Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • CHARLEROI-MARCINELLE-MARCHIENNE: Ayhan Pehlivan n'avait que 26 ans...

    fer1.jpg

                                               Une gerbe de fleurs pour Ayhan Pehlivan...

    Une 9ème marche aux flambeaux était mise sur pied, samedi, pour la sauvegarde du Haut Fourneau 4 et le souvenir des sidérurgistes disparus.

    fer2.jpg

    Une marche vers le HF4 

    fer3.jpg

                                     Gino Ciammaricone, Luigi Spagnuolo et Angelo Luciano.

    fer6.jpg

    La vie de Ayhan Pehlivan, monteur, électricien et soudeur, a été fauchée à l'âge de 26 ans, le 1er octobre 1992, lorsqu'il est tombé de 20 mètres depuis un convertisseur. C'est à l'endroit même de sa chute, devant la porte 1 de Carsid, face au Haut Fourneau 4 à Marcinelle, que son épouse Birsen Palta, également vice-présidente de l'Association Culture du charbonnage Le Pêchon à Couillet, a déposé une gerbe de fleurs, samedi soir. « Il n'y a pas que le charbonnage qui a fait de nombreuses victimes. La sidérurgie aussi. En 2023, une plaque sera apposée ici pour se souvenir des métallurgistes morts dans l'exercice de leur travail » a tenu à préciser Luigi Spagnuolo, président de l'association du HF4.

    A l'occasion du 10ème anniversaire de la fermeture de Carsid et du 14ème anniversaire de la fin de la ligne à chaud de Charleroi, une marche aux flambeaux symbolique, rassemblant une cinquantaine de personnes (de différentes générations) était organisée à partir du Pont de la Résistance à Charleroi jusqu'au parking de Industeel à Marchienne, pour une partie plus récréative.

    fer4.jpg

    Le HF4, partie intégrante du paysage carolo

    fer5.jpg

    «  Plus que jamais, nous maintenons le combat. Un pré -accord a été signé  avec Duferco et la Région Wallonne pour la sauvegarde du HF4 et du site de 104 hectares. Mais le groupe de travail n'est pas encore reconnu par la Ville » poursuivait Luigi Spagnuolo.

    Dans le cortège avait pris place Gino Ciammaricone (63 ans) de Châtelineau. «  J'ai travaillé comme machiniste au four à coke de Carsid de 1975 à 2008, puis comme pontier à Carsid de 2008 à 2012. Je suis ici car le Haut-Fourneau 4 fait partie intégrante du paysage industriel carolo. Le raser serait une insulte aux travailleurs. Angelo Luciano (66 ans) de Jumet, vice-président de l'association du HF4, a terminé sa carrière à la maintenance d'Industeel en 2021. « Le métier comporte de hauts risques. A l'âge de 35 ans, je dépannais des ponts roulants. Je n'étais pas équipé de harnais. J'ai failli faire une chute qui aurait pu être mortelle »

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHATELINEAU- 26ème Salon de produits normands

    normand1.jpg

    à gauche Loetitia Jay 

    La Normandie était (est) représentée tout ce week-end avec ses produits, à l'école Destrée.

    En raison des travaux à l'hôtel de ville de Châtelet, le salon des produits normands se tenait, cette année, à l'école Destrée.

    A travers 11 stands, le public pouvait apprécier des spécialités françaises telles que le Calvados, le Pommeau, le cidre, les crêpes, les tripes, les salaisons, les camemberts, les huîtres ( pour la première fois),... ainsi que le bourdin, pâtisserie préparée par Loetitia Jay, à base de pâtes feuilletées et de pommes rouges « Calville », et cuites à 150° degrés.

    La Belgique n'était pas en reste avec ses chocolats, bières, fromages,...

    Jumelée depuis 1994 avec Vimoutiers ( à 60 km de Caen) en Normandie, la ville de Châtelet a organisé en 1996 ce salon, mis sur pied par François Vilain et Nathalie Olivier, présidents du comité de jumelage de Châtelet et de Vimoutiers.

    normand3.jpg

    François Vilain et Nathalie Olivier, présidents des jumelages 

    Au fil du temps, celui-ci est devenu un rendez-vous convivial, au cours duquel les meilleurs produits de bouche peuvent être dégustés et achetés par un public toujours impatient de rencontrer ces artisans français. 

    J.C.HERIN

    normand4.jpg

    normand2.jpg

    Lire la suite

  • CHARLEROI - "Sono io" a clôturé le festival BISarts

    sono1.jpg

    Père et fils 

    La participation du public à la 23ème édition de bisARTS a plus que doublé par rapport à 2021 ! Samedi soir, le festival se clôturait par le spectacle « Sono Io ?».

    sono4.jpg

    Jubilatoire ! A travers « Sono Io ? », Danny et Pepijn, deux clowns authentiques, représentant la 6ème et 7ème génération de la famille Ronaldo, recherchent ce qui les sépare et ce qui les lie. Le père est à la recherche d'une sensation d'extase qui s'est évanouie. Le fils cherche à réconcilier le cirque traditionnel que pratiquait son père et le monde qui l'entoure. Les numéros alternent performances musicales (piano, cuivres, accordéons,... ), bousculades sur un piano en équilibre instable, jeux d'ombres, jonglages avec des chapeaux, acrobaties au dessus d'une baignoire,...

    sono8.jpg

    Un public nombreux 

    Le chapiteau installé à la Broucheterre était bien rempli, samedi soir, à l'image de l'ensemble du festival, qui s'est tenu du 26 octobre au 5 novembre : 93% d'occupation (village des chapiteaux, PBA et Charleroi danse), 6944 spectateurs, et 10 000 si on ajoute l'installation de feux, les animations en famille, les extras,...

    « C'est un carton plein pour le festival ! La durée du festival (1 semaine et 1/2 en raison des vacances allongées ) explique en partie cet engouement. Et puis les gens ont plus que jamais envie de se divertir au sortir d 'une crise sanitaire et dans une actualité internationale assez morose » font remarquer Pierre Bolle, directeur général du PBA, et Pierre Van Eechaute, directeur de la Communication.

    2 cirques sur le même site !

    Insolite : les spectateurs auront remarqué, cette année, la présence de 2 cirques quasi côte à côte : le festival bisARTS et Nicolas Bouglione. Cette cohabitation a-t-elle joué en défaveur de l'un ou de l'autre ? Sans doute pas ! Elle aurait même créé une certaine émulation : on a vu, par exemple, Nicolas Bouglione et une partie de son équipe assister au spectacle « Sono io ? » de bisARTS. Les réactions du public et de personnalités carolos sont assez positives. « Les mimiques, la gestuelle, la façon de parler,... de Jos Houben dans « L'Art du rire » m'ont bien amusé » signalait le comédien Antoine Vandenberghe.

    rire1.jpg

    Antoine Vandenberghe

    sono7.jpg

    Jos Houben 

    « Ce que j'ai le plus apprécié ? C'est « L'après-midi d'un foehn. C'est tout simplement magique ! » poursuivait l'échevin carolo Xavier Desgain, un véritable accro du festival.

    sono5.jpg

    Xavier Desgain, à droite 

    Parmi les petites critiques émises : pas assez de spectacles pour les jeunes enfants, pas assez de délocalisations dans des lieux insolites (par exemple dans des hôtels ou des hangars) et peut-être un peu trop de cirque... Tout s'est bien passé, hormis la panne d'un logiciel, jeudi soir, entraînant l'annulation d'une représentation de « Sono Io ?». Mais ce sont les aléas d'un festival qui a bien réjoui le coeur des Carolos.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    sono3.jpg