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Coup de coeur - Page 28

  • CHARLEROI: Des paniers "petits déjeuners" au magasin d'Oxfam, rue de Montigny

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    Cette année,  Covid oblige, les petits déjeuners Oxfam ont été remplacés par des paniers à emporter. Au menu : de l’équitable, du local, du bio, des aliments savoureux d’ici et d’ailleurs.  Le magasin de la rue de Montigny participait à cette Opération menée en Wallonie et à Bruxelles.

    Habituellement, les petits déjeuners Oxfam sont l’occasion de faire découvrir des produits solidaires (alimentation, artisanat), lors d’un repas convivial.             

    Mais comme les rassemblements de centaines de personnes dans une salle pour un petit-déjeuner en self-service sont strictement interdits dans ce contexte de crise sanitaire, une autre formule a été retenue. 

    Samedi matin, les clients pouvaient se rendre  au magasin de Charleroi pour y recevoir des colis pour 2, 4 ou 6 personnes.

    A l’intérieur des paniers :  un mix de petites bouteilles de jus de fruit, un paquet de café BIO, des infusettes de thé BIO,un pot de confiture BIO, un pot de pâte à tartiner, des tablettes de chocolat,  un paquet de biscuits sablés, pommes et petits pains au quinoa,  ainsi que des produits locaux :  du pain d’une boulangerie à Bouffioulx et  des pommes  du « Verger »  à Fleurus,  le tout dans un sac d’artisanat équitable en coton BIO.                               

    « Chaque année, le Forem de Charleroi propose 3 matinées « petits déjeuners ». Je viens chercher un panier pour remplacer cette activité »  signale Carole, une employée d’Aiseau Presles.

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    à gauche, Carole, employée au Forem

    une aide pour une coopérative chilienne

    Depuis 7h du matin, 5 bénévoles proposaient leurs services pour la livraison des paniers.  

    « On peut se féliciter de la bonne participation du public, puisque nous avons servi 92 colis » signale Françoise Mairesse, coordinatrice à Charleroi. 

    Cette opération vient en soutien à Oxfam-Magasins du monde et à ses partenaires producteurs qui sont fortement impactés par le Covid 19.                  

    En effet, les partenaires producteurs d’artisanat et d’aliments équitables  sont dans une situation critique : sans capacité de production ou sans commandes de leurs clients, ils/elles n’ont tout simplement plus de revenus.

    « Dans des pays où il n’existe pas de filet de sécurité en cas de coup dur, du jour au lendemain, une famille peut se retrouver sans ressources.  En achetant un panier petit déjeuner, le client soutient un commerce équitable, plus respectueux de l’humain et de la planète » poursuit Françoise. Par ailleurs, une bourse de 5000€ sera remise à l’organisation chilienne Pueblos del Sur pour développer la première boutique coopérative, de commerce équitable et en circuit-court de la capitale. Pour toute info : 071/ 31 80 62, durant les heures d’ouverture du magasin.

    JEAN-CLAUDE HERIN 

  • RECUEIL PHOTOGRAPHIQUE: Lost Empire: Star Wars dans des lieux décalés de Charleroi

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    Le photographe Fabrizio Prosperi, un habitant de Gilly, a prospecté des lieux abandonnés ou en voie de destruction du Grand Charleroi. Par ses clichés, ce fan inconditionnel de Star Wars redonne vie à ces sites désaffectés, grâce à des personnages de la saga.  A voir dans un très beau recueil photographique.

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    Fabrizio Prosperi (47 ans) n’avait que quatre ans quand est sorti le tout  premier Star Wars de George Lucas… Et pourtant, il s’en souvient très bien !

    « Cette formidable saga m’a donc accompagné depuis mon plus jeune âge,et me fascine encore, même si j’étais plus attaché à la première trilogie » affirme cet habitant de Gilly. Dans la vie,  Fabrizio est Team manager au secrétariat social de Parténa. 

    Son temps libre, il le consacre à la photo : il vient d’ailleurs d’être diplômé, après un cycle de six ans au Musée des Beaux-Arts de Charleroi.

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    Fabrizio Prosperi 

    Très attaché au patrimoine du Grand Charleroi, le photographe s’est lancé dans un ambitieux projet : placer des personnages de Star Wars dans des lieux pour la plupart industriels, abandonnés ou en voie de destruction.  Le travail a duré près d’un an et ½  pour repérer les lieux tels que la décaperie de la Praye à Pont-de-Loup, les établissements Delbrassine à Dampremy, le charbonnage du Gouffre à Châtelineau, l’école des Hamendes à Jumet,  la piscine Solvay à Couillet, le vélodrome et le bâtiment de la Rocade à  Gilly, la station de métro de la Samaritaine, le site Duferco,…

    « Ce sont tous des lieux de vie, où des gens ont travaillé et donné de leur temps. Certains endroits évoquent des souvenirs personnels : mon oncle et ma tente se sont mariés à l’église Sainte-Marie de Châtelineau » signale Fabrizio.

    un message politique ?

