Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cultures - Evénements - Page 448

  • CHARLEROI- Pierre Meynaerts à Art Croque!

    meynaerts1.JPG

    Tenu par Matteo Mimmo et Laura Bellomo, l'établissement " Art Croque ", installé à la galerie Bernard, propose une formule originale: déguster de bons croque-monsieur et des tartines de Maredsous ( un privilège, car le pain quitte rarement les abords de l'abbaye!), tout en admirant des oeuvres d'art ! Vendredi soir, Pierre Meynaerts accrochait une dizaine de peintures à huile  sur toiles de 60 à 80 cm , visibles durant tout le mois d'avril, aux heures d'ouverture du restaurant. Projectionniste à Ciné Point Com, l'artiste marcinellois est un autodidacte. Il dessine depuis qu'il est tout jeune.  Et cela fait 1 an qu'il a commencé à peindre. Depuis lors, cette passion ne le quitte plus... Les gens de la rue l' intéressent tout particulièrement. Le peintre accentue les traits, rendant ses personnages proches de la caricature et de la bande dessinée.

    meynaerts2.JPG

    meynaerts4.jpg

    Charleroi a inspiré l'artiste

    Pierre Meynaerts pratique aussi l'art du "détournement". Il s'inspire, par exemple, d'un sans domicile fixe dans un parc : il le change en esquimau, et lui crée un décor qui lui est adapté. Il transforme encore deux soldats maliens en jeunes adeptes du skate board! Un de ses projets va d'ailleurs dans ce sens:  monter une expo à partir de photos de presse détournées. Ses toiles sont en noir et blanc. Pour un peu, le spectateur pourrait penser qu'il s'agit d'un dessin ou d'une photo ( une autre de ses passions) , mais non, il s'agit bien d'une peinture! "Au départ, je fais un dessin sur une page blanche, puis je prends un pinceau. Et à partir de là, je m'aventure dans telle ou telle direction" confie-t-il. L'artiste est aussi inspiré par Charleroi: il a réalisé une toile avec la place Charles II au centre, d'où partent des "planètes" : l'aéroport de Gosselies, le bois du Cazier à Marcinelle, le Rockerill à Marchienne , le théâtre Varia à Jumet, les bâtiments de Marcel Leborgne, le musée de la Photographie à Mont-sur-Marchienne, ... Le vernissage des oeuvres de Pierre Meynaerts aura lieu le jeudi 7 avril de 18h à 22h. Tous les 3èmes jeudis du mois de 18h à 23h: concept de "galerie électronique": animation musicale. J.C.HERIN

    meynaerts3.JPG

  • CHARLEROI- Clôture de l'expo " Les papillons de mai"

    incise.JPG

    Au Vecteur se déroulait, vendredi soir,  la fin de l'expo " les papillons de mai" réunissant une quinzaine d'artistes. Commissaires de l'exposition: Marie-Noëlle Dailly et Benoît Dusart.Christophe Terlinden prend la pose avec sa guitare/ horloge!  

  • BANDE DESSINEE- "Macaroni" présenté à la librairie Molière

    macaroni1.JPG

    Les auteurs Vincent Zabus ( au centre de la photo ) et Thomas Campi  ( à droite )

    Rares sont les BD qui se déroulent à Charleroi ou traitent d'une page de son histoire. Il y a 4 ans, le « Marcinelle 1956 » de Sergio Salma évoquait ainsi la catastrophe du Bois du Cazier. Et c'est sur ce site que les éditions Dupuis ont récemment présenté « Macaroni ! ».

    L'album, à travers la rencontre d'un jeune garçon et d'un grand-père jusque là taciturne parle de l'immigration italienne, du travail des mineurs, de transmission et du difficile accouchement de la parole quand, une vie durant, on a été habitué à se taire. Il est l'oeuvre du scénariste Vincent Zabus et du dessinateur Thomas Campi. L'idée en est venue au scénariste à travers le témoignage d'une amie, fascinée par les récits de son grand-père, ancien mineur. Le projet a connu de nombreuses versions (dont une pièce de théâtre jouée 300 fois) avant d'aboutir à ce beau livre mis en images par Thomas Campi. Le dessinateur italien a été séduit par cette histoire et touché par l'évocation de l'exil. Sa grand-mère a elle-même vécu au Brésil avant de revenir en Italie, alors qu'il a vécu en Chine et réside aujourd'hui en Australie. Sa présence en Belgique et en France pour présenter l'album et pour des séances de dédicaces était donc assez exceptionnelle. Au gré des planches de « Macaroni ! » on parcourt ainsi des coins de Charleroi : Marcinelle, Marchienne, le Bois du Cazier, et ce à travers une belle histoire à laquelle il est fort difficile de rester insensible. Préface de Salvatore Adamo. ( source: Site officiel de la Ville de Charleroi ).

    Réactions du public:

    macaroni3.JPG

    - Mireille ( 51 ans ) de Jumet: " Mon papa Narciso ( 85 ans) logeait dans une cantine à Lambusart. Il travaillait au Petit Tri. Ses conditions de vie étaient   très dures, comme on le voit bien dans "Macaroni". Heureusement, il n'a pas connu les baraquements."

    macaroni4.JPG

    Alissia ( 22 ans) de Gilly: " J'ai été attirée par l'album, car je suis spécialiste en sociologie de l'immigration. Je m'intéresse plus particulièrement aux immigrés de la troisième génération. Mon nono Rosario  ( 83 ans) a travaillé 5 ans dans un charbonnage de Gilly. Il a été victime d'insultes comme "rital", macaroni",...

    macaroni5.JPG

    Sandra ( 51 ans ) de Marcinelle: "Quand je vois la bombonne à oxygène sur la couverture, je repense à mon grand-père qui est arrivé tout seul des Abruzzes. La mine l'a rendu malade,  mais il n'a jamais voulu retourner en Italie.Textes des portraits: J.C.H.