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Cultures - Evénements - Page 231

  • CHARLEROI- L'Armistice... en wallon !A voir ce dimanche à l'Eden

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    Des Wallons sur le front de l’Yser en 14-18 :  soldats, infirmières,vendeur de journaux d’ «El Gazette El Berdouille» …, ainsi que des soldats allemands ( dont Adolf Hitler, volontaire à l’époque dans l’armée !), russes, italiens, tirailleurs algériens,… se retrouvent dans une nouvelle création en wallon de Victor Gravy : «Les Inocints 14». 

    L’auteur, metteur en scène et comédien wallon avait déjà adapté les grandes grèves en Wallonie à la fin du 19èmesiècle, dans son spectacle: «El tin dès cérèjes ».  

    Cette fois, pour commémorer le centenaire de la fin de la 1ère guerre mondiale, Victor Gravy a sorti l’artillerie lourde : 70  comédiens et  figurants sur scène ! On retrouve, parmi eux, les fidèles de la troupe wallonne d’El Bwèsse à Téyâte, auxquels il faut ajouter l’humoriste Marc Herman ( dans la peau d’un professeur de flamand !), des acteurs de Cabaret 2000, de Cercles Wallons de la région, des musiciens, des slameurs,… mais aussi des figures connues de Charleroi : Marc Parmentier, Pascal De Maeseneire, Mohamed Fekrioui, Babette Jandrain,…  

    La Ville de Charleroi ainsi que 15 associations de l’entité ont apporté leur soutien. « Le spectacle est conçu comme une revue alternant des moments de joie et de grande souffrance. J’y apporte résolument un regard décalé et plusieurs allusions à notre région» annonce Victor Gravy. 

    Le spectacle « Les Inocints 14 » est à voir le dimanche 9 décembre à 15h à l’Eden, dans le cadre des Fêtes de Wallonie. Tarif : 8 euros. Possibilité d’un repas de midi aux succulentes saveurs wallonnes + spectacle à 30 euros. Pour tous renseignements : 071/202 995- info@eden-charleroi.be

    J.C.HERIN

  • MUSIQUE- Run Sofa, un groupe carolo "inclassable"

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    Antoine et Julien ( Run Sofa ) : « Notre grand-père était mineur au Cazier »

    La 12ème édition du Pacrock était estivale, cette année. Les inclassables «  Run Sofa » étaient  de la partie ! Rencontre avec le marcinellois Antoine Romeo,  chanteur et co-fondateur du groupe.

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    Antoine Roméo en contact avec le public

    Antoine, vous avez fondé le groupe avec votre cousin, Julien Tassin. Comment ça s’est passé ?

    Antoine Roméo ( A.R.) :  Je jouais de la guitare et Julien, qui habite Mont-sur-Marchienne, se produisait également à la guitare dans divers lieux branchés de Charleroi, comme le Blues, la P’tite Scène,…Il y a 5 ans, nous avons eu envie de nous associer pour fonder un groupe. Nous l’avons baptisé «Run Sofa», qui évoque à la fois la course et la tranquillité.  François Hantson, bassiste, et Fabio Zamagni, batteur, nous ont rejoints.

    -Votre grand-père était mineur…

    A.R. : Oui, nous venons tous les deux d’une famille de mineurs. Nous puisons dans nos racines italiennes pour nos créations musicales. Notre grand-père a travaillé au Bois-du-Cazier. Heureusement, il a échappé à la tragédie.

    -Votre actualité, c’est aussi l’album « Say »…

    A.R. : En effet, le  26 janvier, nous avons sorti notre premier album. Nous avons fait mûrir un opus long d'un an et demi d'expérimentation et de création. Résultat : 10 morceaux volontairement inclassables, proches d'un rock barré, hybride, intuitif, « rentre-dedans ».  Chaque note peut incarner un lointain dérivé de musiques sardes, de flamenco, de John Coltrane, de Bjork ou encore de Kanye West. Notre musique est à la croisée du rock, de l’expérimental, du jazz ou encore du hip hop !

    Dans vos chansons, vous mettez Charleroi à l’honneur…

    A.R. : C’est exact. Un clip Dissin’ ( ce qui veut dire : une façon de s’assumer) a été tourné sur les nouveaux quais de Sambre, devant les fresques de la Ville Basse, à la Manufacture Urbaine,… A notre tour, nous voulons contribuer au renouveau de la Cité !

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    Run Sofa se produira le 27 septembre 2018 au Rockerill, dans le cadre de la Fête de la Fédération Wallonie/Bruxelles.

    BILAN DU FESTIVAL

    1500 personnes en deux jours !

    C’est la première fois que le festival Pacrock n’était plus mis sur pied au  mois d’avril. La nouvelle formule a recueilli beaucoup de succès ( le beau temps a attiré aussi du monde !) , puisque 1500 personnes ont fréquenté le festival, dans les journées de vendredi et samedi. « C’est pas mal, parce que nous avons commencé avec 500  personnes !  En 2013, nous nous sommes réaffirmés en donnant un coup de pouce à des artistes talentueux, mais pas toujours connus du grand public » pointe Alexandre Fancart, coordinateur de l’événement. «Nous misons de plus en plus sur l’éclectisme. Nous passons aussi bien du rock au hip hop, au jazz, au ( post) punk, au rock garage,... et même  aux musiques orientales. La programmation, à l’avenir, visera encore cette diversité ! Nous remercions aussi les 60 bénévoles qui ont œuvré à la réussite  du festival. » J.C.HERIN

  • FOLKLORE- 47ème édition de la Saint-Hubert

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    40 ans de marche pour nos deux valeureux marcheurs ! 

    Sous un beau soleil, 600 marcheurs, dont 115 pour la Jeune Compagnie, prenaient part, dimanche, à la procession de la 47ème Saint-Hubert. La bénédiction se déroulait en l’église Saint-Hubert. Tous deux Lovervalois, Fernand Dechainois et Etienne Depret fêtaient cette année, leur 40ème Marche. Le premier est tromblon/artilleur et a commencé à marcher avec les Gendarmes de Châtelineau. Le second est grognard. Une particularité ? Il porte une barbe postiche pour éviter de se laisser pousser la barbe ! Placée sous la présidence de Pierre Caudron, la Marche se terminait par une retraite aux flambeaux et par un grand bal. J.C.HERIN

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