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  • CHARLEROI- Bienvenue au Maxi-Kiosque d'Eté Carbone au Vecteur

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    Empêché pour la seconde année consécutive, le festival Papier Carbone devient Eté Carbone au Vecteur et au BPS 22. Sur le thème de la Mémoire du Charbon, la plasticienne française Camille Carbonaro expose ses oeuvres au Rayon.

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    Photos, illustrations, BD, jeunesse, cinéma,... Eté Carbone fait la part belle à la micro-édition et à l'image imprimée. « Il nous semblait important de continuer sur la lancée du Festival Papier Carbone pour lancer une formule estivale plus souple et adaptée aux mesures sanitaires » souligne Nicolas Belayew, fondateur. Au V2 (salle d'exposition du Vecteur) sont rassemblés des livres « fabriqués à la maison » (600 titres référencés!), des fanzines, des livres auto-édités,... à contre-courant des ouvrages très commerciaux. Les visiteurs découvriront aussi plusieurs projets connexes, comme un podcast sur la micro-édition, la création d'un maxi-vinyle, « Tévé Carbone », une webtélé joyeuse et artisanale, le « Wall Of Fame » : invitation à 53 artistes du festival à créer une image imprimée en riso, le Syndrome de la Page Colorée : des rendez-vous sonores avec des artistes de la micro-édition, ou encore la Carolopostale : un collectif rassemblant des artistes d'un projet d'art postal décalé, en résonance avec le cycle d'expositions consacrées au Mail Art en Belgique, à voir au BPS 22 dans « Merci, Facteur ! ».

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    Au Rayon, bibliothèque du Vecteur, Camille Carbonaro expose des collages, des impressions, des « objets-mémoire »,.... L'artiste fouille, compose, explore et construit les histoires liées à l'immigration italienne à Charleroi, à partir d'archives et documents issus des Archives de Charleroi, du Bois du Cazier et divers matériaux trouvés dans la Ville.

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    « A travers mes oeuvres, j'interroge l'enracinement du devoir de mémoire et de transmission ». « Eté Carbone » et l'expo « Memoria del Carbone » se tiennent jusqu'au 21 août 21, les mercredis et vendredis de 14h à 18h, au 30, rue de Marcinelle à Charleroi. info@vecteur.be 071/278 678. Sur Rdv uniquement : www.vecteur.be/réserver- Expo Carbone, colonie de vacances : exposition au BPS 22, Boulevard Solvay 22. Carte blanche aux collectifs Fémixion, Team Grafik, le Marché Noir et Silex Editions + installation de la Carolopostale. Jusqu'au 12 septembre. 071/27 29 71.

    J.C.HERIN

  • FONTAINE L'EVEQUE: Sentiers culturels, ce samedi 17 juillet

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    Une partie des membres du Centre Culturel de Fontaine réunis au Point 9 pour un point presse et Michele Siciliano, échevin de la Culture de Fontaine l'Evêque

    En partant de la place de Wespes, les promeneurs découvriront les sentiers et les chemins de campagne habillés de leurs tenues d'été et d'oeuvres poétiques. Artistes, balades, musique et animations sont au programme...

    Le 17 juillet, les promeneurs sont invités à prendre des chemins de traverse, à travers la première édition de l'événement : « Vis mon Village », un projet réalisé par le Centre Culturel de Fontaine ASBL, la Ville de Fontaine l'Evêque, le Département Travaux et Le Plan de Cohésion sociale, l'AMO Pavillon, le PCDN, avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin et la Loterie Nationale. « Le jour de l'inauguration, Wespes s'animera au son de la musique, des contes et d'ateliers artistiques sur une balade de 5 kilomètres qui permettra à chacune et à chacun de (re)découvrir les paysages bucoliques du hameau » soulignait Lorraine Demoulin, présidente du Centre Culturel.

