Festival : la Web Radio éphémère !

En lançant C-Festival, Anthony Cujas de Charleking Radio promet une programmation 100% festivalière. De quoi ravir les fans privés de concerts depuis plus d’un an.

Anthony Cujas   Crédit: Martin Godfroid

Il y a 4 ans, Charleking Radio, bien implantée en terre carolo, a commencé à faire le tour des festivals belges et français, en faisant la part belle aux musiques de concerts, ainsi qu’aux interviews d’artistes. Mais depuis la crise du Covid, cette programmation a dû s’interrompre, à la grande déception des amateurs.

«  Ah, cette ambiance incomparable et grisante des concerts, les festivaliers en ont été privés en 2020, et pour la majorité d’entre eux, l’attente semble interminable !» signale Anthony Cujas, animateur sur Charleking Radio, coordinateur du projet C-Festival, et  connaisseur éclairé en matière de programmation musicale.

les festivals depuis le salon !

Pour pallier ce manque, le jeune Carolo, accompagné de Laurent Dofny, l’administrateur délégué des radios du groupe CK-RADIO (Charleking, C-Rap, CK-Bleu), a créé depuis peu C-Festival, une Web Radio qui diffuse de la musique live non-stop. En clin d’œil  à la situation actuelle, la radio a comme slogan : «La radio non-essentielle ».

Pour la musique, la radio fera (re)vivre aux auditeurs les plus beaux concerts, de Calogero à Patrick Bruel, en passant par Black M ou encore Ava Max et The Weeknd. Le tout avec l’ambiance du public ! De quoi se replonger dans l’ambiance  des festivals directement depuis son salon comme les Francofolies,  Scène Sur Sambre ou encore le Ronquières Festival. En plus de cela, durant toute la journée et toutes les 2 heures, des interviews exclusives d’artistes sont diffusées. Pour les amateurs de festivals, C-FESTIVAL est disponible sur Internet via le site www.ck-radio.com et sur l'application CK-RADIO disponible sur smartphones.

JEAN-CLAUDE HERIN

Le Thudinien Brandon Gotto tourne et incarne le diabolique Barbier de Fleet Street dans « Sweeney Todd ». Une bonne partie du long-métrage est tournée à Marchienne-au-Pont.

Après de longues années passées au bagne, le barbier Benjamin Barker est de retour à Londres, bien décidé à en découdre avec le juge Turpin qui l’a fait emprisonner pour lui ravir femme et fille. Affutant ses précieux rasoirs, il attend l’heure de l’ultime vengeance, égorgeant à l’occasion les malheureux clients qui franchiront le pas de son échoppe pour finir transformés en délicieuses tourtes à la viande confectionnées par sa voisine, Mrs Lovett… 

Adepte des « fan film » comme « Star Wars », « Batman », « Halloween »,… le thudinien Brandon Gotto poursuit sur sa lancée avec « Sweeney Todd »,  son deuxième long-métrage après « L’Enfer n’est pas loin », un thriller psychologique.  «  Pour Sweeney Todd, je voulais un peu m’écarter du film de Tim Burton (avec Johnny Depp), pour être plus proche de la pièce de  Stephen Sondheim » explique Brandon.  «  Ce qui me plaît dans cette œuvre : l’atmosphère de la fin du 19^ème siècle, l’humour noir, ainsi que cette cruauté un peu jubilatoire ». 

Le juge transformé en ministre

Le film est en noir et blanc, dans un format carré, pour être proche des films à l’ancienne. «  Je suis un grand nostalgique des films comme Dracula et Frankenstein ainsi que des films du cinéma d’expressionnisme allemand du début du 20^ème siècle » poursuit Brandon. « L’éclairage,  les expressions des visages horrifiés (surtout des gros plans) y ont une importance particulière ». 

Le décor n’a pas été laissé au hasard : Brandon a jeté son dévolu sur une vieille maison à Marchienne-au-Pont. 

La distribution réunit Brandon Gotto dans le rôle titre, Turpin, transformé ici en ministre, par Raytan R.K. Rawling, Margaux Colarusso joue la femme du barbier mais surtout la dame aux tourtes et la Liégeoise Courtney Louis (12ans), sa fille. 80% du film a déjà été tourné. Il reste encore le montage, l’étalonnage et la post-production.  On est déjà impatient de voir le résultat final !

JEAN-CLAUDE HERIN

La nouvelle scène extérieure de la Ruche

La  Ruche Théâtre espère rouvrir ses portes à la belle saison, notamment  pour des concerts d’été. 

Comme bon nombre de salles de spectacles, la Ruche Théâtre, appartenant à la plate-forme carolo Divertiscènes, souffre de ne voir aucune perspective, après plus d’un an de fermeture (hormis les mois de juillet à octobre). « Pour la prochaine saison, nous demanderons le renouvellement des subsides de la Fédération Wallonie Bruxelles, s’élevant à un montant de 18 000 euros. Mais cela ne couvre qu’une partie de nos frais…» signale Thierry Piron, co-fondateur de la Ruche.

« Notre billetterie nous rapporte en moyenne 140 000 euros sur un an. En 2020, nous avons perdu les trois quarts de nos rentrées ». 

Aucun spectacle théâtral ne sera programmé pour la fin de la saison 20-21, et l’incertitude règne encore sur la mise sur pied du festival Eté-Divert’, déjà annulé l’an passé.  

La Ruche Théâtre mise à présent sur les concerts.  Une scène extérieure permanente d’un montant de 5000 euros avait été installée, dans la cour, l’an passé. «  Nous l’avons seulement utilisée pour un Mercredi du Rire  et un tournage de la RTBF. Espérons que nous puissions y accueillir des groupes cet été, ainsi qu’au Blue Bar, et accueillir à nouveau chaleureusement notre public ! »  poursuit Eric Stassen, associé.

Amaury Dubois crée des T Shirts originaux

Déclinés en lien avec divers événements : Noël, la Saint-Valentin, le Carnaval, le laetare, la Saint-Patrick, … suivis de « Mon Cul », ils sont drôles et un poil impertinents, les T-shirts d’Amaury Dubois. Une façon pour  le jeune homme originaire d’Erquelinnes d’exprimer son ras-le-bol face à la crise sanitaire. 

« A l’arrêt quasi complet comme régisseur à la Ruche Théâtre depuis mars dernier, et en attente de retrouver  ce poste, je voulais trouver une petite expression ironique pour marquer le coup ! » souligne-t-il.  « Seulement voilà, cette petite touche d’originalité n’a pas été appréciée par tous, et par Facebook en particulier qui m’a censuré ! ».

Etonnamment, cette réaction assez inattendue l’a plutôt servi, par ailleurs, puisqu’il s’est fait connaître auprès de grosses sociétés, comme Stannah ou  encore Doosan, qui lui ont commandé 2000 masques anti-Covid.                    

Il y a deux ans, Amaury s’était lancé dans l’impression textile, au sein de son propre atelier. Outre les T-shirts, il réalise des impressions également sur des sacs, des mugs,…

Aujourd’hui, avec la crise du Covid, cette activité complémentaire a pris de plus en plus de place, au côté de sa fonction de webmaster pour le bureau d’architectes Piron.        

Commandes: amaurydubois@me.com- www.tshirtmontuuut.com             

JEAN-CLAUDE HERIN