompagnés par l'échevine Julie Patte, et les Gilles du Pays Noir, dont la marraine est Alicia Monard.  Originaire de Charleroi Nord, cette société (45 personnes au complet), la plus ancienne de la métropole, souffle, cette année, ses 78 bougies. Samedi après-midi, les membres partaient du café « Le Carolo », leur local à la place Charles II.

    « Aujourd'hui, nous marchons avec un képi, un foulard blanc et un sweat portant le nom de notre société. Le jour du Carnaval, nous porterons un sarrau et un pantalon blanc, pour rappeler la tenue du mineur » signalaient Emmanuel Gilard, président, et Tristan ( son fils), vice-président. « En raison des mesures sanitaires, nous préparons le Carnaval un peu «  les yeux fermés ». Nous attendons encore les consignes de la Ville. Nous savons déjà que les groupes ne pourront pas se croiser, le jour du Mardi Gras. Les nombreux chantiers de la Ville Haute posent encore problème ». Prochaines soumonces (générales) : le 12 février.

    J.C.HERIN

  • MONT-SUR-MARCHIENNE: Le Musée de la Photo lance ses nouvelles collections

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    Cécile Rombaut

    Le Musée de la Photographie a inauguré ses nouvelles expositions, samedi. Le choix de la Galerie du Soir s'est porté sur la photographe flamande Danielle Rombaut, témoin des grandes inondations belges de cet été.

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    Des maisons dévastées 

                        Danielle Rombaut : « Une catastrophe au-delà du concevable »

    Le Musée de la Photographie a inauguré ses nouvelles expositions, samedi. Le choix de la Galerie du Soir s'est porté sur la photographe flamande Danielle Rombaut, témoin des grandes inondations belges de cet été. Une vision au-delà du concevable...

    Désirant apprendre de nouvelles techniques et découvrir d'autres univers, Danielle Rombaut s'est accordé une pause dans sa carrière au sein du SPF Finances. En 2019, elle a pris des cours de photographie dans sa ville natale de Mortsel (près d'Anvers). Aujourd'hui, elle se consacre pleinement à son art. Le 15 juillet 21, elle découvrait, par les médias, l'ampleur des inondations en Wallonie. Sept semaines plus tard, elle décidait de se rendre dans les zones sinistrées, principalement à Pépinster et à Trooz.

    « La vision restait apocalyptique. Les maisons dévastées. Le murs recouverts par la moisissure. Les voitures encastrées les unes dans les autres, alors qu'un peu plus loin, une maison portait le nom de « Mon rêve »... » faisait remarquer la photographe. «  Mais surtout, je ne voulais pas faire de voyeurisme ou de sensationnalisme. Je me suis attardée auprès de personnes « oubliées », qui avaient tout perdu. Elles avaient surtout besoin de parler pour témoigner du drame qu'elles avaient vécu ». La photographe a poursuivi son exploration le lendemain et elle est revenue le week-end d'après. Pour rencontrer, immortaliser, et partager à travers ses clichés. Le titre de son expo : «  Au-delà du concevable »...

    Une pièce musicale de Mélanie De Biasio

    A découvrir aussi l'expo de Michel Vanden Eeckhoudt : des fragments de vie, des instants du quotidien, en ce qu'ils peuvent avoir de drôle, de doux, d'attachant, de triste aussi parfois. Le rapport entre les hommes et les bêtes y est particulièrement analysé (avec certaines scènes choquantes sur la maltraitance animale).

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    A travers « Soleil Noir », les photojournalistes Gaëlle Henkens et Roger Job se sont immergés, pendant 4 années, dans le quotidien de plusieurs éleveurs de chevaux et de taureaux en Camargue.

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    Zoé Van Der Haegen a réalisé une série d'oeuvres sur le thème des « Arbres- Troncs ».

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    A l'origine de sa démarche artistique : des arbres décharnés aux troncs d'un noir profond creusés par le feu.

    Dans le cadre du projet « Train et Tracks », Europalia a invité l'artiste carolo Mélanie De Biasio à créer une pièce musicale : « Lay your ear to the rail », évoquant l'immigration italienne au siècle passé. Empruntant le rail, la chanteuse a souhaiter remonter à la source de ce que laissaient derrière eux les Italiens. Séjournant dans les villages de montagne, elle y a collecté les sons et les images, en emportant avec elle un studio d'enregistrement portable et un matériel photographique d'époque.

     

    Les expos sont à voir du mardi au dimanche, de 10h à 18h, jusqu'au 15 mai 22, au Musée de la Photographie, 11, avenue Paul Pastur à Mont-sur-Marchienne. Prix plein : 8 euros. Réservations : 071/43 58 10. www.museephoto.be

    JEAN-CLAUDE HERIN