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    «  Les rendez-vous sont à la fois magiques et féeriques » poursuit Emmanuelle Caron, coordinatrice des activités. Les oeuvres de Sébastien Bracq( sculpteur), Derry Turla ( artistes peintre), Jocelyne Aernaut ( aquarelliste), Antonio Galluccio (sculpteur), Anaïs Neyman(artiste peintre) et Bernard Dubrulle (photographie) s'installeront sur la place de Wespes jusqu'au sentier de la Goulette, en passant par la Ferme de Maustitchi. Les jeunes de l'AMP et du PCS exposeront une oeuvre réalisée dans le cadre du projet « Tous contre le racisme », soutiendront la revalorisation des sentiers, présenteront un geocaching pour vivre une balade unique et deviendront les guides lors de l'inauguration. Rendez-vous de 13 h à 18h à Wespes. Informations et réservations obligatoires : Centre Culturel de Fontaine l'Evêque, 9, rue Louis Delattre. Tél. 0455/11 70 07 centre.culturel@bib.villedefontaine.be

    J.C.HERIN

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    - Les départs et les inscriptions en randonnée libre tout l'après-midi à l'Ancienne Ecole, rue Van Aasche.
    - Le parcours est de 5 km.
    - 13h30: concert classique place de Wespes
    - 14h et 15h30: départs des visites guidées. 
     
    D'autres animations auront lieu au Château Bivort du 9 au 12 août: 9 août: spectacle: Le Grand Monstre Jaune. 10: Théâtre au Château: "Le béret de la Tortue" par le Théâtre Royal des Galeries, 11: cinéma en plein air "Ma famille et le loup" et 12: parcours conté pour toute la famille: réservations obligatoires au 071/52 31 93- 1 euro par personne. 
  • RANSART- Un bond dans le passé !

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    Ransart a brillé dans le sport avec deux grandes figures dans le monde du cyclisme : Hector Heusghem, - 2ème au Tour de France en 1920 et 1921 - et Eloi Meulenberg, Champion du Monde en 1937.

    Le passé de la commune a été aussi marqué par le développement de son industrie charbonnière et, en corollaire, par sa population multipliée par quatre dans les années 1850 !

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    Marc Parmentier devant la maison d'Eloi Meulenberg

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    ... et devant celle de Louis Heusghem, à la rue Masses-Diarbois 

    Dans sa jeunesse, Marc Parmentier (ex-conseiller communal et échevin carolo) se rendait régulièrement à la rue Masses Diarbois, au magasin de vélo de Louis Heusghem, le frère d'Hector (1890-1982). La devanture existe encore, mais plus rien ne laisse deviner l'emplacement d'un commerce à cet endroit. Hector Heusghem passe professionnel de 1912 à 1914 et de 1919 à 1925. Sa première expérience du Tour de France, en 1913, n’est pas un grand souvenir : Hector est contraint à l'abandon, à la 7ème étape. Mais ce dernier a terminé à la deuxième place du Tour de France à deux reprises 1920 et 1921. «  Jusqu ' à la fin de sa vie, Hector restera convaincu qu'on lui a « volé » le Tour de France en 1922 » raconte Marc.

    «  Après une chute causée par son chien, son vélo s'est brisé. On lui a imposé une heure de pénalité parce qu'il avait changé de vélo, en présence d'un commissaire, qui l' avait autorisé à le faire. Or, dans cette situation, il devait réparer lui-même, et repartir avec le même vélo ! » Il termine à la quatrième place. Les frères d'Hector, Pierre-Joseph et Louis,  ont également été cyclistes professionnels. Une rue à Ransart rend hommage aux 5 frères Heusghem !

    1937, « année phare » pour Eloi Meulenberg

    Un peu plus loin, toujours à la rue Masses Diarbois, se trouve la maison d'un autre champion cycliste, Eloi Meulenberg (1912-1989), professionnel de 1934 à 1950. La saison 1937 va être le point culminant de sa carrière : vainqueur à Liège-Bastogne-Liège, lauréat de 4 étapes du Tour de France, Eloi Meulenberg réussit surtout l'exploit de remporter, à Copenhague, le Championnat du Monde de cyclisme sur route. Il devient ainsi le premier coureur cycliste wallon à recevoir les lauriers arc-en-ciel.

