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  • LIVRE - Un pigeon qui vaut son pesant d'or !

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    Auteure de Gosselies, Marie-Claire Cardinal signe : « L’énigme du pigeon qui valait 2 400 000 euros ».  Aux côtés de Claire, commissaire divisionnaire à Charleroi, la journaliste enquête dans le milieu colombophile, suite à un meurtre commis sur la personne de Philippe Chassart, un passionné milliardaire mondialement connu. Rencontre.  

    - Marie Claire Cardinal, vous jouez votre propre rôle dans le roman.

    MCC : Oui, même s’il s’agit d’une fiction, je tiens à le préciser. Mais, hormis l’enquête, les explications scientifiques sur les pigeons, sur le milieu colombophile et ses pratiques, ainsi que le déroulement des compétitions sont au plus proches de la réalité. J’appartiens à une catégorie très particulière de journaliste colombophile.

    Je collabore d’ailleurs très régulièrement à la revue « La Colombophilie belge ». Pourrais-je, par la même occasion,  faire remarquer aux lecteurs de la Nouvelle Gazette et d’autres journaux, qu’une rubrique spécifique alimentait autrefois les pages des quotidiens ?  Tout comme dans « Meurtre au Colombier » (en 2017), je pimente le récit de mon dernier roman avec une affaire d’empoisonnement (un meurtre maquillé ?),  du sexe, des trafics internationaux, pour attirer le lecteur sur une passion un peu oubliée…

    - Les chiffres de ventes donnent le tournis…

    MCC : Un peu « Marseillaise » sur les bords,  j’ai tapé un peu fort à 2 400 000 la vente d’un pigeon que je cite dans le roman. Mais je me dois de préciser que la réalité dépasse mon titre : la dernière vente d’une femelle championne New Kim en 2020 (1,6 million d'€ pour 450 gr soit 3.555,5€  le gramme !!!!), de ses frères et sœurs de nid et de sa mère et de la colonie complète se clôturait le 16 novembre dernier à 9 551 200  ! Ces données sont tout à fait officielles, il s’agit de la vente de HOK Van de Wouwer en Belgique. Les plus forts pour faire monter les chiffres sont actuellement les Chinois.

    - Charleroi a généré et génère encore de grands champions…

    MCC : Bien sûr. Tout le monde a encore en mémoire les noms de Raymond Cobut d'Anderlues (1948- 1992), super champion colombophile avec 27 victoires nationales et internationales, du jamais vu !!!), de Marcel Englebienne de Forchies-La-Marche (on retrouve encore des descendants dans les très bons colombiers de Charleroi), d’Emile Stoclet (le grand père de mon  mari Daniel ), qui a gagné le plus prestigieux concours international le Barcelone en 1933 ,…

    Dans le milieu ouvrier, et plus particulièrement les charbonnages, la colombophilie était la seule source d’évasion…

    Parmi les « mordus » actuels, citons Thierry et Thomas Sibille de Courcelles, père et fils aussi doués l'un que l'autre.  Bien sûr, la relève n’est pas toujours facile, surtout auprès des jeunes. Mais nombreuses sont les dynasties wallonnes qui performent encore et toujours depuis deux, trois ou quatre générations…

    - Charleroi rend aussi hommage au « pigeon-soldat ».

    MCC  En effet, Charleroi est la seule ville au monde qui peut s’enorgueillir de posséder le seul monument au pigeon-soldat sans aucune allégorie patriotique. Les villes de Bruxelles et de Lille sont plus axées sur les généreuses poitrines des patries respectives ! Le monument à Charleroi, fort discret et joli, est installé en bordure du parc Astrid. La statue a été inaugurée à l’occasion du 11 novembre 1951,  en mémoire du pigeon transmetteur de messages en période de guerre. Ce pigeon a même été volé en 2008, peut-être pour s’assurer qu’il n’était pas dopé (rires), mais depuis une copie a été faite et remise en place ! 

    Même si je suis Bruxelloise d’origine, j’aime beaucoup Charleroi. Dans le roman, je décris plusieurs lieux incontournables de la Ville, comme un petit guide touristique…

     « L’énigme du pigeon qui valait 2400 000 euros ». Prix : 18, 30 . Editions du Lys bleu.

    Propos recueillis par JEAN-CLAUDE HERIN

  • LIVRE- Les bons mots de Bernard Suin

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    « Dé-lis dé-criture » est un véritable régal linguistique. L’homme de spectacle et auteur carolo Bernard Suin s’en donne à coeur joie pour détourner les mots ou faire part de ses réflexions sur le monde qui l’entoure.

    « Maintenir la paix n’est guerre facile », « La pluie s’arrête quand elle n’en pleut plus », « L’anorexie conduit à se retrouver avec son baise-personne»,  « La maison de retraite est le lieu où on laisse la pension en famille», «  Facebook développe la capacité d’être en désaccord avec les autres », «  Le système, soit tu le combats, soit tu fais avec, soit tu le contournes »,…                 

    Dans son dernier ouvrage « Dé-lis dé-criture», Bernard Suin fait se bousculer textes (qui font rire et/ou font réfléchir), aphorismes, jeux de mots,  et autres calembours.  « Ce livre se mange sans faim, se regarde, se dé-vore… Le lecteur y  reviendra souvent, la nuit même peut-être, pour en reprendre une tranche  en cachette » signale l’humoriste.

