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  • MARCINELLE- Caroline Calay a ouvert l'atelier/boutique Cosplay: "Caroléon"

     

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    photo: Eddy Barbieaux- Jenifer et Caroline 

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    photo: Eddy Barbieaux 

    Dessinatrice, peintre, couturière, décoratrice,... Caroline Calay conjugue tous ses talents dans un atelier/boutique dédié à l'univers du Cosplay. Son nom : Caroléon !

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    Caroline à la machine à coudre avec Eddy et Jenifer, deux passionnés 

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    Jenifer portant le casque de Loki 

    Jenifer, une habitante de Gilly, souhaite porter la tenue de Loki, issu de l'univers cinématographique Marvel. Par une de ses connaissances : « Tortue géniale » (un autre mordu de Cosplay), elle a appris que Caroline Calay pouvait l'aider dans la confection du costume.

    « Face à toute demande, je m'intéresse d'abord à l'histoire du personnage et à son environnement » explique cette dernière.

    Diplômée en peinture en 2001 à l'Académie des Beaux-Arts de Mons, Caroline Calay vient d'ouvrir un atelier/boutique : « Caroléon » (un jeu de mot, car elle possède un caméléon). Déjà enfant, elle mettait rarement son cerveau en mode pause.

    Aujourd'hui, à 43 ans, elle a toujours une imagination débordante. Cette Marcinelloise reçoit aussi des commandes très particulières, pour lesquelles elle a une exclusivité : elle travaille en ce moment sur des tenues « Second Sister », inspiré du jeu Star Wars

    des matériaux pour réduire les prix

    Le nouvel espace est conçu comme un lieu de vente pour des articles de mercerie ( fil, mètres, rubans,...), ainsi que comme un lieu de création et de rencontres et d'échanges.

    « Si un(e) client(e) veut réaliser un patron, ou encore coudre, je peux donner de précieux conseils » fait remarquer Caroline. «  Une participante peut faire part aussi de son savoir-faire à d'autres personnes. Tout est possible ». L'artiste/commerçante dispose d'une machine à coudre familiale Singer de 1961. Elle ne compte plus les heures passées à cette machine ! L'intéressée fait aussi attention au prix. «  Une tenue Cosplay peut coûter de 400 euros à quelques milliers d'euros » signale-t-elle. «  Je propose souvent des matériaux comme la mousse EVA, pour ne pas atteindre des sommes astronomiques ».

    Ses héros préférés : Goldorak et Albator !

    C'est en se rendant, il y a quatre ans, à une Convention Cosplay à Namur avec son mari Jean-Michel, que Caroline Calay s'est prise de passion pour le Cosplay.

    « J'adore dessiner, peindre, coudre... Je peux vraiment m'épanouir dans ce type de loisir » poursuit Caroline. « Mes personnages préférés sont ceux de ma jeunesse : Albator ou encore Goldorak. Je m'intéresse bien sûr aux autres, comme les Pokemon, car mes client(es) les réclament !  ». « Touche-à-tout », elle confectionne aussi des tenues O.C. : Original Characters. Il s'agit là de personnages, non pas issus de séries à succès, mais bien de son imagination, comme « La famille Renard » (qu'elle fait pour sa famille) ou encore des robes de princesses médiévales Hang Fu d'inspiration japonaise.

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    Des tenues Hang Fu 

    Boutique/Atelier Caroléon, 25, rue de l'Ange à Marcinelle. Pour tout contact : Caroline Calay: 0474/62 20 79- https://www.caroleon.be- caro@caroleon.be

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • FLEURUS- La rue du Petit Try: une côte raide... dingue !

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    Ca grimpe... sec ! 

    Vendredi, Fleurus a accueilli l'arrivée de l'Ethias Tour de Wallonie. Le parcours exigeant de cette quatrième étape est souvent lié à l'histoire du vélo wallon.

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    Comme bon nombre de « mordus » de la petite reine,  Antonio (69 ans), un habitant de Gilly, est descendu de son véhicule et a parcouru 1 bon kilomètre à pied pour regagner la rue du Petit Try, entre Lambusart (Fleurus) et Farciennes. Le panorama y est extraordinaire.

