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Coup de coeur - Page 4

  • MARCINELLE- Musée du Verre/Bois du Cazier: De magnifiques perles du monde à voir jusqu'au 12 septembre

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    Les Tambours du Burundi

    Jusqu'au 12 septembre, les visiteurs pourront apprécier l'exposition intitulée «  Perles de Troc ». De quoi piquer la curiosité des petits comme des grands !

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    C'est en danse et en musique que les Tambours du Burundi ont fait vibrer le public, vendredi, lors du vernissage de « Perles de Troc ». Une présence qui s'explique par le fait que bon nombre de perles proviennent de pays africains comme le Mali, la Mauritanie, le Ghana ou encore l'Ethiopie.

    « C'est avec grand plaisir que nous retrouvons le grand public » a souligné Catherine Thomas, Conservateur du Musée. A travers plus de 5000 perles, cette exposition itinérante propose mille ans d'Histoire, celle de la traite transsaharienne musulmane et arabe avec la présentation de perles fabriquées en Egypte et au Moyen-Orient, de perles de Venise et de Bohême qui racontent l'histoire de la traite transatlantique et la colonisation européenne.

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    A voir aussi un diaporama de 200 photos projetées sur grand écran retraçant les grandes étapes de l'histoire des perles, ainsi qu'une expo-vente de colliers, objets d'art uniques, composées avec des perles de collection.

    La particularité de ces perles est qu’elles ont pour la plupart servi de monnaie pour le troc durant 3 grandes périodes historiques. Cette collection privée exceptionnelle de perles est accueillie pour la première fois au Musée du Verre de Charleroi, en partenariat avec le Musée itinérant de la Perle ancienne en France (MIPAF), créée par Guy Maurette et Marcia de Castro, sur base de leurs nombreux voyages et séjours en Afrique.

    «  Si l’histoire des parures et des perles se confond avec l’Histoire de l’humanité, ces perles nous racontent une partie douloureuse de notre histoire récente » ont-ils déclaré. Lors de la soirée, Floriane Lataille, issue des arts appliqués, s'est livrée à une démonstration du travail du verre au chalumeau, associant la création de bjoux à la technique de soufflage à la canne. L'expo est à voir au Musée du Verre de Charleroi, site du Bois du Cazier, jusqu'au 12 septembre 2021. Infos et réservations : 0496 599 214 ou par mail: mdv@charleroi.be

    J.C.HERIN

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  • CHARLEROI/MARCINELLE- Il y a 77 ans, la Libération de Charleroi ! Commémorations au Tir

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    A gauche, Georges de Wasseige, fils du regretté Yves de Wasseige

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    Ces 3 et 4 septembre ont coïncidé avec les 77 ans de la Libération de Charleroi. Des cérémonies ont lieu au Tir de Marcinelle.

    Le 4 septembre 1944, des combats de rue ont encore lieu dans Charleroi quand les troupes du général Bradley ont fait leur entrée dans la Ville. Les soldats sont acclamés par les habitants dont la Ville a été occupée pendant 4 ans. Chaque année, des commémorations sont organisées en souvenir de la Libération de la Ville.

    Vendredi après-midi, des gerbes de fleurs ont été déposées au Tir de Marcinelle, situé à l'angle de la rue Belle-Vue et de la rue Jules Bordet. Sur ce site, où ont été exécutés 50 résistants, dont le major Servais, le lieutenant Evrard et d'autres héros de guerre, on peut d'ailleurs encore voir le cachot et le peloton d'exécution. Un cortège s'est formé sur la place de la Villette.

    Les cérémonies se sont déroulées en présence d'Alicia Monard, échevine des Associations patriotiques laquelle a rendu un hommage au regretté Yves de Wasseige, sénateur wallon décédé le 2 août à Marcinelle: « Véritable militant, mon père s'est engagé pour sauvegarder Le Tir (tout comme le Bois du Cazier d'ailleurs). Grâce à lui, il est devenu un lieu de mémoire » a-t-elle déclaré.

    Etaient également présents Julie Patte, échevine de la Participation citoyenne, Sophie Villette, première Conseillère à l'Ambassade de France, Guy Misson, Président du Comité de Liaison des Associations Patriotiques de Charleroi, Jean-Louis Delaet, directeur du Bois du Cazier, Georges de Wasseige, président de la FNC de Marcinelle, ainsi que de nombreuses associations patriotiques.

