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  • LIVRE- Julien Marot publie une nouvelle dans le milieu punk

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    Professeur de français au Collège du Sacré-Coeur de Charleroi, Julien Marot évoque sa passion pour la musique punk, à la manière d'un pastiche d'un récit noir.

    « Le punk est mort. Son cadavre est étendu dans une flaque de bière et d'urine, sur le plancher minable de son préfabriqué crasseux ». Voici comment débute la nouvelle : « Les clous du cercueil » de Julien Marot.

    A l'origine, chaque clou était décliné sous la forme d'un épisode en podcast.

    « J'ai découvert la musique punk environ à l'âge de 16 ans, dans l'ambiance des mouvements de jeunesse. Bien sûr, mes potes et moi avons écouté des groupes mythiques comme les Sex Pistols ou The Clash qui (me) nous procuraient un sentiment de grande liberté. Ca changeait des groupes un peu formatés de l'époque. Même si le message était parfois un peu pessimiste (« no future »), je trouvais que cette musique dégageait une belle énergie » signale l'auteur. «  Aujourd'hui encore, je ressens les mêmes vibrations avec des groupes comme Deviate, un groupe de la scène hardcore belge, Justin(e), un groupe qui peut être associé à la résurrection du punk en France, ou encore l'Union Jack, qui prouve que la tradition ska punk se maintient à un niveau exceptionnel ».

    Pour Julien Marot, il n'est pas question d'enfermer le punk dans un look particulier. «  Les détracteurs de la musique punk ont parfois réduit ce style au port de la crête. Moi, ça ne me plaisait pas du tout. Je portais une veste un peu rapiécée que je cousais moi-même ». Romaniste de formation, l'auteur a pris beaucoup de plaisir à écrire ce livre. « A l'instar du rap ou du slam, j'aime jouer avec les mots et les registres de la langue » poursuit Julien. « Pour le coup, le récit, très introspectif, a un côté très oral. Je n'ai pas encore parlé de ma nouvelle à mes élèves de 5ème et 6ème année, mais ils aimeront certainement en savoir plus pour cette passion ».

    La nouvelle comporte également un abécédaire subjectif sur le punk. « Les clous du cercueil » par Julien Marot. Editions Panthère. 10 euros.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • TRAZEGNIES- Le retour des paysans et paysannes !

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    Une première soirée « tartiflettes » accueillait le nouveau groupe à la salle Beguin.

    Dans l'entité de Courcelles, le Carnaval est une véritable tradition, que ce soit à Souvret, Gouy-lez-Piéton ou encore à Trazegnies. Dans cette dernière localité, les paysans et paysannes existent depuis 1980. Accompagnant une société de gilles, le dimanche de Pâques, ceux-ci avaient fini par disparaître. C'est pour fêter leur retour que Delphine Trouillez Lansman, présidente, avait mis sur pied une soirée « tartiflette » et dansante. La bourgmestre Caroline Taquin, ainsi que les échevins Joël Hasselin et Aurore Goossens y étaient présents. La nouvelle société compte une trentaine de membres.

    J.C.HERIN

  • GOSSELIES: GPH: Sortez vos jeux !

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    La section Agent en éducation de l'Institut de la Providence-Humanités (GPH) a animé une journée consacrée entièrement aux jeux de société. 300 personnes y ont participé.

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    Suite à l'événement : « Sortez vos livres ! », qui a eu lieu début septembre et organisé par l'association de parents, l'institut GPH continue à promouvoir la culture avec les jeux de société. Il existe, au sein même de l'école, un club qui se réunit chaque semaine. Samedi, lors d'une journée destinée au grand public : « Sortez vos jeux », les joueurs pouvaient tester jusque 80 boites de jeux. «  Je viens ici pour participer à un tournoi de jeux de cartes Lorcana Disney » expliquait Florian Coniglio (28 ans) de Mont-sur-Marchienne.

    « L'objectif est de former un deck, un paquet de cartes, en fonction de son style de jeu. Pour cela, on utilise des cartes issues de boosters, de petits paquets qui contiennent un mélange aléatoire de cartes. Dans ce jeu, nous sommes tous des « illumineurs » et des « illumineuses », des magiciens qui jonglent avec des fragments d'histoires pour en sauvegarder la magie. C'est vraiment chouette !  ».

    trois axes développés

    A l'issue des parties, les joueurs pouvaient remporter 1 Display de la saison 1 de Lorcana, un deck de démarrage et un deck box (TCG). « A travers cette journée, nous développons trois axes » précisait Denis Duhon, directeur de l'établissement. « Celui de l'apprentissage : nos élèves de la section Agent en éducation sont amenés à devoir animer des groupes de personnes. Cet événement leur permettra de mettre en pratique les séances de coaching ludiques. Ensuite celui du partage et de l'échange : des jeux « oubliés » peuvent avoir une seconde vie grâce à la bourse aux jeux. Enfin celui du divertissement et de la coopération, parce que se placer à table et se mettre autour d'un jeu, n'est pas forcément synonyme de compétition». Tout au long de la journée, un espace vente de jeux neufs était assuré par Ludotrotter de Charleroi.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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