Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • CHARLEROI- Salon du mariage: elle prépare les mariages des Belges en Italie

    wedding1.JPG

    Diana Izzo: un mariage "clé sur porte" en Italie...

    Tout ce week-end,  les tourtereaux se sont précipités à l’ex-terminal de l’aéroport de Gosselies, pour le salon du Mariage. Rien n’était laissé au hasard pour la préparation du Grand Jour !

    wedding4.JPG

    Après plusieurs éditions au Palais des Expositions, et au « Naos » à Gozée, l’an passé, le Salon du Mariage est revenu en terre carolo, ce week-end. Mais dans un nouveau lieu et avec une nouvelle équipe. « Depuis 7 ans, mon équipe et moi mettons sur pied des Salons du Mariage à Bruxelles, Liège, Mons,… » signale Pierre Dahdah, organisateur. «  Charleroi nous accueille pour la première fois, dans l’ex-terminal de la BSCA. Avec ses 1600 m2, cet espace, luxueux avec ses tapis rouges, nous convient parfaitement ! Le circuit a été imaginé de telle façon que chaque visiteur puisse passer devant les 60 exposants, dont 70% au moins sont des locaux ! »            

    Samedi et dimanche, entre 2000 à 3000 personnes ont défilé dans les allées, afin de réunir un maximum d’informations et découvrir les dernières tendances et les meilleures offres en matière de robes de mariée, de costumes, d’accessoires, de maquillages, de bijoux, de décoration,… 4 défilés étaient organisés pour présenter les dernières créations.

    wedding3.JPG

    Les beaux costumes de Mister Costumes (Georges Léglise)

    les budgets varient ! 

    Parmi les concepts innovants, citons « My Wonderful Event ». Diana Izzo est venue pour la première fois à Charleroi présenter sa société. « Ma particularité, c’est que j’organise des mariages en Italie, en tant wedding planner, c'est-à-dire que je planifie absolument tout, que ce soit le lieu de réception, le choix du traiteur, du photographe, du fleuriste, de la coiffure,… Je suis présente avant, pendant et après la cérémonie. Sachant qu’une communauté italienne importante est présente ici à Charleroi, je pense que mon projet intéresse(ra) bon nombre de visiteurs !  Bien sûr, les budgets varient. Pour un séjour de quarante personnes, en trois jours, à la Ville, à la campagne, ou à la mer, on peut partir sur 30 000 euros. Tout est modulable, bien sûr, en fonction de la demande des clients ! ». D’autres stands étaient aussi originaux, comme la Carabooth. Chacune caravane vintage est équipée d’une borne photo astucieusement placée, pour l’une dans un décor des années 50 et pour l’autre des années 70. JEAN-CLAUDE HERIN

    wedding2.JPG

    La Carabooth

  • FOLKLORE- Rencontre: "Egalité dans les rangs !"

    marchesrolende8.jpg

                      Mireille Absil( debout) , responsable d'un peloton de femmes "Les Vivandières" et en avant-plan Michel Robert, échevin du Folklore

    Les avis sont partagés entre conservatisme et évolution dans le folklore

    Le jeune Collectif « Femmes en marche » affirme qu’à la Sainte-Rolende  (et dans d’autres marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse), la femme est sous-représentée. Une discussion sur le sujet se tenait au cours d’un apéro-rencontre intitulé : « L’égalité dans les rangs », à la Maison de Village de Lausprelle. Les mentalités seraient-elles en train de changer ?

    marcheurs6.jpg

    «  Il y a trop peu de place(s) pour les femmes à la Sainte Rolende ! » tonne Margaux Joachim. Voici 6 mois, la jeune militante créait une page Facebook   pour s’indigner de la discrimination hommes/femmes dans les Marches de l’Entre -Sambre-et-Meuse, et notamment à la Sainte Rolende. Rapidement, des femmes lui ont emboité le pas dans sa réflexion.

    Avec Manon Simons, Emilie Henry et Pauline Bertand, Margaux créait un collectif : « Femmes en marche ». « Nous nous sommes retrouvées à diverses reprises pour y réfléchir, nous avons rencontré des groupes d'ailleurs qui effectuaient ou avaient effectué la même démarche » explique Margaux. « Puis, nous avons décidé de mettre sur pied une première rencontre publique pour présenter notre collectif, nourrir notre argumentation, sensibiliser le public venu en masse et surtout inviter les femmes et les hommes qui aimeraient se pencher sur la question à nous rejoindre. Dès aujourd'hui, les différents comités des marches vont être contactés pour tenter de faire évoluer les choses. Nous sommes donc aux prémices du changement : nous pensons que c'est possible ! »

    Alexandra Collin, femme tambour-major

    Dans les marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse, certaines compagnies acceptent les femmes en tant que cantinière ou vivandière, d’autres leur interdisent tout simplement de marcher. Doit-on accepter cette différence au nom du folklore et de la tradition? Telle était la question posée au cours de la rencontre.  Pour Jean-Pierre Foulon, la réponse est claire : «Le folklore doit évoluer».  Le docteur en Histoire de l’Art de l’UCL et fervent défenseur des femmes  dans les Marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse prenait pour exemple la marche de la Trinité à Walcourt, qui a subi des modifications importantes entre 1948 et 2016. Le rôle de la femme dans les marches s’était aussi invité dans toutes les discussions, en septembre 2019, à la St-Feuillen de Fosses-la-Ville, lorsqu’Alexandra Collin a pris les habits de tambour-major.  JEAN-CLAUDE HERIN

    Pour rejoindre le collectif Collectif en marche: - femmesenmarche.6280@gmail.com - facebook : Femmes en marche

    Michel Robert, Echevin du Folklore et de la Culture : « Est-on prêt au changement ?

    «  Je marche dans la Compagnie de Gerpinnes-Centre, laquelle, comme à Hymiée et Gougnies, n’accepte pas les femmes. Jusqu’il y a peu, j’avouerai que la présence féminine à la Sainte-Rolende n’était pas dans mon esprit ni dans celui des officiers responsable : ce sont des siècles d’héritage de transmission.  Il est peut-être temps de mettre en œuvre l’évolution de la tradition.  Mais il faudra réguler, user de compromis… Notons tout de même que la femme participe de manière active à la Sainte te Rolende : elle veille à ses enfants, à son mari, aux marcheurs, elle reçoit, prépare les repas,… Sur la commune, il existe 18 compagnies de marcheurs qui représentent plus de 5000 personnes. Les femmes participent comme marcheuses dans 15 compagnies comme vivandières, cantinières, infirmières,… Est-on prêt à Gerpinnes à voir défiler des marcheuses? Évidemment, je pense que nous sommes dans une période d’ouverture ».

    Création d’un « Comité F» à la Saint-Roch à Thuin.

    marcheurs2.JPG

    Damien Bourguet

    Damien Bourguet (35 ans) est adjudant de la Cinquième Infanterie de la Compagnie Saint-Roch de Thuin. Thudinien depuis toujours et marcheur depuis bientôt 25 ans. « La Compagnie Saint-Roch a constaté que la place de la femme dans la marche n’était plus en phase avec celle qu’elle occupe dans notre société » souligne-t-il. « Il y a environ deux ans, le président a demandé à l’ensemble des marcheurs de réfléchir à 3 questions : la place et le choix des cantinières, la place pour nos jeunes filles de plus de 16 ans dans la marche et la place, en général, des femmes dans la marche. Afin de dégager des pistes de réflexion, 5 sections ont mené différentes approches. Une de ces sections a créé un groupe de travail nommé « Commission F ». Les statuts de la Compagnie ont été révisés, votés et acceptés par tous nos marcheurs en fin d’année 2019.  « Pas de femme en habit de soldat masculin, pas de femme musicienne dans les batteries. Mais par contre, nous avons modifié les statuts pour améliorer l’égalité homme-femme dans la marche" explique Damien Bourguet.

    pas encore les mêmes facilités

     Depuis 38 ans, Mireille Absil marche à la Saint Roch et Saint Frégo de Lausprelle, comme cantinière chez les tromblons/grenadiers et dans la saperie, comme porte-chapeau,  et depuis 2 ans, comme responsable d'un peloton de femmes : les Vivandières. « Les femmes, chez nous, ont une place. Certes, une femme n'a pas encore les mêmes facilités qu'un homme pour marcher, nous avons toujours des conditions d'âge parfois, d'ancienneté et de nombre, mais nous œuvrons à plus d'égalité. A l'exception de la cavalerie, la mixité n'est pas encore à l'ordre du jour. Nous sommes également en phase de relecture et de révision de nos statuts ». J.C.HERIN 

  • Beau démarrage pour la Forêt Comestible !

    comestible3.JPG

    La Commune de Lobbes est la première en Wallonie à expérimenter la Forêt Comestible, un concept lancé par les Petits Semis. En deux jours, une soixantaine de bénévoles creusaient pour (re)boiser!

    comestible4.JPG

    Bravant le froid de saison, une quarantaine de bénévoles, le vendredi, et une vingtaine, le samedi, s’activaient, le long de la Nationale 59 et en face du Parc Economique de Lobbes-Thuin, pour planter des végétaux comestibles et des fruitiers : pruniers, faux pistachiers, pommiers, châtaigniers, figuiers, poiriers, …

    « Je vais bientôt habiter Lobbes, ça me motive donc de venir               jusque ici !  » pointait Jérémy de Bruxelles. « Ce n’est pas toujours facile de creuser à proximité des gros arbres, à cause des racines, mais le fait de travailler tous ensemble est stimulant » poursuivait Laurence de Jeumont. «  Je suis infirmière à la clinique de Lobbes. Je passe donc régulièrement par ici en voiture. L’idée d’embellir l’environnement m’a tout de suite plu ».

    40 arbres et 400 fruitiers

    Le concept de la Forêt Comestible, lancé par l’association « Les Petits Semis », est de réintégrer la biodiversité dans l’espace urbain, de lutter contre le réchauffement climatique par le reboisement, de donner un accès gratuit à un réservoir de nourriture locale et d’insuffler des engagements citoyens autour d’une sensibilisation. « Cette parcelle de 40 ares à Lobbes nous convient parfaitement, car elle est bien visible des automobiles et accessible facilement à pied et à vélo » note Patricia Gobert, initiatrice du projet. Le plan s’étend sur 4 ou 5 ans. A terme, il s’agit de planter 40 arbres et 400 fruitiers. " Tout l’espace sera donc recouvert  par des basses tiges, hautes tiges, lianes, herbacées, plantes couvre-sol, buissons,.. » poursuit Patricia Gobert." Les premières framboises, groseilles et autres baies pourront déjà être récoltées l’année prochaine ! » J.C.HERIN

    comestible5.jpg