    Textes et illustrations

     L’idée de ce livre lui est venue en collectant des bouts de papier qu’il colle à son ordinateur. «  Je reste rarement plusieurs jours sans qu’une idée me passe par la tête ! » fait-il remarquer.  Notons que l’auteur a apporté un soin tout particulier aux illustrations (en couleurs) et à la qualité du papier (glacé). Quelques photos lui  rappellent aussi de bons moments. Aujourd’hui, Bernard Suin a recommencé à compiler de nouvelles phrases dans un prochain ouvrage où il constituera un dossier textes et un dossier images.  Humoriste, dramaturge, comédien, musicien, Bernard Suin a été le directeur du Poche Théâtre de 2000 à 2019. Il a écrit aussi de nombreux spectacles. « Dé-lis dé-criture » : Prix : 15 €.  Pour tout contact : bsuin@me.com  Tél.: 495 207 209.
    J.C.HERIN

  • LIVRE- "L"apprenti guérisseur" de Cédric Quinaut: "Mon héros n'a rien d'un guerrier" !

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    Analyste au FOREM de profession, Cédric Quinaut explore le monde d’Exa dans « L’apprenti guérisseur ».  Trois Cités portent la toile de fond de cette fresque fantastique. Un seigneur sombre, d’une lignée presqu’éteinte, convoite ces terres illuminées.  La suite dans le roman… Rencontre avec ce sympathique Courcellois de 38 ans qui en est l’auteur.           

    -Cédric Quinaut, pourquoi vous êtes vous lancé dans un roman d’héroïc fantasy ?

    C.Q.  Je suis un grand admirateur de Tolkien (« Le Seigneur des Anneaux ») et de son univers. Débordant d’imagination moi-même, j’ai toujours aimé créer mes propres lieux.  En l’occurrence, dans mon premier roman, j’emmène le lecteur dans trois Cités. La première est Ventaures, baptisée « La Cité des Arcades ». Sa forme lui confère une organisation optimale et un équilibre urbain. Ensuite Cabeelst : cette Cité du Nord offre un charme rare et incomparable. Son histoire a traversé les récits des poètes et des conteurs. Et enfin Jacan, une cité tout en longueur, perchée sur les hauteurs d’Exa. Son passé militaire confirme les bases de la Cité. Tous ces lieux m’ont été inspirés par mes voyages en Aveyron.

    Les vestiges du XIIIème-XIVème siècle y montrent un état de conservation extraordinaire.

    -Vous teniez à mettre en exergue l’aspect humaniste de votre héros.

    C.Q. : Tout à fait. Dans la plupart des récits d’héroïc fantasy, l’aspect guerrier prime.  Ici, c’est tout le contraire. Je ne voulais pas exalter les exploits d’un super héros. Mon personnage principal, Ezerli, dont la mission est de maintenir la sécurité d’Exa, est un guérisseur.  Altruiste, il est entouré, entre autres, de sa collègue Dycii, d’un compagnon volatile, d’un homme-arbre (Le Feuillard),… Il a la capacité de réfléchir, de prendre du recul, de calmer certaines ardeurs.  Je suis moi-même professeur de méditation. Le confinement m’a permis aussi plus d’intériorisation. Je parsème d’ailleurs le récit d’écritures népalaises.

    - Un autre roman en préparation ?

    C.Q. :  Oui, je prévois 4 à 5 tomes des « Protecteurs d’Exa ». Le premier peut constituer un récit à lui tout seul, mais j’ai envie de continuer d’animer les personnages - ils sont plus d’une trentaine! - et de donner d’autres directions à l’intrigue. L’écriture est devenue vraiment une passion : j’y travaille tous les jours. Je pourrais aussi m’atteler à un roman de science-fiction ou à un roman plus traditionnel.

    - Auteur, vous avez également d’autres cordes à votre arc…

    C.Q. : En effet, j’ai été joueur et entraîneur de basket à Courcelles et au Spirou Basket Jeunes. Je pratique le jiu-jitsu. Je suis instructeur d’un club  de sabre-laser à Courcelles. Je suis aussi un adepte du Cosplay, et je fais partie de la 501èmeLégion à Mons.  Fan de Star Wars, je me suis mis récemment dans la peau du Grand Amiral Thrawn,  poursuivi par Ahsoka Tano dans «  The Mandalorian ». C’était pour moi un réel plaisir de jouer ce personnage redoutable !

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    « Les protecteurs d’Exa ». Tome 1 : « L’apprenti guérisseur » par Cédric Quinaut. 407 pages. Couverture : Philippe Hanotiaux. Le Livre en papier. 18,75 . www.publier-un-livre.com cedric.quinaut@yahoo.fr

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN