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  • CHARLEROI- Impromptu Théâtre: jusqu'au 23/2: "1 heure et demie de retard": un duo de boulevard

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    Avec Jérôme Roose (Pierre) et Emmanuelle Deckers (Laurence )- photo JC Hérin 

    Pierre et Laurence sont invités à dîner. Rien de plus banal. Mais au moment de partir, Laurence a besoin de parler... Ça tombe mal, c'est un dîner important. Rien à faire, Laurence est bien décidée à dire ce qu'elle a sur le coeur. Pierre lui laisse dix minutes. Laurence se sent vieille, inutile, elle a gâché sa vie en s'occupant de ses enfants dont le dernier vient de quitter la maison, elle ne voit aucune issue... Pierre comprend vite qu'ils seront plus en retard que prévu. Ils parlent de tout, de rien de leurs trente ans de vie commune. Trente ans de vie commune, ça vaut bien une heure et demi de retard.

    Une heure et demie de retard de Gérald Sibleyras 

    Avenue de l'Europe 68, Charleroi, Belgium
    0476 52 74 57
    impromptutheatre.charleroi@gmail.com
    derisoir.com
  • CHARLEROI- "Bulles en tête" aux Aumôniers du Travail

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    Du beau monde pour la séance de dédicaces- photo: J.C.Hérin 

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    Joli succès pour le 8ème festival BD : « Bulles en tête », qui a réuni un millier de visiteurs, ce samedi, aux Aumôniers du Travail. Bourse de collectionneurs, séances de dédicaces et ventes d'albums ont ponctué la journée. Une trentaine d'auteurs étaient présents, dont Batem.

    Nous avons rencontré le dessinateur du Marsupilami, à l'occasion de « Marsu Club », album prépublié dans le magazine Spirou.

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    Batem. photo: J.C.Hérin 

    - Dans l'album à paraître bientôt, un petit garçon est transformé en Marsupilami, c'est bien ça ?

    Batem (B) : Oui, sous les pouvoirs magiques du sorcier Touthankilosé, Hector devient un marsupilami que je dessine avec une petite mèche rousse, pour le différencier du « vrai » Marsupilami. Préférant ne plus être sous la garde de sa tante exploratrice, qui n'est autre que Diane Fosset, -petit clin d'oeil à la primatologue Dian Fossey !- et vivre dans la jungle avec d'autres Marsupilamis, l'enfant fait une fugue et est vivement recherché.

    - Les deux Marsus vont-ils s'entendre ?

    B. : Cela reste à voir... Entre deux mâles, la cohabitation s'annonce difficile, car ils vont devoir défendre chacun leur territoire. A la différence du Marsupilami historique qui ne parle pas, le nouveau Marsu est assez bavard, puisqu'il était un garçon auparavant. Cela m'enlève une certaine frustration, et permet de l'humaniser davantage.

    - Vous dessinez le Marsupilami depuis 1987. Toujours un plaisir ?

    B. Bien sûr, et puis prendre la succession de Franquin, un auteur à l'immense talent, était un réel défi. Je m'amuse toujours autant. Le scénariste Colman l'a bien compris en me laissant dessiner quelques planches quasi muettes, où je fais évoluer les Marsupilamis dans leur environnement. J'adore les représenter en mouvement(s).

    - Le Marsupilami a-t-il encore la cote auprès des jeunes lecteurs ?

    B. Oui, tout le monde connaît le Marsupilami, et s'en fait une image, mais qui sait que « Marsu Club » est le 34ème que je dessine ? Il y a un véritable problème de distribution et de visibilité des albums. C'est pourtant une BD bien de chez nous, puisqu'elle est éditée par Dupuis, à Marcinelle ! C'est dommage, car il faut voir, par exemple, l'engouement au Parc Spirou à Monteux (France) pour voir à quel point les jeunes sont attachés à ce personnage. A Charleroi, on désigne même le Marsupilami sous le nom d'un rond-point ! 

  • CINEMA- "Iris", une jeune femme en quête d'amour et d'acceptation

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    Lors de l'avant-première avec les acteurs au Caméo. photo: J.C.Hérin 


    Le réalisateur de Thuin Brandon Gotto signe un long-métrage dense, intense, et moins sombre que les précédents. A voir sur grand écran les 18 et 27 février.

    Habitant de Thuin, Brandon Gotto s'est d'abord fait connaître par des « fans films », où il revisitait des univers comme Star Wars, par exemple, ou "Halloween". Depuis quelques années, le jeune cinéaste réalise en moyenne un film par an, tels que Gravidam, Ida, Pandemonium, tous produits par sa propre société: Deep Dreams Films.

    Brandon et sa compagne Margaux Colarusso sont bien connus dans le milieu du cinéma indépendant belge pour leur collaboration créative. Le spectateur retrouvera cette dernière dans « Iris », une jeune femme victime d’une agression très violente dans un tunnel. Hospitalisée, et en proie à des échecs personnels et professionnels, elle va se remettre en question. Un rôle complet de contre-emploi pour l'actrice et qu'elle joue à merveille.

    « Ici, je veux surtout tirer la corde sensible du spectateur. Je qualifierais ce film de « thriller social », à l'inverse de mes premiers films qui baignaient dans l'horreur, un genre qui ne me convient plus tout à fait » signale Brandon. « Iris est sans doute mon projet le plus personnel et le plus ambitieux. Auparavant, je tournais surtout en lieu fermé avec quelques acteurs. Ici, nous avons prospecté une quinzaine de lieux différents en Thudinie et dans le Nord de la France, et une dizaine des personnages sont
    parlants ».

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    « exorciser » des pensées noires
    Outre Margaux Colarusso, on retrouve également dans la distribution, Alizé Nickolson (Alice), Annick Cornette (la mère) et Michel Angely (le père). « Je voulais faire le portrait brûlant d'une jeune fille en quête d'amour et d'acceptation, sur fond de tensions familiales (le père est extrêmement autoritaire et la mère subit cette violence), en quête d’elle-même, du regard des autres et de la place qu’elle pourrait enfin prendre dans le monde. Une façon, en quelque sorte, d'« exorciser » des pensées un peu noires que chacun pourrait avoir » poursuit Brandon. « Le film met en évidence la nécessité de s’accepter tel que l’on est,
    dans un monde qui tend à briser les individus dans leurs différences. On y aborde aussi les thèmes comme la peur d'un avenir sans perspective (Iris est demandeuse d'emploi), le fait de s'assumer en tant qu'artiste ou encore l'homosexualité féminine ». Le long-métrage (1h 26') sera projeté le mardi 18 février à 20 h 15 au Caméo de Tamines et le jeudi 27 février à 20 h15 au
    Ciné Couvin.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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