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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 308

  • JUMET- PLACE AUX ENFANTS AU CENTRE FEDASIL

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    Dans le cadre de Place aux Enfants placée sur le thème de « Jeunes et solidarité », les enfants ont pu découvrir, samedi, l'envers du décor de certaines institutions à Charleroi et son entité. Comme au Centre Fédasil.

    « On ne s'imagine pas le parcours d'un demandeur d'asile... Après avoir fui leur pays, certains d'entre eux se rendent à l'Office des Etrangers à Bruxelles. Et de là, ils reçoivent des titres de transport en train ou en bus pour se rendre à Fédasil à Jumet » expliquait Ata Bruce, responsable des initiatives de quartier et des formations au sein de Fédasil à Jumet. En sa compagnie et celle d'Adriano Sanfilippo, animateur et en charge de l'Ecole des Devoirs (et psychologue, à ses heures!), les participants de « Place aux enfants » ont pu visiter le Centre. « A l'accueil,  nous montrons d'abord aux enfants une vidéo qui explique bien ce qu'est un demandeur d'asile » poursuit Ata. « Puis, nous les emmenons à divers endroits, dont le réfectoire et les chambres. Nous ne sommes pas dans un hôtel 5 étoiles : ici, il arrive parfois que certaines personnes dorment à huit. Tout est pensé pour que chaque résident ne manque pas de rien, en recevant, par exemple, un sac sanitaire avec le nécessaire de toilette ».

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                                                 Adriano Sanfilippo, Ata Bruce et un bénévole

    les jeunes en prise directe avec le terrain

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    Situé dans le zoning industriel, Fédasil à Jumet, ancien centre d'épidémiologie reconverti en centre d'accueil en 1999, accueille 220 demandeurs d'asile, dont 1/3 sont actuellement des Afghans. L'équipe se compose de travailleurs sociaux, collaborateurs service accueil, infirmières, animateurs, bénévoles,...

    Le Centre pourvoit les résidents en logement, nourriture, vêtements, assure une assistance sociale, juridique et médicale, et dispense de nombreuses formations. Cette visite s'inscrivait dans le cadre de Place aux Enfants.

    «  Cette année, l'accent était mis sur la solidarité. Nous voulions que les jeunes soient en prise directe avec la réalité du terrain » signalait Vito Pagano, coordinateur à Charleroi. Aide à la préparation des repas pour les plus démunis à la Faim du Mois, apprentissage des gestes de premier secours à la Croix Rouge,  mise en situation de handicap au DGAS, visite de l'IFAPME, de la SPA, d'Oxfam, du Restaurant du coeur,... étaient au programme de la journée.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- La Biennale de danse jusqu'au 30 octobre

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    Boris Charmatz 

    Ce week-end, les Ecuries, le PBA et l'ancien Centre de Tri postal ont été investis pour le lancement de la Biennale de Charleroi danse. Quatre pièces, reportées à cause du Covid, y ont été présentées.

    Assez incroyable ! L'ancien Centre de Tri postal a été reconverti en salle de danse, pour les besoins du spectacle : « La Ronde » inspirée par l'œuvre de l’auteur autrichien Arthur Schnitzler. Dans une version inédite proposée par le chorégraphe Boris Charmatz. plusieurs couples évoluent sur une immense piste. Les spectateurs se trouvent aux extrémités. La distance avec les danseurs évite toute forme de voyeurisme, le premier duo étant entièrement nu. Les « couples dansants » sont enchaînés les uns aux autres dans une sorte d’inventaire d’amours illégitimes.

    Le principe ? Chaque tableau comprend un interprète du précédent. Assez surprenant : certains danseurs venaient de l'extérieur du bâtiment (derrière la vitre!) ou se fondaient avec le public ! Le spectacle brasse différents genres : littérature, théâtre et danse, où le corps tient toujours le premier rôle.

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    "La ronde" 

    Le public a pu assister également aux représentation de -« Collapse », dans lequel Julien Carlier, artiste accompagné à Charleroi danse, part à la recherche de nos points d’équilibre et de chute, intéressé comme toujours par une exploration des limites, de -« Simple », une création de Ayelen Parolin, en compagnie de trois zozos fidèles et bons à tout faire (danseurs, acteurs, clowns, hommes-machine, hommesdécor,…), et de - Lovetrain2020 d'Emanuel Gat, chorégraphe qui aime à mettre en scène la vie commune.

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    Trois zozos dans "Simple"

    La Biennale se poursuit jusqu'au 30 octobre. Infos et réservations : www.charleroi-danse.be- 071/20 56 40.

    J.C.HERIN

  • CHARLEROI- Lire jusqu'à Livresse !

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    La 22ème édition de Livresse s'est tenue au Vecteur. Un festival riche en découvertes culturelles

    Face aux « poids lourds » de l'édition, le festival Livresse a mis en avant, une fois encore, la micro-édition, la bande dessinée indépendante, les essais, les livres d'art,... « Depuis 1996, nous ne cessons de défendre une multitude de pratiques artistiques autour de la littérature émergente et expérimentale. La motivation initiale n'a pas changé : mettre en présence le public carolo et l’ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles en lien avec des artistes contemporains de tous horizons, dont une poignée d’auteurs invités pour les festivités » a souligné Romain Voisin, coordinateur du Vecteur. Pour sa 22ème édition, le festival présentait des résidences avec des finalités d’éditions et d’expositions, des discussions autour du thème du féminisme, de la littérature jeunesse et de la risographie, des concerts, des ateliers pour tous publics,... avec La ‘S’ Grand Atelier, les Éditions MeMo, Sophie Baudry, Pauline Rivière, Nicolas Belayew, Cécile Barraud de Lagerie, Rébecca Moreau Zieba, Quéquito, … La librairie au V2 (en face du Vecteur) restera quant à elle jusqu’au 19 novembre 21, au 31, rue de Marcinelle, du mercredi au samedi de 12h à 17h.

    J.C.HERIN