    Une journée pour les écoles est prévue pour le 17 septembre.

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    Devant le peloton d'exécution 

    Il y a une histoire derrière le site : construit à la fin du 19e siècle pour que les militaires de la caserne Tresignies puissent s’exercer au tir hors du centre urbain, Le Tir a ensuite été utilisé comme terrain d’entraînement par les gendarmes et la police après la Première Guerre Mondiale. Mais c’est l’histoire du lieu durant la Seconde Guerre qui a marqué les esprits.

    J.C.HERIN

  • FARCIENNES- Un goût de liberté retrouvé aux concerts d'Estivales

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    C'est une première dans la région de Charleroi. A la seule condition d'être munis d'un covid safe ticket ou d'un test PCR, les spectateurs pouvaient ôter leur masque pour assister, samedi soir, aux concerts des Spagguetta Orghasmmond et, en tête d'affiche, des Gangsters d'amour. Ce groupe mythique a fait son grand retour depuis janvier 2020...mais sans le regretté Farciennois Jeff Bodart.

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    Contrôle à l'entrée...

    La 8ème édition a rassemblé 400 personnes sur la grand place.

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    Les parents et le frère de Jeff Bodart en compagnie de Hugues Bayet, le bourgmestre

    Des concerts comme on les aime, où le public peut chanter à pleine voix et donc sans masque, se déplacer, bouger, danser,... C'est la formule retenue par la Ville de Farciennes pour la relance des Estivales, après une édition supprimée l'an passé, pour cause de Covid. Mais à quelques jours du prochain Comité de Concertation, qui doit annoncer des assouplissements, cette liberté avait un prix : un public réduit à 400 personnes (il y a deux ans, on comptait jusque 1500 personnes!), ainsi que le fameux covid safe ticket ou le test PCR pratiqué par des pharmaciens à l'entrée.

    « Difficile d'imaginer que les spectateurs, animés par des groupes dynamiques, puissent rester assis, et de surcroit avec un masque sur la bouche » notent Oscan Nizam, échevin de la Culture, et Hugues Bayet, le bourgmestre de Farciennes (très remarqué pour le petit chien porté dans ses bras). Le contrôle était strict. Dans l'ensemble, tout s 'est bien passé. Mais comme Yvette et Giuseppe de Farciennes, des personnes pas ou mal informées , ont dû retourner chez elles pour aller chercher le précieux sésame !

    dans le public, les parents et le frère de Jeff

    Le Centre Culturel de Farciennes et le Rockerill avaient composé une belle affiche. Pleins feux sur de jeunes talents de la région comme les chanteurs Kamil Perez, Rachid Oubihi, Benjamin Colson, Rmk et l'humoriste Benoît Vanderberke. Le groupe carolo Spaguetta Orghasmmond, avec le chanteur Michaël Sacchi, directeur du Rockerill, a bien chauffé le public, notamment avec leur tube « L'amour à Charleroi ».

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    Spaguetta Orghasmmond 

    Et puis place aux Gangsters d'Amour, groupe carolo reformé 28 ans d'arrêt. Certes, le chanteur/leader Philippe Résimont n'a pas fait oublier le regretté Jeff Bodart, mais il s'est donné à fond (parfois jusqu'à être un peu essoufflé!) avec ses autres musiciens.

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    Des titres comme « S.O.S Barracuda », « Meurtre à Hawaï », « Hey Baron Rouge » ou encore « Coûte que Coûte » ont été repris en choeur. Belle prestation également de cuivres dans un morceau en solo. Damien, journaliste, frère de Jeff Bodart, ainsi que Louis et Jacqueline, les parents, avaient fait le déplacement. « Notre gamin nous a fait souffrir (rires) ! Nous l'avons suivi dans des lieux même improbables » déclaraient ces derniers. Commencée vendredi soir, cette huitième édition s'est clôturée dimanche. Parmi les autres activités, notons une Rétro Gaming Party (événement intergénérationnel), des numéros de cirque avec Circomédie ou encore la Cavalcade.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Le public bien présent sans masque