    Le photographe fait partie de la 501st FanWars Garrisonclub,  seul club francophone de Belgique de Star Wars reconnu par Lucas Film. Alors, pour Fabrizio Prosperi,  il n’était pas question de faire de photomontage, mais bien de faire appel à des figurants costumés du club. Parmi les personnages,  on retrouve Dark Vador,  les Stormtroopers (dont le At-Te Tank  Gunner, clone army, le Snowtrooper,…), l’Empereur Palpatine, seigneur noir des Sith, Zuckuss, chasseur de primes,…

    « Ce sont les personnages les plus sombres de la saga, mais aussi d’une certaine façon, les plus charismatiques. Je trouvais qu’ils collaient bien à l’univers des sites photographiés. Mais en aucun cas, je n’ai voulu verser dans un côté misérabiliste » précise Fabrizio. « Certains y verront peut-être un message politique, notamment sur le déclin de notre patrimoine industriel. Sur une affiche, je note que, durant des décennies, l’Empire Galactique carolo a dépouillé le Pays Noir de ses ressources, jusqu’au jour où le peuple de la métropole s’est soulevé, provoquant ainsi l’éclatement de sa puissance réputée invincible. Ces troopers et citoyens impériaux n’avaient plus pour seule activité que l’errance de ces lieux autrefois prospères… ».  

    Un recueil photographique,  vendu au prix de 45 , est disponible sur commande via le site internet : http://www.prosperi.be/blackland-catalogue/  Contacts : 0478/28.55.08

    JEAN-CLAUDE HERIN 

  • LIVRE- Sexe et meurtres pimentent "Isobel 2172" de Frédéric Beth

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    Frédéric Beth (48 ans) a travaillé comme photographe durant deux ans au Laboratoire Fédéral Judicaire à Marcinelle. Après un burn-out, ce retraité de la Police Technique et Scientifique belge s’est reconverti dans l’écriture.  Son dernier roman : « Isobel 2172», un thriller haletant, s’ancre de façon assumée dans le roman noir.  Rencontre.

    Frédéric Beth, la littérature est devenue « une seconde peau », en quelque sorte…

    F.B : Oui, on peut le dire. C’est même devenu une passion, au même titre que la photographie. C’est d’ailleurs avec cette seconde discipline que j’ai fait mes armes comme expert en empreintes digitales au service d’identification judiciaire à Bruxelles.

    Comme auteur, je me suis fixé pour objectif de sortir un roman tous les ans. « Isobel 2172 » est mon deuxième roman. Il s’agit d’une pure fiction, alors que mon premier opus « L’affaire Boris »  s’inspirait librement de l’affaire de Younes, jeune garçon retrouvé mort dans la Lys, le 10 novembre 2009.  J’ai moi-même participé activement sur le terrain dans l’enquête de la disparition de l’enfant. 

    Quelle est l’intrigue de « Isobel 2172 » ?

    F.B.  Je raconte, en parallèle (les chapitres indiquent bien l’alternance), la trajectoire de deux personnages. Le premier est Simon, jeune employé dans un magasin de multimédia, et le second, est Eric Cauderlier, que je surnomme « L’Homme », car il pourrait être n’importe qui. Tous les deux sont à la recherche d’une femme : Isabelle, qui se fait passer virtuellement pour « Isobel 2172 » pour l’un. Pour l’autre, je dirais qu'il s'agit plus d'une quête mystique.   

    Le destin va mener les deux protagonistes sur les mêmes chemins de la Baie de Somme et du Tréport, dans le Nord de la France. Finiront- ils par se croiser ? Réponse dans le roman…

    Les crimes en série et les rencontres amoureuses en ligne sont au cœur du récit…

    F.B.  Ce sont deux phénomènes auxquels j’ai été confronté au cours de ma carrière dans la PJ. Je connais assez bien la psychologie des serial killers et leur mode opératoire.

    Quant à l’exhibition sexuelle en ligne, je dénonce cette véritable forme de prostitution moderne, dans laquelle les filles sont vraiment exploitées. A Charleroi,  tout un réseau dans le Triangle a été démantelé. Quand je passais sur le ring pour aller travailler à Marcinelle, j’assistais à tout ce trafic…

    Vous vous lancez maintenant dans une « politique fiction »…

    F.B.  J’aime varier les genres. Mon prochain ouvrage devrait s’appeler : « Là où le soleil s’est assis ». Amoureux du littoral, je traite de la problématique de la montée des eaux sur la côte belge. La Flandre devenue indépendante envisagerait de raser tous les immeubles en front de mer mais un photographe à Coxyde résiste envers et contre tout. C’est un roman d’anticipation. Cela dit,  j’ai bien peur que la réalité dépasse un jour la fiction… 

    « Isobel 2172 » chez Lily Editions ASBL, 241 pages, 20 . www.LilysEditions.com-LilysEditions.shop.

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN