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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 297

  • EXPO MAJEURE DE CHARLES SZYMKOWICZ: "Le monde et l'intime"

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    photo: Black Swan Gallery

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    Montée à La Boverie (Liège) autour des axes du monde et de l'intime, une exposition monographique majeure est consacrée à Charles Szymkowicz. Grand nom du néo-expressionnisme en Europe, cet artiste gerpinnois y a rassemblé 444 peintures, sculptures et dessins. Rencontre.

    - Charles Szymkowicz, cette expo n'est pas vraiment une « rétrospective »... C.S. En effet. Même si je peins depuis plus de 60 ans, cette exposition n'est pas conçue de façon chronologique. Il m'arrive d'ailleurs d'assembler sur une même cimaise des oeuvres de périodes différentes, d'après ma sensibilité.

    Je dédie cette expo au professeur Enrico Crispolti (1933-2018), un des esprits les plus novateurs en Italie, pays avec lequel j'ai des liens particuliers pour y avoir exposé de nombreuses fois.

    - On y retrouve une galerie impressionnante de portraits...

    C.S. Oui, le portrait m'a toujours inspiré, et m'inspire encore. J'aime à représenter des personnalités issues de la politique, des sciences, des écrivains, des Arts, de la chanson, ... devant lesquelles je suis « à plat ventre ».

    Certaines sont très connues comme Léo Ferré, Charlie Chaplin, Amy Winehouse, Woody Allen, Albert Einstein, Elio Di Rupo,... D'autres le sont moins (Au visiteur à les découvrir!). Bien sûr, je ne pouvais pas oublier Anne Frank. Etant d'origine juive polonaise, il est impossible de fermer les yeux sur sur le calvaire qu'elle a subi, elle et les siens.

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    Anne Frank 

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    Amy Winehouse

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    - On vous qualifie parfois d'artiste « déprimé »

    C.S.Je considère que ce terme est assez réducteur. Cela dit, je considère que l'Art doit pouvoir exprimer ses démons intérieurs (c'est le cas notamment dans ma série sur les Cicatrices), à l'image d'un artiste comme Francis Bacon, ou relayer les souffrances du monde. C'est en ce sens que ma peinture est humaniste.

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    - Quelques mots sur votre technique ?

    C.S. : je travaille à l'acrylique. J'accorde une grande importance à la diversité des couleurs ainsi qu'à la matière. Les grands formats alternent avec les plus petits. Le tout interpelle. J'aime provoquer des chocs visuels.

    -Certaines toiles font directement référence à Charleroi.

    C.S. Oui, Charleroi est une ville à laquelle je suis profondément attaché. Une des toiles exposées à Liège est « Femme et enfant dans la Ville ». On me voit descendre, tout gamin, la rue de la Montagne, avec ma maman : Sura Ajdla Wajsfelner.

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    « Femme et enfant dans la ville'. On peut voir cette peinture aussi sur la station ouest du métro léger)

    Je suis né (à la maison), le 17 janvier 1948, à la rue de la Broucheterre (Charleroi Nord). J'ai grandi ensuite à la route de Mons puis, adolescent, à Lodelinsart. Dès l'âge de 12 ans, j'ai suivi les cours de dessin de Marcel Gibon à l'Académie des Beaux-Arts de Charleroi (où j'enseigne le dessin d'observation depuis 1976!). Quand je suis entré à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Mons avec pour professeur Gustave Camus, en 1963, j'organisais ma première exposition à Charleroi.

    - Un regret de ne pas voir cette expo à Charleroi ?

    C.S. : J'ai déjà exposé, entre autres, au Palais des Beaux-Arts de Charleroi et au Bois du Cazier. Je ne dis pas non à une grande salle, comme au BPS 22. Pourquoi pas ?

    L'expo « Le monde et l'intime » de Charles Szymkowicz est prolongée jusqu'au 17 avril 2022 dans la grande halle vitrée du Musée de la Boverie à Liège, parc de la Boverie. Pour info : 042/38 55 01- info@laboverie.com

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

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    photos: Crédit: Jacques Vandenberg 

  • LODELINSART- Théâtre par les Molières et Mocassins: "Un amour qui ne finit pas" du 25 mars au 10 avril

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    Amour, rire et fantaisie... UN AMOUR QUI NE FINIT PAS

    au Petit Théâtre de la Ruelle

    Après les flonflons de la revue, à quelques enjambées de la Saint Valentin et à partir du 25/03/2022, le Petit Théâtre de la Ruelle de Lodelinsart parlera d'amour avec l'humour et la verve d'André Roussin dans une pétillante comédie, UN AMOUR QUI NE FINIT PAS.

