Les "quatre" mousquetaires du doigt
Festive et complètement déjantée, la Procession du Doigt a connu sa première première édition, samedi après-midi, sur la place de la Digue. d'Alzon. Un pied de nez au folklore "traditionnel" !
Des "majorets" du doigt !
Sans aucun doute, la grosse surprise était l'apparition des premiers Majorets Carolos ! "Au départ, c'était un groupe de Nivelles qui était annoncé" signale Jean-Michel Ficheroulle, le chef de la bande. "Mais suite à un désistement, il a fallu improviser. Catherine, la patronne du Nophil, notre local, a eu l'idée de nous transformer en femmes. Les costumes ont été réalisés en une semaine ! Nous nous sommes bien sûr équipés d'un bâton. Nous sommes 10: le plus jeune, Nicolas, a 31 ans, et le plus âgé, Rudy: 60 ans ! ".
Peggy Françart, une danseuse du doigt
Pour info ou rappel : la Confrérie du doigt d'Alzon a reçu l'Award 2017 de la "meilleure Confrérie, ou de la plus ridicule, ou de la plus digne ou des deux" décerné à l’Eden par l'Académie des Jean-Claude de Charleroi. Que s'est-il passé? Un soir de 1978, un doigt de la main droite d'Emmanuel Alzon, dont la statue est érigée dans la cour d'honneur du château de Saint-Michel à Gosselies, est tombé accidentellement.
le doigt et sa trancheuse !
Le 5 novembre 2016, le vénérable Doigt est miraculeusement réapparu sur la Place de la Digue et ce jour d’allégresse a donné lieu à la création de la Confrérie du Doigt d’Alzon. En tête de défilé, Vincent Collin, Denis Chéruy, Pierre et Krishna Flohimont ( les 4 mousquetaires de la Confrérie) portaient la précieuse relique bien protégée, tandis que d'autres transportaient une chaise avec la "trancheuse" du doigt !
Don Camillo et Peppone
Un pirate !
Faisaient également partie des festivités: l'Armée de Napoléon de Charleroi, des "danseuses du doigt", Julia, la dernière née des Géant(es) de Charleroi, des gilles "femmes", "une" Saint-Nicolas, des porteurs de pain géant, un pirate, un groupe de steam punk, Don Camillo et Peppone,... ( C'était la fête italienne, samedi!) Bref, un joyeux délire, qui prouve que Charleroi peut aussi innover en matière de folklore ! JCH
Catherine, patronne du Nophil