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Cultures - Evénements - Page 487

  • MARCHE FOLKLORIQUE- 50 ans pour la Jeune Garde de la Marche de la Grande Terre

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    La  sortie de vendredi est venue s'ajouter aux trois jours traditionnels de la Marche de la Grande Terre à Châtelineau. Cette année marque, en effet, les 50 ans de la Jeune Garde, présidée par Michel Harlet.  En fin d'après-midi, le cortège, composé de 70 enfants de 4 à 14 ans, démarrait du chapiteau installé dans la cour du Collège Pie 10. Les jeunes étaient accompagnés par des membres du Conseil d'administration de la Marche, entourés de la batterie et des membres de la Confrérie Napoléonienne.  La journée était aussi l'occasion de remettre au  bourgmestre de Châtelet, Daniel Vanderlick, une médaille commémorative, à la maison communale, ainsi qu'aux personnes invitées ayant contribué à l'évolution de la jeune compagnie. C'est en 1965, vu le nombre de jeunes enfants dans les rangs, que  le Comité à décidé de fonder une Jeune Compagnie,  sous la présidence d'honneur de M.Vandamme, avec comme pelotons les Sapeurs et les Grenadiers.  La formation des enfants était sous la responsabilité de Charles Baumal et de Joseph Klaez.  Cette formation se faisait pendant les vacances au lavoir Meuter.  La jeune Compagnie, composée de 2 surveillants-fondateurs:  Robert Woiche et Marcel Gigot, faisait déjà le  même trajet que leurs aînés, mais moins long à l'époque qu'aujourd'hui. Fin des années 60, Mme Meuter proposa l'élaboration de costume de vivandière et de cantinière pour l'ensemble des Jeunes filles de la Grande Terre.  Samedi, les marcheurs ont récupéré l'image de Notre-Dame de Rome, sainte protectrice de Châtelineau, qui, au 17ème siècle, a sauvé la commune d'une épidémie de peste.  Dimanche, rendez-vous pour une procession dans le quartier de la Grande Terre juste après la messe de 9h. Vers 18h30, les deux Compagnies se rejoindront sur la place Wilson pour le bataillon carré. JCH

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  • BALADE- Sur les traces de Magritte

    Même les lampes des réverbères sont coiffés d'un chapeau melon !

    Samedi,  quelques touristes d'un jour marchaient sur les pas de René Magritte.  Dans les rues de Châtelet, apparaissent, ici et là, des éléments liés au peintre surréaliste belge.

    Deux fois pendant les vacances d'été, l'Office du Tourisme de Châtelet, en collaboration avec la Maison du Tourisme de Charleroi, propose une balade insolite dans la Ville,  à la rencontre de René Magritte.  L'artiste  est arrivé  à Châtelet,  le 4 avril 1904, à la rue des Gravelles.   En 1911,  la petite famille s'installait  au numéro 95, dans une très belle maison style Art Nouveau, que le père Léopold a fait construire.  En septembre 2000,   un appel a été lancé à des artistes pour réaliser des oeuvres contemporaines, en lien avec  l' artiste et le surréalisme belge. "  Le promeneur qui arpente les rues de Châtelet,  d'un pas  trop pressé, ne remarquera certainement pas la présence de René Magritte dans la Cité... " signalait  Sabine Gille.  Cette  guide  à Châtelet  avait fixé le rendez-vous , à la place de la Victoire.  Certes, les touristes  n'étaient pas très nombreux, mais ils étaient très motivés!  Parmi eux, Françoise et Rita, deux enseignantes à la retraite d'Aiseau-Presles. " J'avais lu une annonce dans le journal" note Rita. "Comme je n'habite qu'à quelques kilomètres et que je suis passionnée par la culture et l'art, je n'ai pas hésité à venir." Gérard Gouttière, un ancien journaliste français de la Voix du Nord avait aussi fait le déplacement. " J'en profiterai pour rédiger  un article en ligne sur "Les soirées de Paris.com"  fait-il remarquer.

    une chambre devenue atelier

    Les éléments évoquant le peintre surréaliste sont nombreux dans les rues, comme des réverbères dont les lampes sont coiffées d'un chapeau melon,      des dessins et inscriptions sur le sol : une pipe, un demi-portrait de profil, la tête d'un oiseau,... ainsi que  la fontaine au grelot, une sphère en petit   granit transpercée par un jet d'eau.  Dans la rue du Collège,  le groupe est  passé devant l'Athénée Royal René Magritte ( qui portait alors le nom d'école moyenne) , où l'étudiant  suivit des cours.  On peut y admirer un bas-relief de Martin Guyaux représentant la tête de René Magritte.  En face de l'athénée se trouve une petite librairie.  A l'époque du peintre,  ce bâtiment abritait une chambre transformée en atelier,  où il participa à ses premiers cours de dessin. A la rue des Gravelles, un petit chapeau sur le mur rappelle que l'artiste y a passé une partie de sa jeunesse. Sur la place du Marché, "l'apothéose", une statue monumentale en bronze de Charles de Rouck fait penser à  la "géante" de Magritte.  Des visites,  sur demande, peuvent être aussi effectuées. Pour plus de renseignements:  071/39 51 77. JCH

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    La fontaine au grelot

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    Les lampes sont coiffées d'un chapeau melon