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  • INTERVIEW D'ANGELO BISON, PSYCHOPATHE D'ENNEMI PUBLIC

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                                   Angelo Bison : L’Ennemi public est aussi l’ami des Gerpinnois 

    Le comédien souhaiterait jouer à Charleroi une pièce sur l’immigration italienne

    A peine installé, Angelo Bison (62 ans) se fond déjà dans la vie gerpinnoise. Rencontre avec le comédien belge qui incarne Guy Béranger, psychopathe dans la série télévisée de la RTBF : « Ennemi public », inspirée de l’affaire Dutroux.

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    Angelo Bison près de la statue de Sainte Rolende

    Angelo, vous habitez à Gerpinnes depuis 2 mois 1/2, et déjà on vous y voit un peu partout…

    Angelo Bison (A.B.) :  J’habite à l’entrée du village. N’étant pas un fou de voiture, c’est pratique pour rejoindre le centre à pied ou à vélo. Il y a 7 ans, je suis tombé amoureux de Marie, une habitante des Flaches, qui m’a donné 2 beaux enfants : Léonie (3 ans) et Jules (6 ans). Ses parents habitent aussi Gerpinnes. Après Morlanwelz, où j’ai vécu 21 ans, j’ai décidé de tourner une nouvelle page de mon existence, ici.

    Les Gerpinnois sont déjà allés vous voir à Bruxelles !

    AB : En effet, et l’on doit cette initiative à l’échevin Michel Robert, avec qui je me suis rapidement lié d’amitié. Dernièrement, un car a été affrété pour Bruxelles. Les Gerpinnois ont assisté à une représentation d’« Un homme si simple » d’André Baillon. Dans ce seul-en-scène, j’incarne un personnage guetté par une folie « ordinaire », une dépression aggravée, avec des pulsions de mort et de vie qu’on qualifierait de « déviantes ». Dans le car, j’ai eu l’occasion de recueillir les réactions à chaud, toujours très positives !

    20 ans après l’Affaire Dutroux, vous pensiez incarner Guy Béranger dans « Ennemi public » ?

    A.B : Non, Matthieu Frances a pensé à moi, en voyant les personnages assez sombres que j’incarnais. «  Ce sont tes yeux qu’on veut ! » déclarait le jeune réalisateur. J’ai été très secoué par l’Affaire Dutroux (je suis moi-même « jeune » papa). Les personnages de Béranger et Dutroux sont assez similaires. Mais contrairement au premier, qui tue par plaisir, le second, plus manipulateur, abuse en plus de ses victimes. Pour moi, Marc Dutroux représente le monstre absolu. Un troisième cycle d’Ennemi public est déjà en préparation.

    Gerpinnes n’est pas loin de Charleroi. Et pourquoi ne pas y jouer ?

    A.B. C’est bien mon intention. Je me suis produit à l’Ancre, du temps où Patrick Descamps en était le directeur artistique, pour « Fabricca » d'Ascanio Celestini, mais je n’ai plus rien joué à Charleroi, depuis lors. Je pourrais y présenter un troisième monologue : « Da solo » de Nicole Malinconi, une pièce qui raconte l’histoire d’un Italien venu travailler un Belgique. Je suis moi-même d’origine italienne. Mon père est arrivé en 1947, après la guerre, venu de la région de Vincenze, avec la toute première vague de migrants. Je suis donc ouvert à toute proposition ! A Charleroi, le spectacle aurait une résonance toute particulière, vu la communauté importante d’Italiens. Pour tous contacts : angelobison@yahoo.fr

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

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    Michel Robert, échevin de la Culture à Gerpinnes, à propos d’Angelo Bison:

    «  Depuis quelques mois, Angelo arpente les rues de notre village. Il fréquente les commerces du centre, conduit ses enfants à l’école et se balade dans notre campagne. « Ben tiens, je vous reconnais, vous ne seriez pas… ? ». C’est que tomber nez à nez avec l’ennemi public, ça peut donner des frissons dans le dos. « Oui ! », se plait-il à répondre avec un petit sourire en coin. Après deux mots échangés avec la plus grande simplicité du monde, vous comprenez que notre acteur vedette de la série phare de la RTBF est l’homme le plus sympathique  au monde. Il est charmant et se fond à merveille dans la simplicité de notre environnement. Comme tout un chacun de nos concitoyens, il aspire à la quiétude et savoure le bonheur de vivre à Gerpinnes. Mais vous savez, nos gens sont discrets et notre artiste de talent vit une vie tranquille. Néanmoins, l’exceptionnel acteur qu’il représente, n’hésite pas à venir applaudir notre troupe de théâtre en wallon, « l’Equipe », lors de notre dernier spectacle « Ene bèle pètite gayole » que j’ai écrit. Il est également attentif à l’actualité culturelle de notre entité. Mieux encore, en 2020, il participera probablement à l’une ou l’autre activité. Angelo Bison, un homme si simple, en parfaite harmonie dans notre paysage.

  • TSHIRT MANIA ET WONDERFRIENDS: "Les soldes ne sont pas une priorité"

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    Petit clin d'œil à Magritte

    Si, depuis vendredi, les soldes suscitent un véritable engouement dans les grandes enseignes à Charleroi, il n’en est pas de même pour les plus petites structures, comme les boutiques de création et de déco carolos TShirt Mania ou Wonderfriends : la clientèle leur est toujours fidèle tout au long de l’année.

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    Il ya 1 an, TShirt Mania, boutique fondée par Nicolas Géa, quittait Pop&C à la rue de Marcinelle, pour s’installer au 39, rue de Dampremy. Depuis cette nouvelle ouverture, 11 947 like ont été enregistrés sur la page Facebook !               

    Ingrid d’Ham-sur-Heure et Jessica de Marcinelle sont devenues des clientes régulières. Les deux amies sont déjà venues y faire des achats pour la Noël, et y sont retournées, samedi, après les fêtes. « Nous avions déjà craqué pour des bonnets et des pulls avec les inscriptions: « Carolo et bien élevé » et "Sale djône". A présent, nous nous laisserions bien tenter par des goodies, des autocollants ou encore de petits badges. Ici, nous avons vraiment l’impression de nous sentir « chez nous » et de retrouver notre identité carolo » signalent les deux clientes. Si la période des soldes a commencé vendredi, elle a, par contre, très peu d’incidence sur les ventes à TShirt Mania, comme nous l’explique Virginie Severino, vendeuse: « Nous mettons en solde des articles en fin de stock, par exemple, quelques T-shirts et singlets, sweats, bodys, … mais, en général, nous pratiquons des prix ronds. Notre clientèle ne vient pas vraiment chez nous pour chiner. Nous offrons un service personnalisé et très apprécié : le client peut choisir la couleur de son T-shirt et la phrase à imprimer. Chaque pièce est ainsi unique. Mais si l’occasion se présente, les produits soldés peuvent intéressés nos clients».

    razzia sur la Charleroi City Map !

    Chez Wonderfriends, un concept store mode original, ouvert en 2011, au 13, rue de Montigny, quelques marques sont soldées comme King Louie, Louizon, Fat Box, Designletters,… mais le son de cloche est le même qu’à TShirt Mania. «  Nous sommes plus axés sur la décoration que sur la mode. Dès lors, les soldes ne sont pas une priorité » explique Caroline De Paepe, gérante.                 

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    Client habitué, Eric de la Louvière, accompagné de ses deux filles Emma et Olivia, n’est d’ailleurs pas venu pour les soldes: « Nous trouvons ici ce que nous ne retrouvons pas dans la grande distribution » fait-il remarquer. Parmi les articles non soldés, qui ont la cote, citons les sacs en cuir Paul Marius ou encore la Charleroi city map : un plan chic de Charleroi sur 24 cartes en synaps (papier synthétique, imperméable, infroissable). « Il ne nous en reste déjà plus ! » signale Caroline De Paepe.  JEAN-CLAUDE HERIN

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    La city map Charleroi a recueilli un franc succès

  • SPECTACLE- Jusqu'au 12 janvier: Félix (Père Noël) est toujours une ordure! " à la Ruche Théâtre

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    On ne se lasse pas de voir et de revoir « Le Père Noël est une ordure » !  La pièce mythique du Splendid est jouée par la troupe du Vaudeville.

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    En cette veille de Noël 1979, Pierre Mortez et Thérèse, bénévoles un peu coincés de SOS Détresse Amitié, répondent aux appels téléphoniques des désespérés. Mais la soirée, qui s’annonçait assez calme, sera rapidement troublée par l’irruption, dans les locaux de l’association, d’un travesti malheureux, d’une douce idiote enceinte jusqu’aux yeux, d’un Yougoslave cuisinier, spécialiste des doubitchous, et de Félix, une ordure de Père Noël ! Tous ces zozos hauts en couleurs mènent la farce drôle et corrosive, jusqu’au bouquet final d’un feu d’artifices de quiproquos et de délires.                             

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    «  Remonter « Le Père Noël est une ordure » est un véritable plaisir ! Bien sûr, on ne touche pas au texte de Josianne Balasko, Thierry Lhermitte et Christian Clavier, avec des répliques cultes comme : « C’est fin, c’est très fin, ça se mange sans fin », « Thérèse n'est pas moche, elle n'a pas un physique facile, c'est différent », « Ca rentre pas dans les cases »,… mais, pour bien montrer que la pièce n’a pas pris une ride, j’y ai ajouté: « C'est quand que tu vas mettre des paillettes dans ma vie, (Kevin) ? » faisant partie du sketch de la comédienne Ines Reg posté sur Instagram » signale Alain Lackner, metteur en scène du Vaudeville. « Je m’attache ici à rendre les personnages plus « monstrueux » encore. Dans ce milieu de la précarité, où règne le chacun-pour-soi, aucune concession n’est faite : il n’y en a vraiment pas un pour sauver l’autre » !

    Dans la distribution, on retrouve Thomas Gomrée (Pierre), Jacques Dutrifoy (Félix), Agnès Piantadosi (Thérèse), Héloïse Gimondi (Josette/Zézette), Marc Gooris (Katia) et Alain Lackner (Monsieur Preskovitch).

    « Le Père Noël est une ordure » est à voir jusqu'au 12 janvier 2020, les jeudis, vendredis, samedis à 20h30 et les dimanches à 16h30. Prix : Adultes : 15 € / Jeunes – de 12 ans : 12 €, à la Ruche Théâtre,  1 avenue Marius Meurée à Marcinelle. Infos et ou réservations : 0473/39 00 82. www.laruchetheatre.be Une production de La Ruche Théâtre par le Vaudeville. J.C.HERIN

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    Les doubitchous : pas vraiment bons !