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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 1755

  • 8405 visites sur ce blog en décembre!

    Bonjour! Vous êtes de plus en plus nombreux à parcourir le blog culture et festivités de Charleroi pour Sudpresse. En décembre, j'ai reçu 8405 visites, un nombre en constante évolution. Un grand merci pour votre fidélité et de bons voeux pour 2013!

    Jean-Claude Hérin

     

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  • CHARLEROI: Vaudeville: Chantier en péril, jusqu'au 12/1

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    Pirelli s'emporte contre Charles Boulin !

    Un conseil : évitez de faire appel à Pinto ou à Pirelli, ou à M.Chassart,  un architecte assez olé olé,  pour réaliser vos travaux d’intérieur, car vous risqueriez de retrouver votre maison sens dessus dessous !  Fuites d’eau, toilettes non raccordées,  aucune porte posée,… :  c’est la  mésaventure qu’a connue Charles Boulin,  lorsqu’il a décidé de quitter un appartement d’une avenue assez huppée pour occuper un pavillon à Argenteuil. Le plus dur étant de convaincre  sa femme  du bien-fondé de ce déménagement !  Pour les besoins de la pièce «  La vie de chantier » de Dany Boon, la scène du Vaudeville a été complètement transformée. Aucun détail technique n’a été oublié :   des bruits de marteau et de disqueuse jusqu’à la couleur qui s’étale sur les murs, … tout est réaliste. Même la tenue assez débraillée des ouvriers !   Alain Lackner, qui joue ici un banquier convaincant, réunit une belle distribution d’acteurs :  Jean-Yves Massy, Orianne Ondel, Daniel Roels, Pascale Bran, Pierre François et André Corbisier. Aucun d’eux n’a peur du ridicule ! Une pièce qui sort du carcan  « mari-épouse-amant(e) »,  qui vous fera  voir les travaux autrement !  La mise en scène de Angelo Montesi. A voir jusqu’au 12/1 au Théâtre du Vaudeville, boulevard Tirou 53, à Charleroi.  Infos et réservations : 071/31 22 51- www.levaudeville.be .

     

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    Chutes et gaffes à gogo !

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    Pinto n'en profiterait-il pas pour se laisser séduire ?

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    Une belle distribution !

  • CHARLEROI- Une nouvelle de Micheline Boland

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    Auteur prolifique de la région de Charleroi, Micheline Boland nous offre une nouvelle extraite de son ouvrage "Nouvelles à fleur de peau", patu aux éditions Chloé des Lys.

                                                  LE RETARD 

    Il s'appelait Sébastien, il avait douze ans et commençait son cycle secondaire. Tous les samedis matin, il venait à la maison. Mon fils Thierry, qui étudiait l'orthophonie, l'avait rencontré chez les scouts. Thierry avait été affolé par le niveau d'orthographe du gamin et s'était proposé pour lui donner quelques cours.

     

    Ce samedi-là, Sébastien arriva à l'avance. Thierry qui était parti acheter du pain chez un boulanger situé à l'autre bout de la ville, n'était toujours pas de retour. Le trajet ne devait normalement pas prendre plus de vingt minutes au total mais je reçus un SMS : "Bouchon. Accident sur périphérique. Préviens Seb"

     

    Hélas, Sébastien était là et bien là ! Assis dans la cuisine, il se tortillait sur sa chaise en me regardant repasser des chemises. Je dis : "Thierry sera en retard. Il y a un problème sur la route. Tu veux un livre pour passer le temps ?"

     

    Sébastien me dévisagea : "Oh non. Ma mère me dit toujours de lire mais je n'aime pas lire. Je vais rentrer chez moi. Tout ça ne sert à rien. Mon année, elle est ratée de toute façon."

     

    Je dis : "Rien n'est joué."

     

    "Oh si. Maman et Papa le disent. Personne n'y croit…"

     

    Tout le désespoir que je devinais au-delà des mots, me poussa à abandonner mon travail et à m'asseoir près de lui. D'abord, je l'écoutai. Il n'exprimait que son impuissance face à la machine scolaire. Puis je tentai de lui remonter le moral. Mais quels mots utiliser face à toute cette détresse ?

     

    Finalement, pour lui changer les idées, je me décidai à préparer un gâteau. Il cassa les œufs, pesa la farine et le sucre. Oui, j'agis simplement avec lui comme je l'avais fait avec Thierry et ma fille. Tout en mélangeant les ingrédients, nous parlions de choses et d'autres. Le chat dormait dans son panier, la radio nous enrobait d'un léger fond musical.

     

    Vaille que vaille, il avait écrit la recette demandant mon avis quant à l'orthographe de tel ou tel mot. À chacun de ses doutes, j'avais répondu par les vieux trucs que j'utilisais jadis pour m'y retrouver parmi les règles. Le résultat final fut moins catastrophique que prévu. Je le félicitai de bon cœur. Et comme Thierry se faisait toujours attendre, Sébastien était rentré chez lui, plus heureux qu'il n'était arrivé. Déterminé à confectionner un gâteau quatre quarts avec sa mère.