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Coup de coeur - Page 25

  • PORTRAIT- Olivier Biard: retour forcé d'Australie pour ce bourlingueur

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    Olivier Biard, un habitant des Bons Villers, avait projeté de passer trois ans en Australie.  Mais le Covid-19 est passé par là… Le jeune bourlingueur est revenu dans sa terre natale,  à la Ferme des Grands Prés.  Il y a effectué  divers travaux comme saisonnier.

    Pendant 5 mois, Olivier Biard (29 ans) des Bons Villers, a travaillé, ainsi  que d’autres saisonniers appelés en renfort par Jean-Yves Vancompernolle et son épouse, à la Ferme des Grands Prés à Liberchies.

    Il faut dire que, dans le contexte de la crise sanitaire, les ventes s’y portent plutôt bien.                   

    Dans l’immense hangar, le jeune homme a trié, pesé, calibré des courges. Les mois précédents, il avait préparé des colis de fraises, d’asperges, de fenouils, de  brocolis,… Tous les légumes sont envoyés dans des grandes surfaces ou dans des magasins bio.

    Le parcours d’Olivier est assez particulier : après ses études secondaires, il a fait un voyage en van dans les pays de L’Est. Puis il a travaillé dans une agence de publicité à Bruxelles.  Mais l’envie de repartir pour de nouvelles contrées est rapidement revenue.  En février 2019, il gagnait l’Australie, où il a aménagé un van, avec le projet de proposer ses services pendant trois ans dans des fermes.

    priorité aux travailleurs australiens

    Arrivé à Barmera et à Renmark, à 4 heures de route d’Adélaïde,  Olivier  a accepté diverses propositions. Par exemple, dans le terrain d’un motel à l’abandon,  il a récolté des pommes de terre. Là, il a pu faire la connaissance d’une vingtaine d’autres « backpackers », littéralement « des porteurs de sac à dos ». 

    Malheureusement, en mars 2020, cette belle aventure a pris fin. « La crise du Coronavirus a amené les habitants des grandes villes qui avaient perdu leur emploi, à se diriger dans les campagnes. Le gouvernement australien a vivement demandé aux travailleurs étrangers de retourner dans leur pays : ce que je peux comprendre » signale le jeune homme.

    Après la crise sanitaire, il caresse déjà d’autres projets : se rendre au Canada ou en Nouvelle-Zélande, toujours avec son van, bien sûr !

    Décidément,  rien n’arrête ce jeune bourlingueur ! Pour tous contacts avec Olivier : 0478/68 76 76.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • CETTE ANNÉE, SAINT-ELOI RIME AVEC RÉOUVERTURE POUR LE BOIS DU CAZIER

    Jusque dans les années 1960-70, les fêtes patronales de Saint-Eloi (le Patron des métallos) et de Sainte-Barbe (la Patronne des mineurs) étaient l’occasion d’une pause festive pour les travailleurs des différentes corporations. Symboliquement, en ce 1er décembre 2020, jour de la Saint-Eloi, c’est le travail qui peut (enfin) reprendre au Bois du Cazier !

    Avec son musée de l’Industrie, l’ancien charbonnage classé au Patrimoine mondial de l’Unesco rend un hommage aux ouvriers qui, pendant des décennies, ont fait la renommée du pays de Charleroi et de la Wallonie.

    A cette collection permanente, et jusqu’au printemps 2021, s’ajoute une exposition temporaire, enFER, de portraits panoramiques de la sidérurgie par le photographe Jo Struyven.

    enFER : Ses portraits industriels ont été réalisés de face, de manière presque mécanique, sans perspective. Tout « élément parasite » qui pouvait distraire l’oeil et brouiller l'image a été supprimé. Ce qui reste est un plan architectural à l’effet esthétisant. Par cet artifice de mise en valeur, l’artiste veut rendre hommage à l’essence même de ces sites et delà in fine provoquer la discussion sur la préservation de l’un des derniers hauts fourneaux wallons, le HF4 à Marcinelle.

    Règles sanitaires : Les normes sanitaires mises en place à l’issue du premier déconfinement restent bien évidemment d’application : réservation préalable www.leboisducazier.be, sens de visite, mise à disposition de gel hydro-alcoolique, distanciation sociale, port du masque, désinfection systématique des audio-guides,…

    Pour la fin de l’année : En plus des jours normaux d’ouverture, nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que le Bois du Cazier sera accessible les 24 et 31 décembre jusque 15h ainsi que les 26 décembre et 2 janvier 2021 ! Des occasions supplémentaires pour découvrir l'autre exposition en cours. Bois du Cazier et Résistance: l'exploit des Partisans armés du 27 avril 1942.

