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LIVRE: "J'avais promis": un roman de société, sur fond d'amitié adolescente et d'évasion

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Dans son premier roman : « J’avais promis », Bernard Mollet, auteur et psychologue de Châtelet, déroule, avec beaucoup de sensibilité, le fil d’une belle histoire d’amitié entre Charly et Alex. Autour des deux adolescents, que relie aussi la passion de la montagne, vont se croiser des vies tantôt éclatantes,  tantôt trébuchantes,… Rencontre.

- Bernard Mollet, quel est votre parcours avant de vous lancer dans votre premier roman ?
B.M. (Bernard Mollet) : Je suis originaire de Châtelet. J’ai fait mes études
secondaires à l’Athénée de Châtelet. Puis j’ai fait la psycho à l’ULB. J’ai travaillé quelques années comme psychologue dans un centre PMS à Charleroi et à l’IMP à Thuin. Depuis trente ans, je suis attaché à différents services au sein d’une administration publique à Charleroi.

- On perçoit bien le regard du psychologue dans votre roman…
B.M : Tout à fait. Tel un sociologue, j’aime beaucoup observer les gens et les relations qu’ils nouent (ou dénouent) entre eux. Charly et Alex, les deux protagonistes, ont un caractère un peu à l’opposé. Le premier est assez réservé, alors que l’autre est plutôt extraverti. Chacun trouve en l’autre ce qui lui manque. A leur façon, ces deux jeunes mènent des combats soit d’ordre environnemental, soit sociétal. Je décris aussi leurs liens tantôt harmonieux, tantôt houleux avec leurs parents et leurs connaissances.

- Charly, le héros du livre, c’est un peu vous ?
B.M. Il ne s’agit pas du tout d’une autobiographie, mais je reconnais avoir des similitudes avec Charly. Nous sommes nés la même année : en 1962, et nous sommes tous les deux « amoureux » de la montagne. Encore aujourd’hui, j’aime faire de longues randonnées en pleine nature, qui me permettent de me ressourcer. Plus jeune, j’adorais faire des sorties en plein air avec les scouts de Châtelet.

- Dans ce roman, vous passez de l’an 2001 à 1975. Une raison ?
B.M. Ce sont des années qui évoquent des moments importants de ma vie. Avec un peu de nostalgie, j’avais envie de situer le récit dans ces années 70, 80 et 90, dont je peux parler avec d’autant plus de facilité que je les ai vécues pleinement. Avec le recul, j’étais désireux de témoigner de cette période empreinte de légèreté voire d’insouciance.

- Vous prévenez le lecteur que vont se dérouler de grands bouleversements…
B.M. Oui, le monde évolue, mais nos propres existences ne sont pas toujours de tout repos, elles non plus. Elles sont quelquefois jalonnées de déboires, de souffrances, voire de drames, à l’image des évènements apparaissant dans le récit, troublant la quiétude du début du roman. Mais face aux épreuves, il faut garder foi en la vie. Je pense qu’il est toujours possible de se relever. C’est le message que j’insuffle dans mon livre.

Propos recueillis par Jean-Claude Hérin

Bernard Mollet : « J’avais promis » 314 pages- 18 euros. Le Livre en papier. Facebook : Bernard Mollet. Disponible à la librairie Molière Charleroi, ainsi qu’aux librairies du Perron et Franco-Belge à Châtelet.

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