    L'endroit est aussi connu pour l'inclinaison de la rue , qui sur 500 mètres, s 'élève à 12 % ! «  Chaque semaine, je monte la côte, mais...à pied ! Plus jeune, j'aurais peut-être essayé de le faire à vélo... En tout cas, je souligne le courage de tous ces sportifs ! » signale Antonio. Vendredi, le Tour de Wallonie était déjà à sa quatrième (et avant-dernière) étape. Partis de Neufchâteau, les coureurs se dirigeaient vers Fleurus.

    La plaine des Sports et son Match Fan Park étaient bien animés, notamment par diverses démonstrations.

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    Plusieurs supporters attendaient avec impatience l'arrivée des sportifs, à la Chaussée de Charleroi. Pascal Bada (57 ans) de Jumet ne compte plus le nombre de courses cyclistes auxquelles il a assisté. « Je me souviens tout particulièrement du Tour de France à Charleroi, en 1975. J'y ai rencontré Eddy Merckx. J'étais très impressionné de voir « le Cannibale » monter la rue de la Montagne ! »

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    Une longue tradition cycliste dans l'entité

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    plusieurs générations de supportr...ices ! 

    Les spectatrices étaient bien là aussi , comme Alice (13 ans) et Elsa ( 15 ans) de Saint-Amand, ou encore Jacqueline (73 ans) et Georgette (83 ans) de Fleurus. Leur point commun? Elles assistaient toutes les quatre pour la première fois à une compétition cycliste !

    L'entité de Fleurus a connu aussi une longue tradition cycliste, notamment à Wanfercée-Baulet où se tient annuellement le GP Albert Fauville. Le club local, fondé en 1927, est fier des ses grandes gloires du cyclisme wallon, les Ferdinand Bracke, Carmine Preciozi, Willy Monty, Walter Dalgal,... C'est là aussi que les fans de la petite reine ont vu naître l'Etoile du Sud, l'Etoile Hainuyère, le Tour du Hainaut, le Circuit de Hainaut... Frans de Mulder a conquis à Fleurus le titre national des élites, le 31 juillet 1960, devant Willy Vannitsen et Arthur Decabooter. L'arrivée de l'Ethias Tour de Wallonie perpétue cette belle tradition.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- "Joyeux bordel" à la rue de Marcinelle

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    Un bureau de quartier était installé exceptionnellement dans la rue de Marcinelle. L'HoReCa y déployait ses terrasses et proposait de la restauration.

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    Longtemps vidée de ses commerces et de passants, la rue de Marcinelle revit ! Et avec le retour du soleil, c'est encore mieux ! Samedi, le PAC (Présence Action Culturelle) et Le Vecteur ont réuni les ASBL du quartier, pour y tenir des stands avec des animations en rapport avec leurs activités, et certains voisins venaient vendre leurs vieux vêtements ou jouets.

    « Notre objectif était commun : mettre en valeur les qualités de cette rue, à travers « Le Joyeux Bordel de la rue de Marcinelle ! » signalaient Romain Voisin et Margaux Joachim,  coordinateurs. Au programme : atelier et fresque participatifs, grimage pour enfants, Dj set de Jeanne d’Argh, Dj magouille, concert de Fred Deltenre, animations devant les cafés « La Quille » et « chez Dany », vente de BD et autres objets pour collectionneurs à la Galerie des Bulles et BD Choc, promotion du Carol'Or...

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    Un Bureau de Quartier éphémère était ouvert en face du Vecteur.

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    « Pendant 15 jours, nous avons rencontré et enregistré les attentes et les plaintes de riverains, notamment sur la circulation trop rapide dans la rue. Nous avons reçu l'appui de Xavier Desgain, échevin de la Mobilité Douce » faisaient remarquer Didier et Charlotte,  membres du Comité de Quartier.  « Nous avons aussi réalisé des ateliers, comme la confection de guirlandes.  La rue était vraiment en fête ! »

    J.C.HERIN