    Par la suite, il accrochera encore quelques victoires à son palmarès, dont trois étapes du Tour de France en 1938. «  Comme il a remporté toutes ses victoires avant la Seconde Guerre Mondiale, Eloi Meulenberg est tombé un peu dans l'oubli par la suite, au contraire d'un Pino Cerami, par exemple » poursuit Marc. « J'ai bien connu Eloi. Nous avons fait des balades ensemble (il y a 40 ans !), mais il était impossible de le battre ! C'était un exceptionnel sprinter ! »

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Les meilleures frites ? « Chez Loulou » !

    Amis de longue date, Marc Parmentier (62 ans) et Dominique Cabiaux (61 ans) sont intarissables quand ils parlent de Ransart, où ils ont passé quasi toute leur vie... Le premier habite la rue du Petit Sablon, le second, la rue Louis Jasmes (martyr de la tragédie du 18 août 1944).

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    Marc Parmentier et Dominique Cabiaux 

    L'observation de cartes postales anciennes fait remonter en eux des tas de souvenirs... Dans son deuxième album de chansons wallonnes : « Momins », Marc rend hommage à la mère (ainsi surnommée) de Dominique, administrateur délégué de l'Université Ouverte de Charleroi et président de TéléSambre, à travers le titre : « Loulou ». « Tout le monde connaissait maman, parce qu'elle vendait les meilleures frites de la région , dans les années 80. C'est bien connu... !» s'exclame Dominique. « La rue Paul Pastur où est installé la baraque à frites, reprise aujourd'hui, redeviendra bientôt la rue du Tailleny, un quartier très dynamique de la Cité. »

    J.C.HERIN

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    "Loulou"

    Arrivée des « Flamints » dans les charbonnages

    L'exploitation du charbon s'est faite dès le 17ème siècle à Ransart. En 1858, plusieurs concessions de la région se sont regroupées, ce qui entraîna finalement la constitution de la Société Anonyme des Charbonnages de Masses-Diarbois. Celle-ci exploitait 595 hectares de concession qui s'étendaient sous Jumet, Ransart, Heppignies et Gosselies.

    « Dans ces années-là, la population a quasiment quadruplé. On est passé de 2000 habitants (l'équivalent d'un hameau comparable à Wangenies) à plus de 8000 habitants » signale Marc Parmentier, également Président du Cercle d'Histoire. « La plupart des travailleurs venaient de Flandre. La population n'était guère tendre avec les nouveaux venus qu'elle appelait Flamints ! » Parmi les charbonnages, citons celui d'Appaumée, où a été construit la nouvelle maison communale.

    J.C.HERIN

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    premier magasin Delhaize sur la place

    L'origine de Ransart viendrait de « El Ronsau », étendue de saules, ou encore rohassart : terre en friches. Ransart était aussi appelée « Pays des Grands Arbres », car elle comprenait une bonne partie des Bois de Soleilmont. Un chêne au Foyer Emmanuel est un témoin du « Bois de Ransart ». Au fil du temps, la Commune s'est formée de plusieurs hameaux, si bien que la place - où s'est installée la maison-mère Delhaize- est un peu excentrée. Ransart bénéficie aujourd'hui de la proximité de l'aéroport de Charleroi et de l'Aéropole, ce qui en fait son attractivité.

    2 « illustres figures » !

    Ransart compte aussi des personnages « remarquables » comme Valentin Lepage (1872-1935). Cet homme vivait à l'écart de la société dans une baignoire, en compagnie de son chien. Son seul contact était sa soeur. Le Roi Albert s'est même déplacé en personne pour le rencontrer !

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    Valentin Lepage

    Citons aussi Pierre Larmoyeux. Né en 1795 et mort en 1895, celui-ci a pris part aux dernières campagnes de l’Empire avant de se retrouver face à Napoléon, à Waterloo. Il a survécu à la bataille, pour vivre ensuite une vie normale, jusqu’à mourir à 100 ans passés!

    J.C.HERIN

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    Pierre Larmoyeux