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  • CHARLEROI- Les Soumonces annoncent le Carnaval

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    Julie Patte soutient les Gilles du Charnoy 

    Samedi, les battements de tambour et les martèlements de sabots se faisaient entendre un peu partout dans la Ville.

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    Les Gilles du Pays Noir, soutenus par leur marraine Alicia Monard 

    Après les répétitions en batterie, il y a trois semaines,  les soumonces en batterie se déroulaient dans la Ville. Bravant le froid, plusieurs sociétés s'étaient rassemblées, dont les Gilles du Charnoy, accompagnés par l'échevine Julie Patte, et les Gilles du Pays Noir, dont la marraine est Alicia Monard.  Originaire de Charleroi Nord, cette société (45 personnes au complet), la plus ancienne de la métropole, souffle, cette année, ses 78 bougies. Samedi après-midi, les membres partaient du café « Le Carolo », leur local à la place Charles II.

    « Aujourd'hui, nous marchons avec un képi, un foulard blanc et un sweat portant le nom de notre société. Le jour du Carnaval, nous porterons un sarrau et un pantalon blanc, pour rappeler la tenue du mineur » signalaient Emmanuel Gilard, président, et Tristan ( son fils), vice-président. « En raison des mesures sanitaires, nous préparons le Carnaval un peu «  les yeux fermés ». Nous attendons encore les consignes de la Ville. Nous savons déjà que les groupes ne pourront pas se croiser, le jour du Mardi Gras. Les nombreux chantiers de la Ville Haute posent encore problème ». Prochaines soumonces (générales) : le 12 février.

    J.C.HERIN

  • MONT-SUR-MARCHIENNE: Le Musée de la Photo lance ses nouvelles collections

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    Cécile Rombaut

    Le Musée de la Photographie a inauguré ses nouvelles expositions, samedi. Le choix de la Galerie du Soir s'est porté sur la photographe flamande Danielle Rombaut, témoin des grandes inondations belges de cet été.

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    Des maisons dévastées 

                        Danielle Rombaut : « Une catastrophe au-delà du concevable »

    Le Musée de la Photographie a inauguré ses nouvelles expositions, samedi. Le choix de la Galerie du Soir s'est porté sur la photographe flamande Danielle Rombaut, témoin des grandes inondations belges de cet été. Une vision au-delà du concevable...

    Désirant apprendre de nouvelles techniques et découvrir d'autres univers, Danielle Rombaut s'est accordé une pause dans sa carrière au sein du SPF Finances. En 2019, elle a pris des cours de photographie dans sa ville natale de Mortsel (près d'Anvers). Aujourd'hui, elle se consacre pleinement à son art. Le 15 juillet 21, elle découvrait, par les médias, l'ampleur des inondations en Wallonie. Sept semaines plus tard, elle décidait de se rendre dans les zones sinistrées, principalement à Pépinster et à Trooz.

    « La vision restait apocalyptique. Les maisons dévastées. Le murs recouverts par la moisissure. Les voitures encastrées les unes dans les autres, alors qu'un peu plus loin, une maison portait le nom de « Mon rêve »... » faisait remarquer la photographe. «  Mais surtout, je ne voulais pas faire de voyeurisme ou de sensationnalisme. Je me suis attardée auprès de personnes « oubliées », qui avaient tout perdu. Elles avaient surtout besoin de parler pour témoigner du drame qu'elles avaient vécu ». La photographe a poursuivi son exploration le lendemain et elle est revenue le week-end d'après. Pour rencontrer, immortaliser, et partager à travers ses clichés. Le titre de son expo : «  Au-delà du concevable »...

    Une pièce musicale de Mélanie De Biasio

    A découvrir aussi l'expo de Michel Vanden Eeckhoudt : des fragments de vie, des instants du quotidien, en ce qu'ils peuvent avoir de drôle, de doux, d'attachant, de triste aussi parfois. Le rapport entre les hommes et les bêtes y est particulièrement analysé (avec certaines scènes choquantes sur la maltraitance animale).

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    A travers « Soleil Noir », les photojournalistes Gaëlle Henkens et Roger Job se sont immergés, pendant 4 années, dans le quotidien de plusieurs éleveurs de chevaux et de taureaux en Camargue.

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    Zoé Van Der Haegen a réalisé une série d'oeuvres sur le thème des « Arbres- Troncs ».

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    A l'origine de sa démarche artistique : des arbres décharnés aux troncs d'un noir profond creusés par le feu.

    Dans le cadre du projet « Train et Tracks », Europalia a invité l'artiste carolo Mélanie De Biasio à créer une pièce musicale : « Lay your ear to the rail », évoquant l'immigration italienne au siècle passé. Empruntant le rail, la chanteuse a souhaiter remonter à la source de ce que laissaient derrière eux les Italiens. Séjournant dans les villages de montagne, elle y a collecté les sons et les images, en emportant avec elle un studio d'enregistrement portable et un matériel photographique d'époque.

     

    Les expos sont à voir du mardi au dimanche, de 10h à 18h, jusqu'au 15 mai 22, au Musée de la Photographie, 11, avenue Paul Pastur à Mont-sur-Marchienne. Prix plein : 8 euros. Réservations : 071/43 58 10. www.museephoto.be

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Rev Party: Le Vecteur, Rockerill et L'Eden réunis

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    Le We dernier, les trois opérateurs culturels carolos lancent le concept de « Rev Party ». Un concert avait lieu vendredi soir à l'Eden avec The Psychotic Monks (FR) et « Tuff Guac » (BE).

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                                                                             Tuff Guac, produit par Rockerill Records 

    Les « Rev Parties » sont l'occasion de renforcer la position de Charleroi dans la musique indépendante. L'Eden, le Rockerill et le Vecteur, trois structures culturelles à l'ADN identique, ont uni leurs forces pour entrecroiser des musiciens belges et internationaux. Nos artistes ont ainsi l'occasion de frotter leurs sonorités à celles des formations étrangères.

    Le concert de vendredi soir en était la démonstration. En première partie, L'Eden recevait Tuff Guac (BE), projet solo cow-boy-garage-pop de Rafael Valles Hilario, distribué par Rockerill Records. Puis, en seconde partie, The Psychotic Monks. Ce groupe radical français érige les murs de son à l'aide de guitares abrasives. Les quatre membres se sont réunis en 2015 et depuis lors, n’ont jamais cessé d’évoluer autour des possibilités infinies du rock. Le rock psychédélique, le rock garage, le post-rock, le post-punk, le rock expérimental et le rock noise sont quelques-uns des styles qu’ils aiment mêler dans leurs chansons. bruits lo-fi noises à de J.C.HERIN