    POUR TOUT DÉVELOPPEMENT D'INFORMATIONS

    Isabelle Saussez : 0478 83 38 70

    i.saussez@leboisducazier.be - www.leboisducazier.be

    Le Bois du Cazier 2020

    Visitez notre site www.leboisducazier.be

  • LIVRE- Kennes Editions: Une belle success story carolo !

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    Dimitri Kennes

    Avec sa collection de livres « non fiction » consacrés à des personnalités de la région comme Jean-Jacques Cloquet ou médiatiques comme Michel Lecomte et Adrien Devyver, les éditions Kennes diversifient encore leurs publications.

    La maison d’édition lovervaloise a réalisé de bons chiffres d’affaires en 2020, même si elle regrette ne pas avoir sorti d’autres titres, à cause de la Covid-19.

    Dimitri Kennes est un homme heureux du chemin déjà parcouru en 8 ans à peine… Dans ses bureaux, à rue de la Blanche Borne à Loverval, cet ex-consultant et ancien Directeur Général des Editions Dupuis étend sur la table des ouvrages tout à fait différents.  

    Bien entendu, des romans et des bandes dessinées de Léa Olivier, car c’est avec l’entrée sur le marché belge des histoires de cette adolescente imaginée par la romancière québécoise Catherine Girard-Audet que Dimitri a véritablement démarré sa belle aventure éditoriale.  Léa Olivier en est à son 18èmeroman (« Liberté ») et sa 8èmebande dessinée (« Tornades »). Les chiffres peuvent donner le tournis : 1 million de romans de Léa Olivier ont déjà été vendus dans le monde !

    Les BD, qui ont ouvert le catalogue de Kennes Editions, comptent de nombreux titres destinés à la jeunesse: Les Diables Rouges, Obie Koul, Lord Jeffrey, Ninn, Green team, Juliette,  Cizon, Foot Furieux, Shelton et Felter, Rages,… ainsi que des ouvrages composés d’illustrations humoristiques comme « Putain de Chat » ou « En quarantaine » de Lapuss’, un dessinateur carolo, faut-il le préciser !

    focus sur des personnalités belges

    Les romans  jeunesse (« Youtubeurs », « Défense d’entrer ! » « Le journal de Luna »,…)  côtoient des romans young adult (« Elsie », « Anna Caritas »,…)  et adultes (« Vengeances et mat », « Les enquêtes de Victor Lessard »,…) ou encore des ouvrages thématiques comme « L’épopée russe des Diables Rouges » et « Les héros du Coronavirus ».

    Plus récemment, la catégorie des livres « non fiction » a fait son apparition. «Les bonnes ventes enregistrées par « Jean-Jacques Cloquet : les secrets de son people management », par le journaliste carolo Didier Albin sur l’ex-patron de l’aéroport de Charleroi, m’ont incité à poursuivre dans la voie des portraits de personnalités belges » signale Dimitri. « Les animateurs de la RTBF Adrien Devyver et Michel Lecomte se sont montrés, eux-aussi,  tout de suite emballés par le projet. Le premier parle de ses troubles d’attention, le second de son parcours de 40 années de journaliste sportif ».

    Notons aussi un très bel ouvrage : « Un monde en suspens » sur le thème du confinement, mêlant à la fois des textes de Barbara Abel et des textes de François De Brigode.

    chiffre d’affaires équivalent à 2019

    Depuis le mois d’août, l’équipe a été renforcée par l’arrivée de l’auteur    Ben Choquet, directeur commercial, de Florence Mixhel, éditrice, et de Géraldine Henry pour les livres « non fiction ». 

    « 2020 aurait dû être une année explosive en matière de ventes. Malheureusement, cela n’a pas été le cas à cause de la Covid-19. Nous avons dû reporter bon nombre de titres, dont ceux dédiés à la Coupe d’Europe, qui aurait dû se tenir cette année, ou encore au MasterCook » poursuit Dimitri Kennes. « Cela dit, nous avons maintenu le développement et les investissements tout au long de l’année. Nous avons réalisé le même chiffre d’affaires (80% pour la Belgique- 20% pout la France),  cette année qu’en 2019 : moins de titres sortis, mais plus de livres vendus.

    Cela dit, si le virus ne joue plus les trouble-fêtes, 2021 devrait être exceptionnel ! » C’est bien entendu ce qu’on souhaite à cette jeune maison d’édition dynamique…

    JEAN-CLAUDE HERIN