    Un homme et une femme se rencontrent lors d’une cure thermale. Ils sont tous deux mariés. L’homme lui fait une étrange proposition : il lui réclame son adresse pour pouvoir lui écrire, chaque jour, une lettre d’amour. Il veut pouvoir penser à elle, l’imaginer à ses côtés dans ses promenades et ses voyages, sans jamais passer à l’acte. Il ne veut pas concrétiser une vulgaire liaison ; il préfère pouvoir fantasmer sur un amour idéal et sans nuages. Mais cette relation platonique va semer le trouble chez le mari de la femme, qui ne peut pas imaginer que ces lettres ne cachent pas un plan secret…

    La distribution de la pièce comprendra 4 comédiens : Alexandra Delmotte, Annick Poulain, Salvo Maio et Jacques Delmeire dans une mise en scène de Marie-Paule Kumps.

    Les représentations se donneront du 25 mars au 10 avril 2022 (les vendredis, samedis 20 h et les dimanches à 16 h - représentation supplémentaire le jeudi 31 mars à 20 h) au Petit Théâtre de la Ruelle - rue des Platicheux (près de la Ruche Verrière) - à 6042 Lodelinsart.

    réservations : 0474 388 032

  • PORTRAIT- Tim Doucet, humoriste prodige !

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    A Charleroi, Tim Doucet a joué de nombreuses fois avec les humoristes Fred et Sum. Il y anime une chronique hebdomadaire sur Buzz Radio. Sur fond de Covid, le jeune homme a imaginé une série sur Internet : « Variant Story », où il prend le contre-pied de la télé-réalité.

    Du haut de ses 15 ans, Timothy, dit « Tim » Doucet, un habitant du Roeulx, s'est déjà fait un nom dans l'univers du spectacle. Une carrière assez précoce, puisqu'il faisait rire les grands par ses sketches, dès l'âge de 11-12 ans. Puis à 13 ans, il racontait les déboires d'un adolescent dans son « One Boy Show ». En 2019, l'adolescent s'est produit au Poche Théâtre à Charleroi, dans « Julius 1er, L'enfant roi » de et avec son père comédien Alain Doucet.

    Notons aussi que Tim a assuré les premières parties des spectacles de Virginie Hocq au Festival de Rochefort et de Kev Adams au Cirque Royal !

    Actuellement en 3ème année à l'IATA à Namur, en Arts de la Parole, le jeune étudiant a déjà tourné 2 épisodes (sur les 4) de 6 minutes : « Variant Story » à voir sur Internet. Il s'agit d'un nouveau concept dans l'univers de la télé-réalité, où Tim est à la fois auteur, acteur, metteur en scène et monteur. Conscient de la valeur pédagogique du projet, le jeune homme est prêt à en parler dans les écoles. « Nous sommes, cette fois, dans une école et non plus dans un loft ou une villa » raconte le jeune comédien.  «  Vingt étudiants sont confrontés à un porteur sain dans une classe, sur fond de covid, pandémie et confrontations. Seront-ils à même de deviner l'élève indésirable avant qu'il ne les contamine tous... en les éliminant un par un ? ».

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    Imitateur d'une allumette ou d'une carotte !

    Tim a aussi écrit et réalisé un premier court-métrage : « Héros Masqué », avec le soutien des professeurs de sa section, et le concours de son équipe de « la Team à Tim », composée d'ingénieurs du son, de cadreurs, de comédiens,... Le film dénonce le harcèlement. Le pitch : dans les couloirs de l'école, Bill, un jeune garçon emboîte le pas de la directrice. Le voilà mal à l'aise, arrivant dans sa nouvelle classe. Il ne connaît personne. De plus, le « nouveau » porte une cicatrice sous son masque buccal. S'il l'enlève, va-t-il encore aggraver son intégration au sein de l'établissement ? Tout peut facilement dégénérer, sous l'impulsion de quelques caïds...

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    Privé de scène durant le confinement, Tim Doucet souhaite à nouveau remonter sur les planches, lors du seul-en-scène qu'il est en train d'écrire : «  Crise d'adolescence ». « J'adore le contact avec le public » signale-t-il. « J'aime beaucoup les imitations. Mon modèle : le comédien Jim Carrey pour ses mimiques incroyables. Je peux imiter Justin Bieber, Dingo, Mickey, et même une allumette, une carotte, un briquet, ou encore un oeuf sur le plat ! » Pour tout contact : doucettimothy19@hotmail.com ou sur la page Facebook.

    JEAN-CLAUDE HERIN